Chapitre 43

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Dans moins d'une heure, je vais rencontrer pour la première fois les parents de Davon à l'occasion d'un dîner entre les deux familles royales. Ce qui me rassure, c'est que lors de ces dîners, les familles sont divisées et réparties de part et d'autre de la table. Je n'aurais donc pas à essayer - en vain - de ne pas rougir quand la main de Davon se posera sur ma cuisse. Il manquerait plus qu'il soit en face de moi et qu'il me fasse du pied !

Aujourd'hui, j'ai décidé de porter une robe des plus admirables : une robe de princesse rouge avec un bustier parsemés de strass.

Aujourd'hui, j'ai décidé de porter une robe des plus admirables : une robe de princesse rouge avec un bustier parsemés de strass

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Quand mes femmes de chambre, on finit de m'habiller, je les congédie pour être un peu seule. Je m'assois sur une des chaises en fer blanc placées sur mon balcon, celle qui est la plus proche de la rembarre et j'observe le paysage que je connais maintenant par cœur : les buissons fleuris, les parterres de fleurs aux mille et une couleurs, les grands arbres fruitiers dont les fruits sont succulents ou même les grands chênes qui me cache - d'où je suis - la vue à la ville qu'on peut apercevoir au loin.
Je ne m'en rend même pas compte mais le sommeil me submerge.

Je suis réveillée par une main familière qui s'est posée sur mon bras. Je me redresse alors, m'étire légèrement et scrute la personne qui m'a réveillée. Je souris en voyant Davon assis sur la seconde chaise qui m'observe la tête légèrement penchée et un grand sourire qui éclaire son visage. Je ne résiste pas et lui saute dessus pour le serrer dans mes bras. Il m'a tellement manqué !!! Il ressert l'étreinte entre nous deux en entourant ma taille de ses bras musclé et en plaçant sa tête dans le creux de mon cou. Je pourrais rester comme ça une éternité : assise sur ses genoux en l'enlaçant.
Mince ! Le dîner !
Je m'écarte soudain de lui et le fixe dans les yeux.

Moi inquiète : Je suis en retard ???
Davon : Oui ...
Moi en se relevant : Mince !

Je me précipite pour voir si mon maquillage n'a pas coulé et pour refaire à la vas vite ma coiffure. Je vois Davon d'un coup d'œil toujours assis sur le balcon et qui m'observe amusé. Je suis potable malgré une mèche rebelle que je n'arrive pas à fixer à mon chignon. Je me relève et attend Davon qui a encore son air amusé. Je me précipite vers lui et le tire en lui prenant la main. Il veut m'arrêter - je ne sais pour quelle raison - mais je le tire encore plus fort vers la porte de ma chambre et il se résigne. Nous descendons les escaliers aussi vite que je peux - oui parce que les talons ne sont toujours pas les meilleurs baskets ! - et nous arrivons devant la porte de la Salle à manger. Leonardo est posté à ma gauche tandis que le garde qui est placé à droite - du côté de Davon - m'est inconnu. Les deux gardes s'inclinent et Leonardo se penche légèrement vers moi.

Leonardo tout bas : Le retour à la maison n'est pas trop dur, princesse ?
Moi à voix haute : Non pas du tout ! J'en avais besoin ! Pas vous ???
Leonardo en se redressant : Si ...

Leonardo et son collègue ouvre la porte en grand et Davon et moi passons la porte, main dans la main. Quand je vois la tête de mon frère, je me rends compte que je tiens la main de Davon et que ce n'est pas "convenable" ! Il lâche immédiatement ma main et va s'asseoir à sa place en s'inclinant devant mes parents. Je fais une révérence aux parents de Davon qui me sourient en retour et je m'assois entre ma mère qui est à ma droite et mon frère. Mon père se penche pour me voir malgré que ma mère lui bouche la vue.

Père : Que s'est-il passé, mon enfant ?

"Mon enfant" ??? C'est vraiment ainsi qu'il faut qu'il m'appelle en société ???

Moi : Excusez-moi, père, je me suis assoupie sur le balcon ... Le voyage a été fatiguant ...
Père : Tu aurais pu éviter de faire patienter nos amis !
Le père de Davon : Octave, ne t'inquiète pas pour cela ! Je suis ravi de te rencontrer Célestia.
Moi : Je suis honoré de faire enfin votre connaissance !
Le père de Davon : Étais-tu souffrante pour que Davon te ramène de cette manière ?

De quelle manière il parle ? Du fait que je sois en retard ou que nous étions arrivés main dans la main ??? J'observe un peu plus le père de Davon. Il précède mon père d'une dizaine d'année environ, il est plutôt enrobé mais a une allure fière. Ses cheveux gris contraste avec ses magnifiques yeux bleus. Il se tient droit comme il convient de se tenir mais il ne fait pas semblant : j'ai appris qu'il a régné plus de 40 ans car ses parents sont morts jeunes. Cela doit être une habitude qu'il a pris parce que sa prestance parait des plus naturels.

Davon rapidement : Elle était encore somnolente, j'ai préféré la soutenir pour ne pas qu'elle tombe !

Il veut bien parler de notre arrivée. En le regardant parler, je me rends compte qu'il est en face de moi ... Je suis sûre que quand l'atmosphère se sera radoucit, il essayera de me faire du pied.

La mère de Davon : Et où, t'es-tu donc rendue, ma petite ?

J'observe quelques instants la Reine de Domatia avant de lui répondre. Elle est fine et élancée. Ses longs cheveux bruns affinent son visage légèrement vieilli par les dures années qu'elle a dû vivre. Ses très beaux yeux bleus me rappellent ceux de Davon : ils sont aussi profonds.

Moi : J'étais parti visité quelques pays que je rêvais d'explorer ... Par exemple, la Grèce et l'Autriche : deux pays magnifiques !

D'une vie normale à une vie royaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant