Chapitre 2

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L'inquiétude m'envahie. Une guerre se serait-elle déclarée en France ? Sommes-nous en danger ? Le président a-t-il été tué ?

Claire Chazal : Le président est à ce moment même {il n'est pas mort au moins} en compagnie du roi de Covatia !
Maman bouche bée et soudainement angoissée : Oh mon dieu !

Alors que mon regard se porte sur ma mère qui se colle un peu plus à mon père, la journaliste continue son discours.

Claire Chazal : Les informations sur le pays sont floues mais nous savons que Covatia est un pays à l'intérieur de la France qui existait avant la création de la France ou même de la Gaule !

Quoi ?!!! Attendez comment est-ce que ça peut être possible ? Un pays dans la France ? On nage en plein délire, là !

Claire Chazal : Mais Covatia n'a jamais été cité dans aucun manuscrit connu. Le régime en place dans ce pays est la monarchie absolue ! Le roi Octave 2, le souverain de ce pays - si on peut l'appeler comme cela - est donc à l'Élyssée pour signer un accord avec la France : une promesse de paix. Nous vous tiendrons informés de l'avancée des événements dès que nous en serons informés.

Papa coupe la télé alors j'observe Maman emmitouflée dans les bras de son mari alors qu'il la sert contre lui.

Moi inquiète : Que se passe-t-il ?
Papa à Maman : Nous allons voir ce que nous pouvons faire ...

Il se tourne soudain vers moi.

Papa grave : Il est tard, Mélissa ! Va donc dans ta chambre, nous t'apporterons ton dîner là-bas.

Alors je m'exécute et vais dans ma chambre, mais au moment de fermer la porte, j'entends Maman dire la première parole depuis son arrivée en trombe.

Maman triste : Je ne vois qu'une solution qui s'offre à nous ...

La suite m'est incompréhensible car elle parle tout bas. Mais ce doit être grave car Papa prend un air surpris et ahuri.

Peu de temps après, j'entends Maman appeler Laura à venir dîner mais pas moi, alors je décide de rester dans ma chambre quand soudain, quelqu'un frappe à la porte, ce qui me fait sursauter.
Papa entre avec un plateau composé d'une assiette avec deux œufs au plat, un bout de fromage et un yaourt : repas léger, ce soir !

Papa : Voilà, ton repas, ma puce.
Moi : Pourquoi je ne peux pas manger avec vous, papa ?
Papa : Nous t'expliquerons ça demain ! Bon appétit !!!

Alors il sort aussi vite qu'il est entré : pour éviter ma question certainement. Mais que peuvent-ils bien me cacher ??
Je n'ai pas très faim alors je ne mange que le fromage et le yaourt, tant pis pour les œufs. Je me couche tôt car je suis fatiguée de cette journée qui paraissait se dérouler calmement, à première vue.

Je me réveille tranquillement, il est 8h30. Je regarde sur mon bureau et je me rend compte que le plateau avec les œufs d'hier soir, n'est plus là mais qu'un plateau avec un chocolat chaud, une pomme et un jus d'orange a pris sa place. Je me lève alors, m'étire et m'assois sur mon fauteuil. Aucune fumée ne s'échappe de la tasse : elle doit être posé ici depuis longtemps. Je la porte à mes lèvres pour boire le chocolat chaud qu'elle contient quand je vois un papier avec mon prénom écrit dessus. Je le déplie et lis en buvant ma boisson favorite : "Ma chérie en ce samedi ensoleillé, nous sommes allés voir "Mamie". Ça te fera du bien de marcher un peu alors rejoins-nous, avant le déjeuner de préférence. Bon petit déjeuner et à tout à l'heure. Je t'aime. Papa" Alors j'enfile mon petit déj' en un clin d'œil, je me lave et m'habille. Je suis prête pour allez chez Mamie. Il faut quand même marcher 5 kilomètres et pour moi qui ne suis pas très sportif, c'est assez long !
Je sors de la maison, ferme la porte de l'entrée à clé et range les clés dans la poche de mon jean. Aujourd'hui, je n'ai rien mis de spécialement extraordinaire, mon jean préféré et mon tee-shirt blanc avec écrit en noir dessus : "I love you so mush" en pensant à Nabil à chaque fois que je le mets, bien sûr !
Je marche quelques dizaines de mètres quand un groupe de mecs m'arrêtent. Ils n'ont pas l'air vraiment fréquentable mais le plus inquiétant, c'est que je n'ai aucun moyen de poursuivre ma route vu que les voitures sur la voie principale déboulent comme des boulets de canon : je ne me vois pas comment je pourrais traverser cette horde de voiture qui roule bien au-delà de la vitesse autorisée ; et qu'ils occupent tout le trottoir.

Le plus petit : Salut ! Viens avec nous, on a plein de trucs à se dire !
Le plus grand : Viens, tu ne le regretteras pas.
Moi : Laissez-moi tranquille !

J'essaie de passer mais un autre gars m'attrape par le bras quand soudain j'entends : "Lâche-la !"Je connais cette voix : je me retourne alors et vois Nabil. Je suis en colère mais en même temps un peu soulagée.
Quand je le vois, le mec m'ayant lâchée, je pars, tout de même furieuse qu'il soit dans le coup.
Après quelque pas, Nabil me rattrape par le bras et me tire vers lui. Je suis tout près de lui mais je dois absolument m'éloigner alors je le repousse.

Moi : Laisse-moi !Nabil avec son éternel attitude de bad boy : Je suis désolée, je ne savais pas que c'était toi, la fille que les gars avaient vu

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Moi : Laisse-moi !
Nabil avec son éternel attitude de bad boy : Je suis désolée, je ne savais pas que c'était toi, la fille que les gars avaient vu ... Tu sais très bien qu'on est ...
Moi en le coupant : ... des gamins ! Tu te défends toujours avec cet argument mais tu ne vois pas le mal que tu fais autour de toi !!!
Nabil : Il faut que je t'avoue un truc ...
Moi : Quoi encore ?
Nabil : Le jour de la fin des cours si j'aurais eu le courage d'aller te parler, je t'aurais dit que tu allais me manquer mais je me suis dit que tu allais me prendre pour un gosse ... C'est complètement débile, je sais mais je m'arrête pas de penser à toi ...

Soudain la chanson de Rihanna, Umbrella retentit : c'est la sonnerie de mon téléphone ...

Moi : Halo ?
Papa : Où es-tu, Mélissa ? Nous t'attendons !!!
Moi avec une attitude détachée de tout : Je suis en route. (En regardant Nabil) J'ai été retardée et je m'en excuse. J'arrive !
Papa : Vite, on a un truc important à te dire !

Il raccroche et je range mon portable avec les clefs de la maison.

Moi : Je dois y aller. Mes parents vont s'inquiéter !
Nabil : Tu m'as entendu ? Mélissa ?
Moi : Je dois y aller, je suis vraiment désolée. On parlera plus tard !

Je pars presque en courant, laissant Nabil avec ce qu'il m'a dit sans réponse. Qu'est-ce que vous voulez que je lui réponde ? Je ne suis même pas sûr d'avoir compris la portée de ses paroles ...

Pour l'instant, je vais aller voir Mamie. Je sautille presque sur place : je l'adore, elle est gentille, attentionnée et généreuse. Par contre, il faut que je me dépêche : j'ai rarement vu Papa aussi à cran que depuis le flash infos sur le roi "machin chose" et le pays de ... Je ne sais plus et ça n'a aucune importance !

D'une vie normale à une vie royaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant