Zootopie : -World War Zoo

12. Une nouvelle promesse

Point de vue de Nick

Cette nuit fut très agité, je ne parvenais pas à fermée l'oeil.
J'avais beaucoup de peine pour Judy et pour Riff, même si je ne le connaissais pas très bien, puisque ils avaient tous les deux perdus des êtres chers à leurs yeux et ça je pouvais le comprendre. Judy a probablement perdu toute sa famille qui vivait à Bunny Burrow et Riff a perdu ses deux meilleurs amis pendant la mise en quarantaine du même village.
Quant à moi, je n'avais plus rien à perdre à part Judy, et Rico qui est devenue un formidable ami. D'ailleurs je n'ai jamais connu mon père, et ma mère est morte d'une maladie incurable comme le cancer lorsque j'avais 15 ans. Avant de mourir, elle m'avait confié à Mr Big, car ma famille connaissait bien la sienne depuis longtemps et elle savait que c'était une personne digne de confiance.

Mais là n'étais pas le problème. À présent, Zootopie se retrouvait enfermée sur elle-même, la tentative de mise en quarantaine de Bunny Burrow a échouée et a permis au sauvage d'encercler la ville. De plus Tornswell est toujours recherché et mon équipe est la seule à pouvoir le traquer.

Je réfléchissais sur un moyen de pouvoir le retrouver. Brand ne nous a pas dit grand chose sur Paolo à part que lui et sa bande se chargeaient de lui fournir du matériel de laboratoire. Il faut aussi qu'on trouve le fournisseur de fleur et j'avais déjà ma petite idée sur son identité. Je crois que son nom était Doug, il était le mercenaire mouton qui était au service de Bellwether et son lieu de travail se trouvait dans un train dans lequel il cultivait lui-même les fleurs bleus. Judy et moi n'avions pas pu l'arrêté la dernière fois qu'on l'avait v vu et au passage on avait sans le vouloir détruit son train.
Je pense que Tornswell a dû faire appelle à Doug pour lui fournir ces fleurs toxiques.
Nous connaissons que seulement son prénom, mais je suis sûr que Bellwether doit savoir son nom entier et même où il habite.
Demain il fallait que j'aille en parlé à Judy. Puis finalement, mes réflexions me donnèrent envie de dormir et je m'assoupissais.

Mon horloge me réveilla à 6h, je pressai sur le bouton d'arrêt puis je me levai. Judy ne semblait pas s'être levé, comme hier. Je me décidai alors de me rendre directement chez elle pour aller lui parler.
J'étais devant sa porte et je sonnais même si j'étais encore en caleçon, mais ça ne me dérangeais pas puisque personne dans l'immeuble ne se lève si tôt à part Judy et moi.
Après un long moment d'attente, la porte s'ouvrit enfin. Judy se tenait en face de moi, elle était encore en pyjama, et ses yeux étaient un peu rouge, signe qu'elle a dû pleurer la nuit dernière.

-" Bonjour Nick.", dit-elle d'une voix rauque.

-" Bonjour Judy, je peux entrer ?", dis-je.

-" Vas-y.", répondit-elle.

Son appartement avait à peu près les mêmes dimensions que la mienne mais en plus petite, sûrement pour qu'elle soit adapté à sa taille.
Elle s'asseya sur son lit et m'invita à m'installer à côté d'elle.

-" Tu voulais me parler de quoi ?", me demanda-t-elle.

Je savais qu'elle était encore touchée par ce qu'il s'est produit hier mais il fallait que je la raisonne sinon elle risquait de rester dans cette état là jusqu'à la fin de sa carrière.

-" Écoute Judy, il faut que tu tournes la page, tu sais, il y a encore de l'espoir.
Nous pouvons encore trouvé un vaccin contre cette maladie et pouvoir guérir tous les malades."

-" Nick, on ne sait même pas si il y en a vraiment un. Moi-même je ne sais pas si je pourrais continué à ce rythme."

-" Ne dis pas ça, toi-même au poste de police tu me l'avais dit. Nous sommes des policiers, nous nous entraidons tout en accomplissant nos devoirs. C'était tes paroles."

-" Je...je...", commença-t-elle à dire, mais je voyais qu'elle était au bord des larmes.

-" Et quoi qu'il arrive, je resterai toujours avec toi, lorsque tu auras besoin d'aide, je serai là pour toi. N'est-ce pas le rôle d'un partenaire ?"

Elle m'attrapa par la taille avec ses bras et elle laissa ses larmes coulés.

-" Je ne te laisserais jamais tombé, Judy, je te le promet. Oui, je te le promet.", lui dis-je en la serrant à mon tour dans mes bras.

Je vais devoir inscrire cette nouvelle promesse dans ma liste, je lui en ai fait tellement au cours du temps.
Je regardais l'horloge derrière elle et je remarquais qu'il était déjà 6h15, il nous restait encore peu de temps pour nous préparer et aller au poste.
Je desserais mon étreinte et je lui proposais en souriant :

-" Ok, je te propose qu'on fasse une petite course."

-" D'accord.", me répondit elle en essuyant ses larmes et en rendant mon sourire

-" Très bien, celui qui s'habille le plus vite possible et qui sonne à la porte de l'autre en premier a gagner. Et celui qui perd paye un café pour l'autre.

-" Ça marche !"

-" Alors c'est parti !"

Je quittai son appartement pour rentrer dans le mien mais je me rendis compte que j'avais oublié mes clefs sur mon bureau.
J'étouffais un juron, et je partais au rez-de-chaussé de l'immeuble pour voir la propriétaire, mais elle était absente.

-" Merde !", m'exclamai-je.

Il ne restait plus qu'une seule solution. Je sortais de l'immeuble tout en me cachant derrière des buissons et des poubelles pour éviter que les gens me voient en caleçon, puis j'arrivais vers la façade du bâtiment du côté où il y avait la fenêtre de mon appartement que j'avais laissé ouverte, au septième étage.
Je grimpais par la gouttière et commençais mon ascension.
Au moment où j'atteignais le cinquième étage, je voyais mon voisin vider un seau d'eau par la fenêtre et devinez quoi, j'ai eu le droit à un lavage express à l'eau froide.

Je pénétrai dans ma chambre par la fenêtre, tout trempé et je fonçai vers la salle de bain pour me sécher.
À l'instant d'après j'entendais Judy sonné à ma porte et me dire :

-" Nick, j'ai gagné ! Tu me dois un café !"

Je finissais de m'habiller rapidement, je pris les clefs de mon appartement cette fois-ci, et je sortais rejoindre Judy.
Elle me regardais avec un sourire moqueur et me dit :

-" T'es aussi rapide que ton ami Flash à ce que je vois."

-" Ouais, c'est bon, carotte, t'as gagnée.", dis-je d'un air déçu, mais au fond de moi, j'étais content que Judy est retrouvée le sourire.

Sur la route je lui parlais de mon plan à propos de retrouver Tornswell.

-" Tu es sûr qu'interroger cette tarée nous rapportera quelque chose ?", demanda-t-elle.

-" On ne sait jamais, après tout, le chef nous a chargé de poursuivre l'enquête, alors il vaut mieux essayer."

-" C'est vrai, tu as raison pour une fois mon stupide renard préféré.

-" Pfff..."

Nous arrivions au commissariat, Rico nous attendais comme d'habitude devant l'entrée. Je lui dit bonjour puis je lui exposai mon plan.

-" Ouais, c'est une bonne idée.", dit il, " ah oui... J'oubliais de vous dire qu'il n'y aura pas de réunion ce matin.
Le chef s'est absenté pour une affaire urgente, du coup on a champs libre."

-" Alors profitons en pour aller interrogé ce mouton.", dit Judy.

Nous entrâmes dans le poste de police qui était vide, il semblait que tout le monde soit mobilisé pour aller protégé la ville sauf nous.
Clawhauser était seul à la réception et avait l'air de s'ennuyer. Nous lui demandions les clefs de la cellule de Bellwether, qui nous les donna et nous partions en direction de sa cellule.

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