21. Un dernier combat

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Point de vue de Nick
Une heure avant l'assaut

La blessure de Judy m'inquiètais, mais il fallait que je garde mon calme pour ne pas désespérer et rester le plus rassurant possible aux yeux de ma protégée.

Je fixais la fiole bleu, je n'avais aucune idée de quel effet ça faisait de revenir à l'état sauvage, mais c'était la dernière solution pour nous en tirer de là. Je n'avais pas le choix, je ne pouvais pas faire le poids face à 6 personnes lourdements armés alors que je n'avais rien sur moi qui pourrait servir d'arme à part mes crocs et mes griffes. J'espèrais aussi que les renforts viendraient au plus vite nous aidés.

Je percevais le bruit des pas et la lumière projeté par les lampes de mes ennemis se rapprochés.
Je retirais le bouchon de la fiole et je buvais d'une traite son contenu.
L'effet ne fut pas immédiat mais je commençais à ressentir le vertige et je m'approchais du mur pour y prendre appui.

-" J'ai trouvé le renard !", cria une voix.

-" Attends, il a pas l'air d'être dans son état normal.", dit une deuxième.

Effectivement, je sentais la nausée venir puis la voix de Tornswell résonna dans la salle.

-" Tiens, mais c'est notre cher renard, alors et notre marché ?"

-" Voilà ton marché.", lui répondis-je en lâchant par terre la fiole vide.

-" Non... non, non, et NON ! Tu n'as quand même pas fait ça !?", cria Tornswell d'un air furieux.

-" Oh... Je ne me suis pas gêné.", parvins-je à dire en lui souriant.

Petit à petit, je constatais que mon corps commençait à agir seul et bougait sans que je lui en donne l'ordre. C'est comme si j'étais devenu un simple spectateur pendant qu'une autre personne le contrôlait. Je me sentais plus fort, plus rapide, mais j'avais une étrange soif de sang et de vengeance. Je me mettais alors à quatre pattes, les babines retroussés, et je grognais.

-" Qu'attendez-vous !? Tuez-le !", leur ordonna Tornswell qui se précipita vers l'unique porte pour s'échapper.

Ils pointèrent leurs armes vers moi, mais au même instant je bondissais sur une étagère qui se pencha dangereusement et s'écrasa sur la porte avant que Paolo est pu l'atteindre. Maintenant, personne ne pouvait ni entré, ni sortir de cette salle.

Je sautais vers une autre étagère pendant que les mercenaires tentaient de me touché avec les balles sortant du canon de leurs armes à feu. Puis j'atterissais au sol et profitais de l'obscurité pour me cacher.

-" Trouvé-le ! Ne le laissez pas s'approcher ! Vous deux, vous restez avec moi !", dit-il encadré par deux gardes puis les quatre autres partirent à ma recherche.

Ils restaient en groupe et se mettaient dos à dos pour surveiller leurs arrières, quant à moi, je n'avais qu'une seule envie, les voir mourir de la manière la plus cruel quelle qu'elle soit. Tous ces sentiments que j'éprouvais ne faisait parti que des effets secondaires de la maladie, donc je n'avais presque aucun contrôle sur moi-même.

J'étais tapi dans le noir, derrière une immense boîte en carton, et j'attendais silencieusement que les moutons arrivent. L'heure de la chasse avait sonnée, à présent, les rôles s'inversaient, les chasseurs devenaient les proies et le prédateur, le chasseur.

Je me déplaçais autour du petit groupe de quatre et faisais volontairement du bruit pour les attirés d'un côté puis attaquer de l'autre.
L'un d'eux avait justement le dos tourné, je le saisissais par son col et je l'entraînais à l'écart de son groupe qui continuait de me cherché pendant que le mouton essayait désespérément de s'échapper de mon emprise mais en vain. Je le jettais dans un coin et le mordais à la gorge avant qu'il est crié quoi que ce soit.
Lorsqu'il ne bougea plus, je détournai le regard et observai les trois autres qui venaient de remarqués que l'un d'eux avait disparu puis je répétais la même méthode de chasse jusqu'à ce que le dernier du groupe mourait.

Zootopie : -World War Zoo Où les histoires vivent. Découvrez maintenant