18. L'histoire de la cicatrice

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Point de vue de Nick

La blessure sur ma tête ne cessait de m'embrouillé, puisque quelqu'un m'avait frappé par surprise il y avait quelques instants.
Je sentais qu'on me tirait par les bras et qu'on me traînait par terre comme un sac poubelle. Ma vue était brouillée, je parvenais à tourner la tête à gauche, pour voir que Judy était inconsciente sur le dos d'un mouton.
Elle avait une légère bosse sur la tête mais sinon rien de grave, ce qui me soulageait en partie, par contre je ne savais pas où les gardes nous emmenaient. La douleur m'empêchait de réagir ou de bouger, je ne pouvais donc rien faire, puis je retombais dans les pommes.

J'entendais des voix m'appeler, elles me paraissaient lointaine. Je sentais alors un contact froid sur ma joue gauche et je finissais par ouvrir les yeux.

Tornswell se tenait devant moi, avec ça cicatrice symbolique et son regard de fou. Un couteau était plaqué contre ma joue, à la partie où je m'étais éraflé tout à l'heure.

-" J'espère que ça ne te fais plus trop mal maintenant.", me dit le savant fou, " À moins que tu veuilles que je presse un peu plus."

Il enfonça de quelque millimètre le couteau dans ma plaie ce qui m'arracha complètement de ma confusion. J'essayais de bouger, mais je me rendais compte que j'étais attaché à une chaise au côté de Rico, Judy et Doug qui étaient complètement éveillés.
Nous étions coincés dans une salle spacieuse éclairé par des néons et encadrés par plusieurs gardes lourdement armés. Au fond de la pièce, était accrochée une horloge qui indiquait qu'il était 22h30. J'ai dormi si longtemps !?

Paolo cessa d'appuyer et recula tout en me souriant, puis parla :

-" Je vois que vous ne lâcherez rien juste pour m'arrêter, mais vous ne pourrez rien faire contre moi.
Il est trop tard maintenant, dans une heure et demi, la bombe sera lâché."

-" Et comment compté vous, vous y prendre ?", dit Judy.

-" Grâce au lanceur, pardi ! Alimenté par de l'électricité, elle pourra lancé suffisamment loin la bombe pour atteindre le centre-ville.

-" Vous avez songé à vous-mêmes au moins ?", remarqua Rico.

-" Bien sûr, c'est pour cela que j'ai créer un antidote et que j'ai vacciné tous mes mercenaires, comme quoi, se sera nous, les animaux en laine, qui triompherons et dirigerons Zootopie."

Il piocha sur une table une petite fiole de couleur verte et nous la montra.

-" Voyez par vous-mêmes si vous ne me croyez pas, le but de votre enquête était aussi de le trouver n'est-ce pas ?
Eh bien c'est dommage, puisque vôtre
fin à vous, arrive dans très bientôt. Mais avant, je souhaiterais que vous assistiez au bombardement chimique de votre cher petite ville.
Oh... et en parlant de maladie, voici la dernière version de celle-ci.", révéla-t-il en nous montrant une fiole bleu, "Cette fois-ci, rien ni même les canidés ne pourrons stopper mon projet, eh oui... je suis parvenu à corriger la faille qui risquait de compromettre mes plans.
Mais se n'est pas tout, cette unique et dernière version de la maladie boostera les capacités des infectés, que ce soit leurs force, leurs ouïe ou leurs vue, elle leur permettra de contaminer plus rapidement même si leur soif de sang ne changera pas."

-" Pourquoi faire tout ça ?", dis-je.

-" Par ce que ce monde est mal fait ou plutôt mal peuplé, ou bien mal dirigé.
Il faut recommencer tout depuis le départ, c'est-à-dire, depuis la vie sauvage. Il faut laisser une seule et unique espèce dirigé ce monde, les laineux comme vous nous surnommés dans cette société mal fichue.
Vous voyez cette cicatrice sur ma joue ? Je vais vous raconter comment je me la suis faite."

Zootopie : -World War Zoo Où les histoires vivent. Découvrez maintenant