Fragments de miroir [BTS-Jinkook]

6° fragment de miroir

J'avais plaqué ma bouche sur celle de Taehyung. J'avais osé. Et c'était divinement bon, ses lèvres si douces avaient un goût fruité. Plaqué contre la porte, Taehyung ne semblait pas protester, ses lèvres autre fois immobiles, se mirent à se mouvoir contre les miennes et je sentis sa langue caresser délicatement les miennes. J'ouvris la bouche, en un soupir d'aise, et je sentis sa langue rejoindre la mienne, s'enroulant tout autour et continuant de la caresser. Il passa ses mains dans mes cheveux qu'il agrippa avec fermeté. J'avais mes mains posées sur ses hanches, puis je vins les passer sous son tee-shirt, caressant sa peau douce et fraîche. Je le sentis frissonner et je lui griffais sauvagement la peau quand je le sentis mordiller ma lèvre inférieur. Mais l'air venait à manquer.

Je me décollais de Taehyung, venant coller mon front au sien, tandis que nous reprenions péniblement notre souffle. Nos lèvres étaient rosies et enflées. Ses mains quittèrent mes cheveux pour venir descendre doucement sur mon torse, agrippant ma chemise. Il n'osa me regarder, et je vis ses joues s'empourprer timidement.

- Taehyung... Susurrais-je, venant nicher ma tête dans son cou.

Je l'entendis soupirer d'aise, à mesure que je posais mes lèvre doucement sur sa peau, tel un papillon se posant sur une fleur qu'il voulait butiner au soleil.

- Je crois avoir la réponse à ma question... Poursuivis-je, faisant remonter mes mains le long de sa colonne vertébrale, traçant des spirales sur son épiderme.

- Ah... Seokjin...

- Taehyung...

Je stoppais mon acte, puis vins prendre son visage entre mes mains.

-Taehyung je voulais savoir si...

On toqua subitement à la porte, me stoppant dans ma phrase alors que je m'apprêtais à dire quelque chose d'important à celui avec qui je venais de partager le baiser le plus torride de ma vie. c'était différent d'avec Jungkook. Avec Jungkook, c'était électrique, comme si des millions de décharges parcouraient mon corps sans que je ne puisse y mettre fin. Avec Taehyung, se fut différent. Il y avait un feu hardent qui avait prit possession de mon être intérieur, et c'était magique et délicieux.

- Les enfants! Entendis-je ma mère déclarer, le repas est prêt, vous pouvez descendre!

Je me décollais timidement du corps de mon ami et je vins attraper un de tes doigts fins à l'aide de mon petit doigt, liant nos mains de cette manière simple et discrète. Il me lança un regard fugace, avant de le détourner presque aussitôt. Puis un fin sourire pris place sur ses lèvres que je rêvais de posséder de nouveau. J'ouvris lentement la porte, comme voulant stopper le temps et ralentir notre séparation. C'était frustrant, de ne pas savoir ce que Taehyung pensait à ce moment précis. Avait-il aimé notre baiser, cet échange, comme je l'avais aimé? En voulait-il plus? Et surtout, était-il prêt à poursuivre cette histoire qui venait de débuter non par sur un coup de tête? Car au fond, cette idée commençais à me trotter dans l'esprit. J'y avais songé, pensant au fois devenant de plus en plus nombreuses où Taehyung avait su produire des frissons dans tout mon corps et faire chavirer mon cœur. Je m'étais dis qu'en lui demandant de m'embrasser pour m'apporter une réponse sur ma dite homosexualité, s'il s'avérait que j'appréciais cela, je comptais lui demander d'essayer avec moi... C'était fou, je le concevais. Tout était précipité depuis que j'étais sur ce nouveau territoire. Tout.

Nous descendîmes les escaliers et allâmes nous asseoir à table, l'un en face de l'autre. Jungkook s'assit à mes côtés, en face de ma mère, et Woobin en bout de table. Je lançais de discrets regards à Taehyung, qui les évita en rougissant. Puis je sentie une jambe glisser contre la mienne. La sienne. Je souris timidement, puis tenter de me mêler à la conversation comme si de rien n'était. Mais nous continuâmes en secret nos jeux de jambes sous la tables, à l'abris des regards indiscrets. Puis je sentis une main sur ma cuisse. Levant le regard de mon plat, je vis Jungkook me lancer un regard perfide, avant de glisser un papier dans le creux de ma main. Je le déroulais discrètement et lus: