Chapitre 5

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Nous nous étions assise toute les deux sur les tabourets de la cuisine quand Hedda s'était réveillée, encore bouleversée mais pouvant désormais faire face à la situation, ou du moins arrêtée de pleurer.

Je lui avais proposé de faire du café pour que nous puissions discutée de ce qui s'était passé avec Laure et c'est comme ça qu'a cette instant j'étais débout devant la cafetière entrain d'essayé d'abordée des sujets banal pour détendre un peu l'atmosphère.

- Et voilà, mieux que chez Starbuck. lui dis-je en lui tendant son café.

Elle bu aussitôt une gorgée et grimaça, se qui me fit esquisser un sourire.

- Je ne pensais pas que l'on pouvais faire pire qu'eux ! C'est infecte !

- Pourquoi personne le café noir ? rigolais-je.

- Parce que le café est fait pour qu'on y rajoute du sucre et du lait, voilà pourquoi !

Je la regarda se dirigée vers le frigo pour en sortir du lait et bientôt une pierre de sucre vient elle aussi agrémentée son café.

- Qu'elle profanation ! lançais-je d'un ton que je voulais désespéré.

Hedda me répondit par un sourire satisfait en buvant une nouvelle gorgée et en s'exclamant:

- Ah voilà ! Ca c'est du cafe !

- J'avais fait la moitié du travail. marmonnais-je avec un sourire.

Elle rit et je fut heureuse de voir que j'avais réussis à lui changer les idées. Mais je savais qu'il fallait que nous crevions tout de suite l'abcès sur ce qu'il était arrivé, plus on attendrait et plus ce serait dure et moins elle aurait envie d'en parler.

Pendant quelque seconde elle resta debout devant le plan de travail, puis se rassis sur sont tabouret en soupirant.

- Alors, raconte moi.

Les minutes s'écouleraient doucement presque au rythmes du son de la voix de Hedda. Elle me fit le récit depuis le début du jour ou elle s'était rendue compte qu'elle était amoureuse de sa meilleurs amie à ce matin.

Le son de sa voix ce casser parfois, et lors de ses moments j'avais peur qu'elle replonge et se remette à pleurer mais elle tient bon car au fond elle avait besoin de se confier, elle devait se déchargée de se secret qui l'avait hantée tant d'année.

Je ne pouvais qu'être attristée de combien elle avait pu souffrir, être si proche de quelqu'un que l'on aime à se point et ne jamais pouvoir lui avoué, avoir peur que chacun de ses gestes puisses trahir ses sentiments. Pendant cinq ans, elle avait enduré de voir Laure changeait de petits amis, Hedda l'avait soutenue à chacune de ses déceptions amoureuse, elle avait toujours était là pour elle peut importe ce qu'il arrivait, peut importe l'heure ou l'endroit ou Laure tombé pour pleurer.

Hedda avait était là. Toujours.

Ce matin, la blonde avait décidé de lui confier son secret, lui dire enfin ce qu'elle ressentait. Toute la soirée, elle avait réfléchis à comment elle pourrait lui dire et avait cru trouvé la bonne solution en l'embrassant dans un moment de complicité. Malheureusement cela avait tourné court: Laure s'était vivement reculée et l'avait giflée assez fort pour qu'a l'instant encore la marque de ses doigts soit imprimée sur la joue d'Hedda.

Le message était clair. Et je craignais bien que leurs amitié soit terminée, de tout manière ce n'était pas une amitié qu'Hedda voulait. Comment aurait-elle pu faire comme si rien ne s'était passé et continuer à soutenir Laure alors qu'elle l'avait repoussée ?

L'amour ne se commande pas ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant