Chapitre 12

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Point de vue externe :

Ce jour là, le ciel était grisâtre, couleur cendre. Des feuilles tombaient à terre, et là, s'emmêlant à la boue, formaient un terreau glissant. Un vent glacé court par les allées. Le sol est feuillu, crépitant à chaque pas des passants.

L'hôpital était calme, sans voix. Pas un bruit, pas un son. Toute vie y était éteinte. Les parents du pauvre jeune garçon avaient les yeux rouges à force d'avoir pleuré. Leurs visages étaient pâles. Leurs cheveux étaient hirsutes. Leurs regards étaient vides.

Il était désormais le matin. Le couple avait veillé toute la nuit à pleurer leur fils. Leur manque de sommeil avait causé l'apparition de cernes en-dessous de leurs yeux.

Deux bons amis de leur fils étaient passés quelques heures plus tôt, pleurant les larmes de leurs corps, une fois qu'ils eurent appris la triste nouvelle :

Un jeune garçon aux cheveux d'un blond foncé pleurait son meilleur ami avec lequel il avait vécu tant de choses depuis son plus jeune âge. Il avait gardé espoir que ce moment n'arriverait jamais. Mais rien ne peut changer le destin. Il avait enfin compris qu'il n'avait plus en quoi croire. 

Une belle fille aux yeux bleus comme le ciel et aux cheveux noirs comme l'ébène pleurait ce garçon qu'elle avait tant aimé. Elle aurait tant aimé le serrer dans ses bras.

Or, les parents du jeune Thomas, voulant épargner ses deux amis de la monotonie de ce lugubre et déprimant endroit, les avaient priés de quitter l'hôpital.

Le mari entoura sa femme qui ne cessait de larmoyer de ses bras réconfortants, lui chuchotant des mots doux à l'oreille pour l'apaiser. C'était trop difficile à croire pour eux. Leur fils, le fruit de leur amour, serait-il défunt ?

Trois infirmières accoururent vers la chambre du garçon, apportant du matériel, sous l'ordre du médecin. Mais que se passait-il ?

Une quinzaine de minutes plus tard, le médecin sortit de la chambre et se dirigea vers le couple déprimé et accablé. Une fois à leur hauteur, celui-ci toussota pour attirer leur attention et dit :

- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.

N'ayant pas la force de prononcer le moindre mot, le couple continua à regarder le médecin afin qu'il poursuive sa discussion et qu'il se mette à leur expliquer ce qu'il avait à dire.

- Bon, et bien, la bonne nouvelle est que votre fils n'est pas mort.

Les yeux du couple s'écarquillèrent.

- Et la mauvaise nouvelle ? demanda le père.

- Le cœur de votre fils bat toujours. Cependant, il est plongé dans un profond coma. Mais il a de fortes chances de survivre. Il faut juste être patients.

Les parents du jeune garçon garderaient espoir. Thomas Jones allait vivre.

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