The last descendant.

Chapitre 4 : again and again.

* FLASH BACK *

    Mal de tête, vertige, sueur froide, les voix autour de moi accentuées. La première fois que j'avais ressenti ces sensations j'ai cru que mon cerveau allait exploser et que j'allais tout simplement tomber au sol et de ne plus pouvoir jamais me relever.

La première fois que cette "crise" était arrivée j'étais encore au collège il me semble. J'étais dans le couloir de mon école et tout d'un coup j'avais ressenti tout ça. C'était arrivé tellement soudainement, sans que je m'y attende, sans que je n'ai le temps de m'en rendre compte en fait.

Je m'étais alors appuyée sur le mur le plus proche d'une main . Je m'étais dis qu'il fallait que j'attende un peu, de reprendre mes esprits, de me calmer et de bien respirer mais rien n'y faisait c'était pire. Je ne savais pas pourquoi mon corps me faisait subir ça, j'avais légèrement pensé que c'était parce que je n'avais rien mangé le matin même, mais ces sensations étaient bien trop forte pour une telle raison.

À ce moment il n'y avait personne autour de moi mais je savais que la sonnerie de fin de récréation allait bientôt sonner alors il fallait que je fasse quelque chose pour que personne ne me voit dans cet état là. Mais c'était bien trop tard, mon corps menaçait déjà de me lâcher et je sentais mes jambes trembler et la dernière chose que je me souvenais c'était mon corps qui tombait lourdement sur le sol froid.

* * *

L'hôpital. Sans même ouvrir les yeux je savais que j'étais à l'hôpital, je connaissais cet odeur que je détestais à chaque fois que j'ai dû y aller pour n'importe quelle raison.

Mon corps était engourdis et mes maux de tête c'était calmé mais j'avais du mal à ouvrir mes yeux, mais en les ouvrant très lentement la première personne que j'ai vu à mon chevet c'était ma grand-mère. Elle me souriait tristement tout en se levant pour s'approcher de moi.

- Comment tu vas ? demandait-elle.

- Mieux, enfin je crois, répondais-je avec difficulté.

Ma bouche était particulièrement sèche.

- Tu as eu des vertiges, des maux de tête et tout le reste, n'est-ce pas ?

- Oui, disais-je tout en soupirant.

- Eh bien tu te doutes sûrement de pourquoi..

- Mes pouvoirs.

Elle hochait la tête :

- Je ne veux pas t'inquiéter et te répéter toujours la même chose, et tu le sais très bien, mais tu sais que ça va être de pire en pire.. Et plus fréquemment.. insistait-elle.

- Je sais.

Je détournais la tête et une larme roula sur ma joue.

* FIN DU FLASH BACK *

Tyler me rattrapait tandis qu'il passa une main autour de ma taille pour me soutenir. Toujours ces mêmes sensations et j'y étais habituée maintenant, ce n'était plus ma première crise malgré qu'à chacune des fois ça me surprenait toujours.

- Tyler.. J'ai besoins d'aller aux toilettes, s'il te plaît..

- Tu es sûre ? Je peux appeler quelqu'un et..

- Non je t'assure, c'est bon. J'ai juste besoins d'aller aux toilettes, lui affirmais-je.

- Très bien, je t'aide.

Je passais un bras autour de ses épaules pour me maintenir et m'empêcher de tomber. J'avais l'impression que les toilettes étaient tellement loin alors qu'elles n'étaient seulement à quelques mètres et la foule était tellement oppressante et étouffante.

On arriva avec soulagement devant la porte des toilettes :

- Appelle-moi si tu as besoins d'aide, je reste à côté.

Je le remercia d'un sourire forcé et je rentrait enfin. Je n'entendais pratiquement plus la musique, seul les vibrations des instruments persistaient. Après avoir fais ces innombrables crises, ma grand-mère avait dû m'apprendre à les contrôler. Je m'asseyais sur le sol carrelé en me faisant glisser le long de la porte avec le soulagement d'être enfin seule. Elle m'avait apprit qu'il fallait que j'aille dans un endroit calme et que je reprenne le contrôle, que je me vide la tête, que je ne pense à rien, ne pas paniquer.

C'était difficile puisque je réfléchissais tout le temps à tellement de choses. Je prenait ma tête dans mes mains et ne pensait plus à rien.

J'étais restée de longues minutes, seule, dans la même position sans bouger d'un poil. Mes vertiges étaient partit lentement mais mes maux de tête persistaient. Je voulais juste rentrer chez moi et me recroqueviller dans mon lit toute seule.

Lorsque que je sortis des toilettes je voyais Tyler appuyer sur le mur à côté qui m'attendait, dès qu'il me vit il se précipita pour me parler :

- Lana, ça va mieux ? Tu veux quelque chose ?

Je souris à l'attention qu'il me portait :

- Non ça va, je veux juste que tu me raccompagnes si ça ne te dérange pas.

- Alors on y va.

Je le remercia infiniment à l'intérieur et il me prit la main tandis qu'on essayait de se frayer un chemin à travers la foule.

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