The last descendant.

Chapitre 7 : Eston.

    Cette semaine avant mon départ avait été très rapide, comme si le temps était contre moi, alors que tout ce que je voulais c'était retarder ce départ le plus possible mais rien n'y faisait tout était en ma défaveur.

J'avais enfin finis de boucler ma valise, je ne savais même pas moi-même comment j'avais pu la fermer avec tout ce que j'avais pris et j'avais l'impression que ce n'était pas assez encore.
Je réglais quelque derniers petits détails quand une voix se fit entendre dans le couloir :

- Lana, tu es prête ? Madame Laine t'attend !
Ma mère est toujours aussi stressée, j'avais l'impression qu'elle était encore plus stressée que moi pour tout dire.
Je descendais les marches quatre à quatre pour ne pas la faire attendre davantage.

- Ah enfin Lana ! S'écria ma mère.
Ma mère était dans tout ses états comme à chaque "événement" important.

- Maman où est Kassandra ? Il faut que je lui dises au revoir avant de partir, demandais-je.

- Kassandra, mais... Madame Laine prit la parole mais ma mère la coupa :

- Euh.. Kassandra est chez une amie.. Stéfanie, je crois..

Je fronçais les sourcils, elles avaient été très bizarre toutes les deux quand je leur ai parlé de ma soeur, enfin je n'avais pas vraiment le temps de m'attarder dessus.

- Bon tu lui diras au revoir de ma part mais sinon je l'appellerais à mon arrivée, disais-je perplexe.

Elle acquiesça tout en me souriant et s'approcha pour me prendre dans ses bras :

- Tu vas beaucoup nous manquer, tu sais, mais n'oublie pas de nous appeler quand tu es installée..

* * *

C'était madame Laine qui me prenait en charge tout au loin du voyage jusqu'en Finlande, ce qui me rassura un peu puisque j'ai eu le temps de la connaître et je l'appréciais beaucoup.

Arrivée à l'aéroport, après nous avoir enregistré, et fait toutes les choses habituelles, nous n'avions pas le choix que de patienter. Nous discutions de choses ici et là quand madame Laine s'arrêta de parler et semblait fixer quelque chose. Ou plutôt quelqu'un :

- Madame Laine.. Vous allez bien ? Qu'est-ce qui se passe ? Demandais-je.

En suivant son regard je m'apercevais qu'elle regardait un homme, il avait l'air jeune et était brun aux yeux très bleus, il était très mystérieux et j'avais l'impression qu'il essayait de se cacher ou d'éviter quelqu'un en se camouflant sous des vêtements noirs. Il avait dû se sentir observé puisqu'à présent il fixait madame Laine à son tour, j'avais à peine tourner la tête pour la regarder que l'homme avait disparu.

- Rien. Rien du tout Lana, me disait-elle en me souriant.

Cette scène avait duré seulement quelque secondes et pourtant elle m'avait semblé durer une éternité.

* * *

Le trajet en avion avait été plutôt court mais assez agitée. Heureusement il n'y avait que deux heures de décalage avec Londres.
Il faisait un peu plus froid qu'à Londres mais ça allait tant que ce n'était pas l'hiver.

La ville d'Helsinki était plutôt sympathique et jolie mais nous n'avions pas vraiment le temps de nous attarder.

- Ne t'inquiète pas Lana, je te ferais visiter Helsinki, disait-elle en rigolant légèrement en me voyant observer un peu partout.

- Merci. Et, hum, à combien de temps votre établissement est de la capitale ?

- Oh, seulement 20 mins.

Pendant le chemin j'étais restée silencieuse, trop occupée à observer le paysage qui devenait de plus en plus désert mais tout aussi jolie, en s'éloignant de la ville.

- Bienvenue à Eston ! L'établissement dans lequel tu vas vivre, s'exclama madame Laine.

Elle se gara sur un petit parking juste à côté d'une grande bâtisse en pierre, qui semblait datée au moins des années soixante et qui était usée par le temps mais qui tenait toujours debout. Autour il y avait seulement quelques habitations mais pas un chat dans les rues, ce qui rendait le cadre un peu effrayant.

- Tu viens ? Me questionna madame Laine qui m'attendait.

Elle me faisait entrer par la grande porte d'entrée du bâtiment mais avant même que je ne puisse observer ce nouvel environnement une dizaine d'adolescents me scrutaient ce qui me mit de suite mal à l'aise. Mais parmis toutes ces personnes il y avait ma sœur qui me regardait tout aussi étonnée que moi, au milieu de filles qui devaient être ses amies.
Mon arrivée commençait très bien apparement.

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