Tu n'es rien pour moi. {DYLMAS}

Chapitre V

Je me réveille avec une horrible migraine. Dylan dort toujours, ses bleus varie maintenant vers le violet et une légère croûte c'est formé au coin de sa bouche.

Je me lève, m'asseyant sur le bord du lit, je tiens ma tête dans mes mains, elle me semble tellement lourde...
Restant dans cette position pendant quelques minutes, je me décide tout de même, de me lever pour me diriger vers la salle de bain.

Arrivant à l'intérieur de la pièce, j'enlève mon caleçon et le lance dans le bac à linge sal. J'ouvre les portes de la douche, allume l'eau chaude et laisse les goûtes ruisseler sur mon corps.

La chaleur de l'eau détend mes muscles engourdi par la soirée d'hier.
Je masse mes tempes pour calmer mon mal de crâne, en vain... j'ai l'impression que ma tête pèse une tonnes..

Soudain, j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir et j'aperçoit la silhouette de Dylan qui enlève tranquillement son bas, il se dirige vers la douche et l'ouvre violemment sans aucune pudeur.
Par réflexe je cache mon sexe dans mes mains et lui hurle dessus:

-HEY !

-Quoi, je t'es déjà vue nue tu sais ! Me dit-il d'un air blasé.

Sans que je puisse faire quoique ce soit, il rentre dans la douche. Cette dernière est assez étroite, ce qui fait que nous ne sommes qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Nos corps son presque collés... Je décide de me mettre dos à lui, je ne veux pas qu'il me voit rougir.

Et puis pourquoi suis-je gêné ?!

D'un coup je sens sa tête tomber sur mon dos, sa chevelure brune me chatouille un peu.

-Lave-moi Tommy.. Me dit-il d'une voie fatigué.

Je ne réagis pas à ce qu'il vient de me dire, je reste simplement figé, mais je le sens insisté en me poussant légèrement avec sa tête, ses bras viennent s'enrouler autour ma taille. Mon visage doit ressembler à un tomates a présent.

-Thomas s'il te plaît, lave moi. Répète-t'il en gémissant.

Je me retourne, ce qui le fait se relever. On se fixe du regard, ne disant rien. Il a l'air fatigué, ces cernes énorme sous ses yeux noisette en témoignent.
Ses cheveux bruns son légèrement mouillé par l'eau qui coule au dessus de nos têtes.

Il est vraiment sexy, même avec tout ces coups sur le visage. Je peux sentir son sexe durcir sur ma jambe, ce qui m'excite beaucoup..

-C'est toi qui vient m'importuner pendant ma douche, c'est à toi de me lavé. Lui rétorquais-je sur un ton de défi.

A ces mots un sourire s'installe sur le visage fatigué de mon cadet. Ses bras, toujours serrer autour de ma taille se resserre, pour coller nos corps ensembles. Il prend le savon et commence doucement à caresser chaque parti de mon être avec.

Je ferme les yeux pour mieux sentir la douceur de chaque touché. Ma tête a arrêté de me faire souffrir.

Il n'a jamais été aussi doux, je ne sais pour qu'elle raison il se comporte comme ça pour l'instant, mais j'aime ca.. J'aime énormément... Je l'aim...

Qu'est-ce qui me prend de dire ca ?! Je ne l'aime pas, je n'aime personne !

Je le bouscule pour qu'il me lâche, il me regarde d'un air inquiet, mais je ne lui donne aucune explication à ce que je suis entrain de faire.
Je me rince à toute vitesse et essaye de sortir de la salle de bain, mais il m'agrippe soudainement le bras, si fort que je n'arrive pas à me défaire de sa poigne. Je me retrouve collé à la porte, Dylan au dessus de moi, m'emprisonnant avec son corps.

-Qu'est-ce qui t'arrive Thomas ? Me demande-t-il en fronçant les sourcils.

-Rien, lâche moi tu me fais mal !

-Tu te comportes bizarrement depuis hier !

-Toi aussi !

-Je ne voie pas en quoi ?!

-POURQUOI TU MA DIT "JE T'AIME" ALORS ?! Lui dis-je en lui hurlant à la gueule.

Un silence s'installe entre nous, ses yeux son devenus plus sombres, il ne me regarde plus, il a baissé la tête et à desserrer son poing de mon poignet.
Il finis tout de même à briser le silence, en me disant:

-Parce que.. Je t'aime.

Je le regarde, sans rien dire, je n'arrive de toute façon pas à prononcer quoique ce soit.
Mes pensées deviennent subitement sombres, mes poings se referment sur eux même, mes phalanges sont à présentes blanches.

Je ne l'aime pas ! Je ne l'aimerais jamais, je suis son plan de cul pas son amourette ! Je n'es pas envie de faire ma vie avec lui ! Il n'es rien pour moi ! Il n'est rien ! RIEN ! RIEN !

-Pas moi. Finis-je par dire dans le plus grand des calmes.

À suivre...