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La silhouette


J'avais fini par me calmer et j'avais faussement supplié la femme, que je venais de baiser, de pardonner mon ardeur. Elle avait crié, supplier, mais je m'étais enfoncé en elle encore et encore, jusqu'à ce qu'elle me fasse enfin jouir.

Pour me faire pardonner, j'avais joué les amoureux, en lui expliquant que ce mois sans la voir, avait été beaucoup trop pour moi et que je ne pouvais plus supporter cette distance entre nous et évidemment, elle m'avait pardonné et on avait même remit ça, enfin, j'avais plutôt comblé sa chatte, dans l'espoir d'éviter d'avoir des ennuis. Mais à vrai dire, j'avais bien failli la tuer. Lorsque j'étais durement en elle, j'avais cédé et attrapé son cou. J'avais serré au point qu'elle avait manqué d'air, puis j'avais brusquement réalisé que je ne pouvais pas me permettre d'avoir un cadavre sur les bras.

J'avais relâché mon emprise et m'étais excusé une fois de plus, mais ce qu'elle ne savait pas, ce que je n'allais plus jamais la revoir. Ce serait beaucoup trop dangereux, pas pour elle, car on devait tous mourir un jour, mais pour moi, car je devais finir ce que j'avais commencé avec ma rose sauvage. Cette matinée avait au moins eu le loisir de bien me vider et de faire que je me sente un peu moins sous pression, mais jusqu'à quand ?

Je m'étais douché à l'eau glacée et j'étais retourner dans ma cabane de guet, surprit qu'Angélique se lève aussi tard, car ce n'était vraiment pas dans ses habitudes, mais de tout évidence, beaucoup de chose étaient en train de changer. Surtout lorsque je l'avais suivie jusque chez Dugrand. Un sourire plutôt niait s'était former sur mes lèvres. Elle allait bientôt arriver. Désormais, ce n'était plus qu'une question de jour.

- Mais qu'est-ce que tu viens foutre ici ? Pensais-je en la regardant s'installer dans ce restaurant de pacotille, sur Annemasse.

Ce n'était pas du tout son style et d'ailleurs, à part la cuisine d'Henri, elle ne mangeait pas grand-chose et sur ce point, je la comprenais, car j'avais mangé dans son restaurant d'innombrable fois et sa réputation n'était plus à faire. Jamais, je n'avais mangé d'aussi bonne pates de toute ma vie.

J'avançais en direction du restaurant en baissant la tête, prenant une démarche nonchalante, afin qu'elle ne me remarque pas et m'installait à la terrasse, dos à elle.

Le serveur arrivait et je fronçais les sourcils, surprit de le reconnaitre, car je l'avais vu quelque heure plutôt, en train de servir un jambon beurre, à ma rose sauvage. Je commandais une bière et échangeait quelques mots avec lui.

Je la connaissais mieux que personne et il n'y avait qu'une seule et unique raison, pour qu'Angélique Delmare s'intéresse à un type comme lui. Je soupirais, car cette pensée me faisait clairement frémir de plaisir. Je sirotais tranquillement ma bière et payais avant de repartir comme j'étais venu et de me planquais au coin d'une petite rue.

- Bon sang, Angie. Pensais-je en remarquant sa tenue.

Elle avait vraiment mis le paquet, comme si elle avait besoin du moindre artifice, pour faire bander un mec. J'inspirais profondément et serrait les poings. Je me sentais mieux, alors ce n'était pas le moment de laisser mon esprit vagabonder.

Après avoir bu son café, elle fit signe au serveur, avant de sortir et de se diriger vers son Honda. Décidément, elle voulait vraiment le faire craquer. J'eu presque pitié de lui, car au contraire de moi, il ne connaissait pas son secret le plus sombre.

Je sortais mon téléphone, activais le GPS que j'avais installé sur sa moto, qui se trouvait non loin de là et après quelques minutes, elle se mit en mouvement. Un sourire carnassier se dessinait sur mes lèvres, lorsque je vis le point rouge, tourner à gauche au rond-point, puis une seconde fois à gauche avant de s'immobiliser. Elle était revenue au restaurant, mais par l'immeuble, qui se trouvait derrière. Je léchais mes lèvres de plaisir. Cette femme était devenue ma damnation.

Mais je devais en profiter pour retourner à la maison de vacances, afin de fouiller les lieux et trouver ce que lui avait donner ce maudit flic, en espérant qu'un indice suffisamment flagrant la mène à moi.

- Où je pourrais tout aussi bien y inscrire mon nom. Pensais-je en rigolant et en regagnant ma moto.

J'entrais dans la maison en callait mes baskets contre la porte, plus par habitude, qu'autre chose. Je regardais mon téléphone et elle n'avait toujours pas bouger. Je me baladais dans son salon, m'installais dans l'un des fauteuils en cuir. Je connaissais le moindre recoin de cette maison, même ceux qu'elle croyait pouvoir me cacher. Il n'y avait pas besoin d'être un génie, pour découvrir que l'armoire de sa chambre avait un double font. Cachette plutôt précieuse, vu les objets qu'elle y glissait.

Quand elle venait ici, la moindre parcelle d'air sentait son parfum de rose enivrant. Personne n'aurait assez d'une seule vie, pour comprendre l'énigmatique Angélique.

- Ma petite rose sauvage. Murmurais-je en me dirigeant vers sa chambre.

J'ouvrais la porte et restait figé sur place. Sa serviette de bain trainait sur le sol, alors qu'elle était encore humide. Dans un coin, elle avait jeté ses vêtements et son lit ressemblait à une zone de guerre. Je levais les yeux au ciel et obligeais mes jambes à me diriger vers mon objectif. J'enlevais le double fond, attrapait le carton et le déposais sur la vieille coiffeuse de sa mère. Non pas que j'étais devin, mais le prénom de Ludivine était gravé dessus.

Après quelques instants, je soupirais de colère et faillit balancer mon poing contre le mur. Ce connard ne lui avait rien donner de concret. Il manquait des photos, plusieurs témoignages et putain, il avait carrément griffonné sur certaines pages, pour que l'on ne puisse pas lire certains détails.

- Bon sang, j'aurais dû le tuer ! Grondais-je. A quoi peut bien me servir ce connard, s'il ne m'amène pas ma rose sauvage. Bordel de merde.

Je pestiférais à plusieurs reprises, avant de tout remettre soigneusement à sa place, non sans remarquer que les deux objets précieux de mon Angélique, n'était pas dans le double font. Tout ma colère s'envolait d'un coup et un sourire niait ce dessinait sur mes lèvres. Je soupirais longuement et finissais par m'allonger sur son lit. Son odeur enivrante berçant soudain mes pensées. J'attrapais son livre préféré, que j'avais lu une centaine de fois et lisais la page, qu'elle avait laissée ouverte.

 J'attrapais son livre préféré, que j'avais lu une centaine de fois et lisais la page, qu'elle avait laissée ouverte

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- C'est ce que tu es... une véritable déesse et tu ne perds rien pour attendre.

Alors que j'approchais ma main de mon entre jambe, mon téléphone vibrait et je me relevais. Je remis le livre à sa place et passait ma main sur ses draps pour effacer ma marque, avant de sortir mon téléphone et de constater avec un sourire carnassier, qu'elle en avait enfin finit, avec Annemasse.

Sans attendre, je descendais à la cuisine, enfilais mes baskets et sortait de la maison, avant de remonter dans la cabane. Je sortais mon sac de couchage et m'installais confortablement. Il fallait que je trouve un moyen. Un moyen sur de l'amener jusqu'à moi et après seulement quelques minutes, je glissais doucement dans le sommeil, bercer par les gémissements que finirait par faire, ma petite rose sauvage.

TRIEB TOME 1 (DARK THRILLER) (TERMINE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant