Secret {Z.M}

40%: Révélation...

*Flash-back- six jours plutôt*

  Quelle idée j'ai eu de me remettre au sport, j'avais oublié à quel point ça peut faire mal les courbatures. J'ai fait la connerie de suivre Lénah dans sa nouvelle lubie et puisqu'elle ne voulait pas essayer toute seule je me suis retrouvé à faire du yoga. A première vue ça a l'air très facile mais dès qu'on en fait on comprend vite qu'il faut être extrêmement souple, chose que visiblement  je ne suis pas.

  M'extirper de ma voiture est un vrai supplice. A travers les vitres de la porte d'entrée du hall de l'immeuble j'aperçois Zayn ouvrir sa boite aux lettres. Un sourire se dessine sur mes lèvres du au souvenir de la veille. Le vent frais qui se propage lorsque j'ouvre la porte d'entrée fait retourner mon brun dans ma direction.

-Coucou, dis-je avec un sourire en m'approchant de lui pour déposer un baiser sur ses lèvres.

-Salut, répondit-il d'une manière inhabituel. 

  Je me  décale légèrement surprise. Il n'est pas comme d'habitude. Quelque chose cloche. Mon brun paraît froid quelque peu distant. Il n'as pas répondu au baiser que je lui ai donner ce qui est étrange de sa part.

-Ça va pas ? demandais-je plutôt inquiète.

-Si si ça va, tous va bien, répondit-il en passant une mais dans sa barbe.

-T'es sur, tu as l'air bizarre, dis-je en montant les escaliers avec Zayn qui me suit.

-Si je te dis que ça va c'est que ça va, merde.

  Je m'arrêta brusquement à l'entende du ton méchant que vient d'employer Zayn à mon égard. C'est la première fois qu'il me parle de cette manière et je dois avouer que cela me blesse.

-Excuse moi de tenir à toi et de m'inquiété pour toi, mais promis la prochaine fois que tu ira pas bien compte pas sur moi.

-Tenir à moi ? Mais t'es sérieuse, j'y crois pas comment tu as pu ne rien voir ?

-Ne pas voir quoi ? De quoi tu parles, Zayn ?

  Nous étions arrivé à notre palier, chacun dos à sa porte.

-De nous. Je vois pas comment tu as fait pour ne pas t'en rendre compte...

-Me rendre compte de quoi, Zayn ? le coupais-je avec détermination.

-Qu'il n'y a rien entre toi et moi, que je t'ai manipulé depuis le début pour pouvoir couché avec toi. Mais tu sais quoi j'en ai marre d'attendre, j'arrête la comédie. Tout est fini entre nous.

  Mon cœur se resserra avant de se briser en mille morceaux. Dès le début de son récit des larmes avaient pris possessions de moi. Je voulais resté digne face a cet enfoiré donc je fessait tous mon possible pour ne pas les laisser couler. Faire une scène, crier ou hurler contre lui ne servirai à rien.

-Tu n'es qu'un putain d'enfoiré manipulateur, je continua j'avais le besoin de lui sortir ces quatre vérités. Je te félicite tu as extrêmement bien joué la comédie, je n'y ai vu que du feu. J'ai vraiment cru que ce qu'il se passé entre toi et moi était réel. Si tu savais comme j'ai honte de m'être ouvert à toi. De m'être confié à toi. De m'être révélé à toi. J'ai honte d'être tombé amoureuse d'un moins que rien comme toi, prononçais-je avec véhémence. Suite à cette phrase sa respiration se bloqua un instant. Oui je suis tombé amoureuse de toi, une larme coula, tu n'as peut-être pas réussit à coucher avec moi mais tu as réussit à me briser le cœur.