Chapitre 6

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- Vous vous moquez de moi j'espère ?! Hurle le proviseur.

Je croise les bras sur ma poitrine l'air renfrogner. Ils ont voulu appeler mes parents cette fois, mais heureusement ils n'ont russi qu'a avoir Marta et elle est vraiment très en colère. Si il y a bien quelque chose qu'elle ne cautionne pas, c'est la violence ! Ma « nounou gateau » me regarde d'un air sévère, je sais que je l'ai déçue. Ca me fait mal, mais je n'ai pas réussie à me contrôler...

- Elle m'a insulté... Dis-je piteusement.

Le proviseur rechausse ses lunettes et se redresse sur sa chaise, c'est très mauvais signe et de plus, cela le rend deux fois plus impressionnant.

- On ne tabasse pas une élève parce qu'elle vous à mal parlé ! Je ne vais pas pouvoir laisser passer ça, et vous avez de la chance qu'elle ne porte pas plainte contre vous !

- Sache que cela ne va pas se passer comme ça Jodi ! M'informe Marta de son accent italien. Tu vas regretter d'avoir agis comme tu l'as fait ! Non mais on croit rêver ! Ce n'est pas comme cela qu'on t'a élevé !

Elle aurait pu dire que « je t'ai élevé », c'est elle qui passe son temps avec moi, déjà toute petite, j'ai du apprendre à vivre sans mes parents. Mais je l'adore hein ! C'est juste que c'est pratiquement elle qui m'a élevé.

- Je sais Marta...

- Bien... Je compte sur vous madame, et quand à toi, tu es virée pour quelques jours, histoire de te remettre les iddées au clair.

Inutile de dire que durant tout le trajet qui nous relie du lycée jusqu'à la maison, je me suis fait sermonnée. Marta a décider de ne pas en informer les parents, mais j'ai la formelle interdiction de sortir, je suis privée de portable, et d'ordinateur. Bref... Autant dire que je vais passer deux jours follement excitants cloitrés à la maison. Elle pourrait faire poser des barreaux à ma fenêtre que je n'y verrais pas la différence.

- Je suis très déçue, allez monte dans ta chambre...

Je m'apprete à monter, mais me ravise, et vient déposer un baiser timide sur sa joue.

- Allez file !

J'ai du m'assoupir, puisque lorsqu'elle monte pour me reveiller, il fait déjà nuit. Elle me tend le combiné de téléphone en sourriant.

- Tien c'est pour toi !

- Je croyais que j'etais privée de téléphone...

- Je t'autorise à faire une petite entorse au reglement pour cette fois.

Son sourire ne me dit rien qui vaille... J'ai informée Susan que j'etais privée de portable, alors je doute qu'elle aurait essayer de m'apeler.

- Allo ?

- Allo ?! Mais tu es folle ! Me crie Eden. Pourquoi tu as fais ça ?!

Je marque un temps d'arrêt, étonnée de l'entendre.

- Mais qu'est ce que sa peut bien te faire !

J'hésite à raccrocher, mais il m'ordonne de ne pas le faire parce qu'il n'a pas fini. Je commence à taper du pied agacée.

- Qu'est ce qu'elle t'a fait ?! Je ne te crois pas quand tu dis que c'est pace qu'elle t'a manquée de respect !

- Depuis quand tu me juges !

- Je ne te juges pas ! Je veux juste comprendre !

- Ah oui ! Tu veux comprendre ?! Eh bien voilà, je vais te dire tout ce qu'il y a à savoir ! Elles parlaient de ce que je t'ai fait, la couleur bleue et tout le reste. Et tu sais quoi ? Elle t'a défendue, puis m'a traité de garce.

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