Chapitre 20

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Le surlendemain, juste après notre répétition, qui m'avait value les louanges de notre coach, qui me trouvait très impliquée et précise dans mon travail, je suis retournée à ma voiture pour me changer. Les autres ne viendraient pas ce soir, j'avais du travail à faire, et une nouvelle toile m'attendait à la maison.

C'est triste à dire, mais c'est lorsque je suis triste, que j'ai le plus d'inspiration...

Je m'installais du côté conducteur et allumais la radio. Je me réhydratais et enfilais un sweet pour ne pas attraper froid, m'apprêtant à repartir. Mais quelqu'un que je n'avais pas vu arriver monta en voiture s'installa le plus naturellement du monde sur le siège passager de MA voiture.

- Tu vas bien ?

- Tu te fiches de moi Eden... ?!

Il paraissait tendu, et jetais des regards incessant à l'horloge digitale de ma radio.

- Tu as raison, c'est idiot comme question.

- Légèrement oui. Et puis, tu es mal placé pour la poser.

- Je sais.

- Alors, pourquoi t'entêtes-tu ?

- Aucune idée, bon... Sa voix était lasse.

Il n'arrêtait pas de regarder autour de lui comme si il avait peur que l'on nous voit ensemble. Sympa...

- Bon tu m'expliques ce que tu fais là ?! Je commençais vraiment à m'impatienter face à son attitude et son intrusion dans mon espace de vie.

- Je t'expliquerais.

Je secouait la tête en soupirant.

- Non, finalement je n'en ai pas envie. Juste va-t-en.

Je me surpris moi-même par la dextérité qu'avaient pris mes propos.

- Tu as sans doute raison.

- J'ai toujours raison. Conclus-je alors qu'il fermait la porte de l'habitacle.

Je fis le tour des pâtés de maisons, avant de finir par rentrer à la maison. Il s'intéressait toujours à moi, et à ce que je pouvais endurer, c'était une bonne chose non ? Enfin, tout dépend du point de vue dans lequel on se place... A vrai dire, je ne sais pas de quel point de vue me placer...

Je pourrais peut-être demander de l'aide à Susan... ? Non... Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, et puis, je n'ai pas spécialement envie de me confier à qui que ce soit. D'autant plus qu'elle serait capable d'aller lui en toucher deux mots, ce dont je n'ai nullement envie.

Je vais plutôt allez faire un peu de shopping... C'est le remède miracle ça non ? En tout cas, c'est ce que les magazines racontent !

Je n'ai pas trouvé grand-chose, un petit pull en cachemire beige, et un jeen taille basse bien moulant. J'ai aussi choisi une ou deux robes, et renouvelé mon mascara qui avait vieillit.

Et puis pour finir, j'ai acheté un café à emporter grand format pour le trajet.

Mais... Passé la porte de ma chambre, il à fini déversé de tout son contenu sur le sol, tandis que je restais plantée là, la bouche grande ouverte devant ce spectacle. Cela commençait à devenir une mauvaise habitude.

Des tonnes, et des tonnes de fleurs. Il y en avait partout, sur absolument chaque mètre carré de la pièce. Sur le bureau, le lit, le sol... Partout ! Eden avait du dévaliser plusieurs marchand de fleur, et puis... Cela devait lui faire un budget faramineux en fleur tout de même ! Il avait du les réunir en si peu de temps ! Parce que oui, je suis sure qu'ils les avaient toutes achetées et placées là alors que je faisais les boutiques, après sa courte visite inattendue.

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