Chapitre 8

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Jodi n'est pas venue en cours aujourd'hui.

J'étais sur au fond de moi qu'elle ne viendrait pas, je dois être la dernière personne qu'elle ait envie de voir. Pourtant fidèle à ma promesse, je décide d'aller lui rendre visite dés la fin des cours. Lorsque je suis allé voir ses soit disant copines, j'ai été accueilli par des regards méprisants, pas très étonnants vu leur destinataires... Alors quand je leur ai expliqué –dans les grandes lignes- ce qu'il s'était passé, j'ai cru qu'elles allaient se mettre à m'attaquer de leurs longues griffes peinturlurées. Susan n'a rien dit, mais à son regard, j'ai tout de suite compris qu'elle était la seule à me soutenir si je puis dire.

Marta vint enfin m'ouvrir. Elle m'accueilli avec son éternel sourire, un rouleau à pâtissier dans la main, et je la farine plein le tablier. Ses cheveux noirs et bouclés étaient relevés en un chignon fait à la va vite.

- Entre ! Dit-elle de son accent italien.

J'ai toujours aimé sa façon de parler, ses racines sont très prononcé, encrées dans sa personnalité. Elle parle fort, et je dois dire que si je ne la connaissais pas autant, elle m'impressionnerait.

- Tu veux monter la voir maintenant ? Dit-elle d'un ton enjoué.

- Je ne peux rien vous cacher... Mais je ne suis pas sur qu'elle veuille me voir... Me lamentais-je.

- Mais qu'est ce que tu racontes mon petit ?! Va la voir, elle a surement attrapé froid et... Elle était surtout épuisée après ce qu'il s'est passé.

Je montais les marches quatre à quatre. Je me tut sur la pallier de la porte, je ne veux pas la réveiller si elle dort... Je m'approchais de Jodi, suivi de Marta.

- Elle n'a pratiquement fait que dormir depuis que tu l'as ramené. Jodi avait besoin de repos et de calme. Je lui ai donné un anti douleur pour sa fière.

Enfouie sous les couvertures, son petit visage d'ange était encore plus à croquer... Ses petits yeux clos, et ses mèches folles... La gouvernante s'éclipsa, nous laissant tous les deux. Jodi s'agita lorsque je m'accroupi à son chevet, mais continua à dormir. Sa chambre, bien que très grande n'a rien à voir avec le reste de la maison. Elle ressemble à une chambre test dans les magazines, moins tape à l'œil tout de même en comparaison avec toutes les dorures du salon. Dans les tons pastel, mêlant le blanc et le corail, aux tissus vaporeux. Son bureau est surplombé d'un vase rempli de roses blanches. Le lit, majestueusement grand à l'air des plus douillets, les draps blancs mettent en valeur tous les coussins de différentes teinte de corail, et aux multiples motifs, un accord judicieux. Une vieille chaise au bois délavé lui serre table de chevet, où sont posés quelques un de ses magazines, empilés dangereusement. Cette chambre là te correspond bien, mais je suis sur que si les autres la voyait ils serraient très surpris.

Ses vêtements de chearleders jonchent le sol, mais pas mon gilet. Une vague de chaleur m'emporte, et je me surprends à sourire comme un idiot. Elle passe son bras au dessus de la couverture pour la serrer contre son menton, et j'aperçois la manche bleue dépasser.

- Tu es belle...

Je passai une main dans ses cheveux, la regardant avec de grands yeux ronds.

- Tu as l'air tout le temps triste... Avant, tu me disais dés que tu avais un problème... Tu me manques tu sais...

Je pris la paume de sa main entre mes propres paumes, et la caressa doucement.

- Tu me manques ! Pestiférais-je.

- Hum...

Je laissais échapper un rire, complètement hilare. Elle ne finira donc jamais de m'étonner ! Toujours aussi craquante, fébrile... La plupart des gens ont peur d'elle à présent, il faut dire qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pattes ! Ma petite Jodi sait se faire respecter ! Et puis, ses amies y sont aussi pour quelque chose, leur petit groupe fait la une des ragots deux fois par ans, et celà pendant six mois !

Elle s'agita dans un peu dans son lit et entrouvrit piteusement les yeux.

- Oh bonjour. Murmura-t-elle le visage à moiti sous les couvertures.

Je me redressais profitant de cette accalmie pour m'installer sur le lit à côté d'elle. Jodi se retourna de manière à se retrouver dos à moi sans pour autant se montrer agressive. Sans vraiment réfléchir, je fis passer ma main dans ses cheveux et lui fit des papouilles dans la nuque pour l'aider à se rendormir.

Je venais de me relever et refermais les stores de sa chambre lorsque Marta revint me chercher. Je mis mon doigt sur ma douche pour lui indiquer de ne pas faire de bruit.

- Elle n'aime pas dormir quand il y a de la lumière... Chuchotais-je.

- Ah d'accord mon petit.

Elle me raccompagna sur le pas de la porte. L'odeur des épices vint me chatouiller les narines lorsque je traversais le salon.

- Oh tu sais mon petit, elle m'a tout expliqué Jodi !

- Comment... ?

- Elle m'a dit qu'elle avait dérapé sur une flaque et que tu as tout fait pour la sauver ! Jodi à eu de la chance que tu sois là alors qu'elle attendait son entraîneuse.

- Je ne suis pas...

- Ne sois pas si modeste ! S'écria-t-elle.    


Il me reste encore une épreuve de BAC, mais je ne pouvais pas m'empêcher de vous poster ce petit bout de chapitre ^^

Ne vous en faites pas, la suite (bien plus intéressante...) arrivera dés la fin de mes examens ! Et j'en profiterais pour apporter à mes chapitres les modifications que vous m'avez conseillé ! De plus, j'irais également voir les histoires de ceux à qui je l'avais promis ;)

Je me ferais une joie de répondre à tous vos commentaires très bientôt !

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