Just like fire

Chapitre 24

- Jodi... ?

Jodi ouvrit les yeux tout doucement en se redressant sur ses avant-bras meurtris et en se frottant les yeux. Elle baillât et sembla peu à peu reprendre conscience de l'endroit où elle se trouvait.

- Oh c'est toi Maël ? Je suis désolée pour hier, mais je... Enfin c'est vrai que je n'ai pas pensé à te prévenir. A vrai dire, je ne sais même pas où ils ont mis mon portable. Finit-elle avec un sourire radieux.

Elle était vraiment jolie comme ça, malgré ses cernes devenues violettes et l'espèce de bandage énorme qui lui entourait le front. Je vins m'assoir près d'elle en déplaçant une chaise près de son lit.

- Susan m'a prévenue pour ce qu'il t'était arrivée. J'avoue que je me suis un peu inquiété hier soir, mais je me suis dit que tu devais avoir changé tes plans.

Je l'observais un instant avant de continuer :

- Je ne savais pas que tu lui avais parlé de moi ? Ajoutais-je dans le but de la taquiner un peu.

Ses petites joues se mirent instantanément à rosir sous l'effet de mes paroles, ce qui me fit totalement fondre. Je la trouvais adorable... Dire que... que je n'avais pas su l'épauler et... et lui faire du bien le soir où j'en avais eu la chance. Quel con... Je m'en voulais atrocement pour ça, et je crois que je ne cesserais jamais de m'en vouloir pour cela.

- Maël... ? Tu vas bien ? S'enquit-elle.

- Oui je... Je m'en veux juste encore un peu pour cette histoire...

- Maël, on en a déjà parlé, tu sais bien que je ne t'en veux absolument pas pour ça, que tu as été respectueux tout du long, que c'est moi qui devrait m'en vouloir, et que... Hum... Voilà c'est tout !

- Bon d'accord... Alors qu'est-ce que tu voudrais faire chaton ?

- Chaton ? C'est nul comme surnom ! Explosa-t-elle de rire.

Il sortit alors de son sac tout un tas de magasine, une peluche, deux trois vernis et d'un pot en verre remplis de caramel mou des glaces de chez McDonalds.

- Sérieusement ?! C'est une tuerie ce caramel ! hurla-t-elle les yeux ronds comme des billes.

- Susan m'a dit que tu adorais ça alors j'ai demandé au serveur une petite faveur.

- Ah oue ?! Et il a accepté ?! Sans rien dire ?

- Je lui ai dit que c'était pour la bonne cause. Dit-il en lui caressant la joue. Et puis... Je lui ai aussi filé un billet de 10...

- Ahahah tu 'es fait arnaquer comme un bleu ! Explosa-t-elle de rire.

- Et toi si tu ne la ferme pas tout de suite je te le jette à la tronche tu m'as comprise ?! Ordonna Maël en essayant d'avoir l'air sérieux.

Cependant leur moment fut vite interrompus par toute une bande de gars se chamaillant dans les couloirs qui ouvrirent la porte sans douceur et se mirent à les siffler en les découvrant si proches.

- Bah alors Jodi je savais pas que t'aimais les blonds ! S'esclaffa l'un des types.

 Jodi se mit à rougir légèrement avant de se mettre à rire face à Ben et Jeb's dont j'appris les noms plus tard, qui continuait à se chamailler sous les encouragements de Joshua, si bien qu'ils finirent par en tomber au sol et se mirent à se battre comme des chiffonniers en se roulant au sol.

- Hum... Maël, je te présente mes amis, je les aient rencontrés récemment mais euh... Enfin voilà on est très proches. Mais d'ailleurs, qui vous à prévenus pour ma chute ?

Jeb's qui se battait toujours releva la tête un moment pour répondre :

- C'est l'autre là ! Le connard qui t'a abandonné.

- Jeb's t'es sérieux mec ?! Le sermonna Joshua.

Jodi se rembrunit alors étant toujours à côté d'elle je lui prit la main en lui faisant un sourire compatissant au quel elle répondit brièvement avant de reporter son attention vers les autres pour changer de sujet.

Tout se passait dans la bonne humeur et je me réjouit de l voir aussi souriant tout au long de l'après-midi.  Pouvoir assister et partager avec Jodi ce moment intime, puisque de ce qu'elle m' en avait dit, elle ne les avait présentés à personne d'autre, c'était assez magique. Et puis ces gars étaient complètement tarés, j'ai bien crus que vu le bruit qu'on faisait quelqu'un allai venir nous foutre dehors, mais non, Joshua avait fait du charme à l'une des infirmières qui finit par nous laisser tranquilles. Un vrai malade...

La journée déclinait et à présent il ne restait plus que moi, je n'avais vraiment pas vu passer le temps mais il était l'heur que j'y aille. Je me levais pour prendre la porte mais Jodi posa sa main sur mon avant-bras pour attirer mon attention une dernière fois.

-Merci d'être venu, ça m'a vraiment fait plaisir de te voir.

- Pas de quoi c'était tout à fait normal ! Tu voudras que je revienne demain t'aider à ranger tes affaires ? Ou te reconduire chez toi si tu veux ?

- Non merci, je vais me débrouiller. Répondit-elle toujours aussi souriante.

Jamais il ne l'avait vu sourire autant et cette pensée lui fit un pincement au coeur. Il la trouvait magnifique.