Chapitre 1

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- Votre travail consistera principalement à s'occuper de la propriété. La maison et grande, et vous ne serez pas de trop à deux pour travailler. Il y a des loups par ici, ils rentrent souvent sur la propriété, mais ils ne sont pas agressifs vous verrez. Par contre, évitez de vous éloigner trop loin, nos voisins ne sont pas très commodes. Je vous payerai à chaque fin de semaine. Pour aujourd'hui, je vous conseille surtout de vous familiariser avec les animaux et la propriété. Si vous aimez les chevaux, nous avons une écurie là-bas. Nous avons également deux poneys, et nos deux chiens. En attendant que mon mari arrive, on peut faire un tour à cheval si sa vous tente ? Nous proposa la propriétaire.

-Je suis partante ! Dis-je

-Moi aussi. Répliqua mon jumeau.

Nous étions venu ici pour un an de « fille au Pair ».Pour simplifier, nous travaillions pour eux et en échange, il nous rémunérait et nous logeait. Nous avions eu la chance de tomber sur une offre parfaite. Mon jumeau partager un lien spécial avec tous les animaux, et j'aimais beaucoup ce coin de campagne tranquille. Ni trop près de la ville, ni trop loin d'un arrêt de bus, pour pouvoir s'y rendre. L'endroit parfait ! En plus la propriétaire semblait être vraiment gentille. Ce qui m'inquiétait un peu était son histoire de loups. Je trouvais ces animaux magnifiques, mais j'espérais juste qu'ils ne me prendraient pas pour une délicieuse proie. On se dirigea tranquillement vers les écuries, et une fois à l'intérieur, mon frère se mit à courir partout, les yeux brillant. On aurait même dit qu'il était ému. Je trouvais ça plutôt mignon comme facette pour un garçon. Il était vraiment gaga des chevaux.

-Il aime les chevaux à ce point là ? Me demanda la propriétaire en le voyant inspecter tous les chevaux.

-Vous ne savez pas à quel point. Je ne vois même pas d'où lui vient sa passion d'ailleurs.

-Ambroise, c'est bien ça ? Sa te dirait de t'occuper des chevaux pour moi ?

Mon frère se retourna vers elle en battant des cils.

-Vraiment ?

-Oui, tu m'as l'air de bien aimer les animaux, alors ce serait sûrement une bonne chose pour toi.

-Merci beaucoup ! Dit-il en tendant la main dans un des box. Le cheval en question s'avança et posa sa tête, pour que faire caresser.

-Mon frère à vraiment un don avec les animaux, c'est fou.

-Je vois ça. Mince, le ciel se couvre. Désolé, mais il ne serait pas sage de sortir maintenant. Hum..C'est assez dérangeant, j'aurai aimé vous montrer les limites de nos terres...

-On pourra toujours faire ça plus tard.

-Oui.

On rentra ainsi à la propriété, et j'allais dans ma chambre ranger mes affaires et m'installer convenablement.

J'étais logée dans une grande chambre, avec un lit double. Il y avait une table de chevet et une armoire, mais également un bureau en bois élégant, avec une bibliothèque à côté.

J'avais presque fini de ranger mes vêtements. J'en avais prit tellement, que s'en était épuisant. J'avais beau en ranger, je n'arrivais toujours pas à la fin. En me retournant pour attraper un autre vêtement, mon regard se posa un instant dehors. Je restais un instant bouche bée devant ce spectacle. Une magnifique forêt s'étendait de ce côté, et il me semblait apercevoir comme un lac plus loin. Du coin de l'œil, je vis mon matériel à dessin posé sur le lit. Ne résistant pas à la tentation, j'attrapais rapidement le strict minimum, un carnet et un crayon et sortait. La propriétaire ne nous avait pas montré cette partie, à cause du mauvais temps. Cependant, la pluie ne semblait pas être prête à se déverser. Je remarquais un petit chemin en gravier qui s'enfonçait à travers la forêt, et la curiosité remportant sur tout le reste, j'entrais dans la petite forêt. Je marchais ainsi un long moment. L'air était frais et agréable et le chemin s'enfonçait habilement dans la forêt : je n'eu à éviter ou à écarter aucune branche, et il n'y avait aucun obstacle notable. Malgré cette balade qui s'avérait agréable, cela commençait à être long. Je cru même mettre trompée, et j'étais prête à faire demi-tour, avant d'entendre un bruit d'eau. Je suivis ce son, et arrivait au point d'eau désiré. Ce que de loin j'avais prit pour un lac était en fait une petite cascade, et un bassin dans lequel l'eau s'écoulait, avant de continuer son chemin par un petit ruisseau. Trouvant cela magnifique, je m'installais sur l'herbe fraîche et verte, prit une page vierge, et commençait à tracer une esquisse.

L'EphémèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant