Chapitre 9

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NDA: Tout comme précisé dans le dernier chapitre de Bodyguard, je pars en vacances du 6 août au 26, aussi les trois ou quatre, si j'ai eu le temps, chapitres qui suivrons seront écrits à l'avance. Du fait que je sois dans un endroit avec peu de connexion m'empêchera ( et de toute manière je serais occupée) de me connecter aussi souvent que d'habitude et d'être active et cetera. Du coup, je ne pourrais peu-être pas trop répondre aux commentaires :/ Bon, sur ce, bonne lecture ! 


-Tu es sûr que c'est ici ? Demandais-je en ouvrant de grands yeux, tout en admirant la maison, non pardon, le château qui se dressait devant moi.

-Sûr et certain. Je sonne. Me répondit Ambroise.

Entourées d'un énorme grillage doré, de grand jardin, avec des haies taillées et des fleurs, des fontaines en marbre blanc resplendissantes s'étalaient longuement. Une énorme maison, un manoir je dirais, nous faisait face. Des gravures, des dorures... On se serait cru à Versailles au temps de Louis XIV.

La caméra accrochée au grillage se déplaça et se tourna vers nous un instant, avant que le grillage ne s'ouvre doucement.

Ambroise me lança un regard, avant d'avancer. Je le suivis. La porte d'entrée plus loi, à une centaine de mètre voir plus, s'ouvrit, me laissant voir un majordome, vu sa tenue, à la porte, nous attendant. On pressa le pas afin de ne pas trop le faire attendre. Il prit nos manteaux, mais je gardais mon sac.

Tout était fait de luxe. Des meubles d'apparence de très bonne qualité, des choses coûtant sûrement l'addition de tout salaire d'une personne normale en une année. Des tableaux étaient exhibés sur les murs, alors que la hauteur sous plafond était énorme. Plusieurs mètres de hauteurs. Un long escalier en colimaçon nous y emmenait, alors que j'apercevais une pièce à vivre plus loin, où se trouvait un magnifique piano à queue. Néanmoins, j'avais la mauvaise impression qu'il y avait quelque chose qui clochait. Il y avait comme quelque chose de...de pesant ici.

-Ambroise, tu es enfin là. Oh, et tu as amené Melody avec toi, génial ! S'écria John du haut des escaliers.

Il descendit et cogna dans le poing de mon frère, avant de me faire un câlin. Il se recula et fronça les sourcils en me fixant.

-Quoi ? Demandais-je.

Il sembla se rendre compte de ce qu'il faisait, car il se remit à sourire.

-Tu n'aurais pas grossi un peu, toi ? Demanda-t-il avec un air taquin, se rattrapant.

-Sa se pourrait bien. Dis-je avant de lâcher un faux rire.

Il pouvait essayer de tromper qui il voulait, mais on ne me la faisait pas à moi. Il y avait bel et bien quelque chose qui l'avait déplu à mon approche, et j'aurais bien aimé savoir quoi.

-On monte dans ma chambre ?

-Moi je vais passer dire bonjour à ta sœur.

-Ah. Je te conduis à sa chambre alors. Déclara-t-il.

On monta donc les escaliers. Ambroise avait raison, une étrange ambiance semblait régner dans cette maison. Je l'avais sentie en entrant, mais c'était de pire en pire. Lourde, pesante...En conclusion, l'atmosphère était négative, et je m'y sentais déjà mal. Comme quoi, l'argent ne faisait pas forcément le bohneur...Mais il pouvait aider à le trouver.

Les garçons me laissèrent devant une porte au bout d'un couloir. Je frappais, et quelques secondes plus tard, on vint m'ouvrir. Myriam, la petite sœur de John.

-Melody ? Déclara-t-elle, étonnée.

-Tu te souviens de moi ? Je suis la sœur d'un ami qui est déjà venu ici.

L'EphémèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant