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Pardonne moi maman.

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Le soleil se couche. Un joint à la main je regarde se magnifique coucher de soleil. Le vent fouette mon visage, mes jambes sont dans le vide, j'aime cette sensation. Comme l'aimais ma mère. C'est elle qui m'a montré cette endroit avant qu'elle rejoint le Tout Puissant. Ce soir, les souvenirs sont de retour, plusieurs flashback sont la. L'accident de voiture ou il y'avait ma mère, c'est produit sous mes yeux. A plusieurs reprise mon père a essayé de mettre un terme à sa vie, en vain. Et voila, maintenant Nessya se met en couple avec des daleux du tier-quar. Lorsque Nessya était petite Zohra lui répétait souvent "Benthi ne fais pas confiance aux hommes, attend le bon, ne perd pas ton temps avec des profiteurs, des glandeurs."

La porte du toit grince, cette magnifique femme s'assoit près de moi. Elle porte un magnifique jilbeb rose pâle, comme à son habitude. Elle est maquillée, légèrement. Elle est un ange pour moi, elle me surveille de loin, et s'approche de moi lorsque j'en ai besoin. Firdaws me regarde avec ses magnifiques yeux bleus.

Firdaws-《Bilel-Naim, tu vas bien?

Firdaws est la seule qui peut m'appeller "Bilel-Naim". Elle a été la meilleure amie à ma mère, elle l'ai donc aussi pour moi. Firdaws connaît ma vie de A à Z.

Moi-《Tu sais très bien comment je vais Firdaws.

Firdaws-《Effectivement. J'ai un truc à te proposer, je dois monter sur paname pour rendre visite à la famille de mon mari. Tu veux m'accompagner? Mes enfants seront la évidemment.

Firdaws est toujours mariée à Bilal, ils ont trois enfants, Nahla la plus grande âgée de seize ans, Kaïs et Kassim les deux petits jumeaux âgé seulement de treize ans.

Moi-《J'aurai tellement voulu Firdaws, je te le promet. Mais mon père...

Firdaws-《Qu'est ce qu'il a Ibrahim?

J'ai sans doute fais une gaffe, Firdaws me regarde avec incompréhension,  elle attend une réponse de ma part.

Moi-《Il a une tumeur au cerveau, il ne lui reste que quelques mois voir quelques jours à vivre.

Mes yeux se remplissent de larmes, mon coeur est brisé à tout jamais, pourquoi vivre si mes parents ne sont plus à mes côtés?

Firdaws-《QUOI? Non, tu ments, aller rigole, t'es malade de dire sa sur ton père? Que Dieu le protège.

Elle rigole et pleure en même temps, son état me fait de la peine, je la porte et la descend chez moi pour qu'elle puisse se reposer avant de faire face à Ibrahim. Ce dernier n'est pas dans sa chambre, Nessya n'est pas la aussi, bizarre... Je m'assois près de Firdaws, attendant les deux autres d'un pied ferme.

[...]

La porte claque fort et laisse apparaître Ibrahim accompagné de Nessya. Firdaws retire la couverture, se lève et saute dans les bras d'ibrahim. Elle fond en larme. Ils s'assoient tout les deux dans le salon, la porte d'entrée sonne. Le frère de Sukeïna est en face de moi, Nesrine dort paisiblement dans ses bras.

Moi-《Wesh Idriss, merci pour la petite.

Ibriss-《Aucun problème, tu vas bien depuis?

Moi-《Tranquille hein.

Firdaws lâche un énorme cri aigu, je pose rapidement Nesrine dans ma chambre et rejoint Idriss dans le salon. Firdaws se trouve parterre, ses yeux sont rouge et ses joues sont inondés de larmes. Tandis qu'ibrahim est neutre face à elle.

Firdaws-《Tu n'as pas le droit de partir Ibrahim. Ne lâche pas tes enfants... Reste au-près de nous...

Idriss me regarde avec pitié, il a surement du comprendre que mon père allait nous quitter bientôt.

Moi-《 Écoute Idriss, merci pour Nesrine, maintenant tu peux partir.

J'ouvre la porte d'entrée et le fais sortir. Il hoche la tête de haut en bas, et affiche un sourire forcé. Je lui murmure un "T'inquiète c'est rien" puis ferme la porte.

[...]

Nahla m'a proposé de garder Nesrine pendant toute la semaine, je n'ai pas refusé, j'ai besoin d'être seul, de réfléchir et de faire le vide.

Je suis à présent assis sur la colline qui donne vu à toute la cité. Cette putain de cité que tout le monde cherche à quitter, cette cité qui nous a vu grandir, pleurer, sourire...

Un homme âgé d'une cinquantaine d'année s'assoit à l'autre bout du banc sur lequel je suis assis.

L'homme-《Ta mère venait tout le temps ici.

L'homme me fixe, je ne lui jette aucun regard. Je ne suis même pas sûr qu'il me parlait à moi.

L'homme-《Zohra... Qu'est ce qu'elle me manque.

Moi-《Qui es-tu?

Je le regarde attendant une réponse. Il me regarde à son tour, il soupire puis prend la parole.

L'homme-《Je suis ton père, Naim.

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《Bilel》-TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant