《Bilel》-TOME II

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Qui aime bien châtie bien.

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L'enterrement d'IBrahim a eu lieu, il a été enterré dans son pays, le Maroc. Sa tombe se trouve dans un pays musulman, nous faisons tous des invocations pour que Dieu lui ouvre les portes de son vaste Paradis. Je passe mes journées à fumer et boire. Nessya est revenu, elle a mis une crois sur toutes ses "copines" elle ne sort plus, elle passe son temps avec Nesrine. Je ne rentre pas souvent à la maison, la mort de mon père est encore fraîche, je ne veux pas pleurer devant mes princesses.

[...]

Le Ramadan a commencé, je ne voulais absolument pas le faire, toute l'année je fume, je bois, et pendant un mois je fais l'hypocrite avec Dieu? Nessya m'a supplié, j'ai alors accepter de le faire. Ma princesse grandit.

Je suis coucher sur mon lit, les yeux plongés dans le plafond blanc. Les filles entrent dans ma chambre, elle s'assoient à côté de moi.

Nessya-《Bilel?》

J'hoche la tête.

Nessya-《Firdaws nous invite à manger chez elle, on doit y aller tout de suite, on mange dans trente minutes.》

Moi-《Ok, habillez-vous.》

Nesrine-《Youuuupi je vais voir Nahla.》

Nesrine saute de partout, je suis fou de cette petite, elle est ma joie de vivre. Elle ressemble tellement à ma mère, tel mère tel fille.

[...]

Je démarre ma voiture pour rejoindre la cité ou habite Firdaws. En dix minutes nous y arrivons. Je gare la voiture puis on descend. Étage 4, porte 6. On toc et c'est Nahla qui ouvre la porte. Elle nous fait la bise puis nous entrons, nous enlevons nos baskets ainsi que nos vestes puis nous nous introduisons dans le salon.

Moi-《Mais non Firdaws fallait que tu l'invite à lui aussi!》

Naim est assis dans le salon, le sourire jusqu'au oreilles, il est habillé d'un magnifique qamis beige. Je lance un simple salam aleykùm au mari a Firdaws, ainsi qu'à ses enfants.

[...]

La table est remplis, de bols de hariras |soupe|, des briks, des dattes, des pizzas, du thé au nahnah |menthe| enfin tous se qui peux se trouver sur une table pendant le ramadan, sa fait longtemps que je n'ai pas aussi bien manger.

Après avoir fini de manger, on s'assoit dans la terrasse, le vent brûlant fouette nos visage, le ciel est noir aucunes étoiles n'y est. Naim pose sa main sur mon épaule, je le regarde, je regarde sa main. Je decale ma chaise d'à côté de lui. Il me degoute bien qu'il soit mon géniteur, pourquoi être parti et avoir causé tant de tristesse à ma mère.

Moi-《Il y'a des blessures qui ne laissent pas de marque, mais qui sont bien là. Pourtant, qui nous rongent de l'intérieur, qui nous contaminent tel un poison. Il y a des chagrins qui deviennent de véritables amis, peu importe où l'on va, ils viennent aussi.》

Naim me fixe, il recherche ses mots, il ne sait pas quoi dire, tout se voit dans le regard.

Moi-《La colère est passagère tandis que la haine, elle, règne et reste tapie au fond de l'âme une éternité.》

Naim quitte la terrasse, les yeux rouge de colère ou de tristesse seul lui connaît la raison.

Firdaws-《Tu regretteras tes mots Bilel-Naim, tu te rappel quand tu me demandais de parler de ton père, son caractère, son physique, et tout le reste? Alors pourquoi? Pourquoi tu n'es pas heureux de le voir devant toi? Pourquoi tu lui lance des piques?》

Moi-《Il s'est caché pendant plusieurs année pour ne pas aller en taul, il aurais pu prévenir Yemma. Il a fait l'égoïste. Il a fait souffrir Yemma, à mon tour de le faire souffrir. 》

Firdaws-《Je ne pensais pas que tu étais comme sa, si rancunier.》

Moi-《Je suis désolé c'est comme sa.》

Firdaws-《Tu degoute.》

Moi-《Nessya, Nesrine, on se casse j'vois qu'on nous hait à présent, tranquille on a pas besoin de vous.》

Les filles viennent à côté de moi, je leur lance tous un regard, un dernier regard. Je récupère ma veste, nous mettons nos baskets puis nous rentrons à la maison.

[...]

Moi-《NESSYA VIENT VOIR DEUSPI.》

Nessya arrive dans le salon en courant. Ses cheveux sont en pétard, sa robe est toute mouillé.

Moi-《On dirait un jnoun tu fesais quoi?》

Nessya-《Je fesais la douche à Nesrine. Tu veux quoi?》

Moi-《Je voulais te demander heja, viens voir.》

Elle s'installe à côté de moi, j'ouvre mon ordinateur.

Moi-《Sa vous dis de déménager? On a plus personne alors autant bouger et vivre seul. 》

Nessya-《Moi je veux bouger, j'en ai plus qu'assez de cette ville, de cette cité, tout me fait penser à Abî.》

Quelques larmes coulent sur son visage, je la prend dans mes bras, elle est devenu fragile, ma princesse.

[...]

Moi-《NESSYA TA VALISE DÉPÊCHE-TOI!》

Nessya-《C'est bon tien la mienne, celle-la c'est celle à Nesrine.》

Moi-《Vous avez tout pris n'est ce pas?》

Elle hoche la tête de haut en bas, nous avez pris avec nous tout les meubles, j'ai acheté un appartement dans le sud, en dehors d'une cité. J'ai vendu notre maison, ou les souvenirs sont présent. Personne n'est au courant.

[...]

Après six/sept heures de routes nous arrivons devant notre pavillons. Je réveille les deux grosses puis nous descendons.

Nouvelle ville, nouvelle vie.🔝

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