14. Palpitations.

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Je regardais la pièce silencieux, la lumière de la lune laissait paraître sur la moquette un grand rectangle de lumière avec l'ombre de ma tête, la scène était digne d'un film hollywoodien ; un garçon qui allait quitter son meilleur ami pour un grand avenir. Pff, tu parles d'un navet. Valise bouclée, sac à dos bien rempli, écouteurs effilés, j'étais paré, la grande aventure allait commencer. Je regardais l'heure sur mon téléphone. 5h17.

Mes yeux se fermèrent d'eux-mêmes quand la porte s'ouvrit, je distinguais vaguement la tête Roger, il fit digne de la main de me rejoindre. Je déposa un mot sur la table de chevet avant d'embrasser le front de Matt. Je leva la tête vers Roger, il semblait avoir un pincement au coeur car il ne s'empêcha pas de réprimander un sourire assez triste. Le coeur vide et les yeux remplis de larmes, je quitta ma chambre sans même regarder mon ami pour la dernière fois.

Roger prend Mello dans ses bras et chuchote : Mello.. ce n'est qu'une question de temps avant que tu reviennes ici, ça vous fera du bien à tous les deux.

Tête baissée, j'avançais dans le couloir à la moquette rouge. La main serrée sur la poignée de la valise, je suivais tristement l'homme âgé. Nous allions dans une partie du bâtiment dont j'avais vraiment pas l'habitude d'aller. Arrivés à la chambre 153, Roger frappa à la porte, le garçon aux cheveux blancs y sortit, frais et reposé.

Near ricanne : Bien dormi, à ce que je vois.

Mello en mâchant ses mots : Le.. stress.

Il était vrai que je stressais, qu'allait-il nous arriver au Japon ? Et puis, la vidéo que j'ai vu à propos de L, je devrais en parler ?

Roger ouvra la marche jusqu'au parking, suivi de Near et moi, côte à côte, avec nos valises qui roulaient derrière nous. Arrivé au parking, une voiture noire et mate nous y attendait. Roger ouvra le coffre en nous regardant.

Roger regarde d'abord Near : Aller Near, mets-la dedans.

Il exécuta l'ordre sans broncher.

Roger sourit en regardant Mello : Mello, c'est à toi.

Je m'exécuta de même. Nous entrions dans la voiture, une odeur de cuire neuf se fit sentir. La clé enfuie dans le boîtier de contact, le moteur rugit. Mon rythme cardiaque accéléra, qu'est-ce que j'adore les voitures de ce modèle ! Oh, et puis les moto aussi ! Mais ça aurait été très dur de faire de la moto avec des valises.

Roger regarde dans le rétroviseur : Vous êtes près, les garçons ?

Nous répondions en coeur, je pense que Near aime les poussées d'adrénaline aussi.

La voiture se mit à rouler quand tout à coup ..

-Deloyale.

Wammy's HouseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant