Chapitre 5: Escapade

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Point de vu de Marinette:

Malgré les précautions prissent par Tikki, le sac est ballotté dans tous les sens. Je commence à avoir mal au coeur. Je n'ai jamais pris le bateau. Par conséquent, je ne sais pas vraiment ce qu'est le mal de mer, mais j'imagine que c'est exactement la même chose que mes nausés. Si ça continue je risque de ne pas garder longtemps le peu que j'ai mangé ce matin. D'autant plus que nous sommes en été. Il fait très beau, mais la température tourne autour de trente-cinq celsius, je vous laisse imaginer la situation enfermée dans un sac. Je sens des goûtes de sueurs perler sur mon front et glisser sur le long de ma joue pour descendre dans mon cou. Si je ne suis pas assommés c'est sûr, la canicule me fera tourner de l'oeil. Soudain, je sens que notre allure ralentie. Tikki gravi les marches menant au hall du collège, quand quelqu'un l'interpelle:

-Salut Marinette! Mais qu'est ce qui t'es arrivé ce matin t'es tombée de ton lit? C'est la première fois que je te vois arrivé en avance.

-Salut Alya! Euh... ce matin je me suis encore réveillé en retard... mais ...j'ai quand même réussi à arriver à l'heure.

-Incroyable! On dirait qu'aujourd'hui c'est un jour de chance pour toi.

Au mot chance je sens ma kwami se crisper. C'est sûr que questions chance Tikki est beaucoup plus avantagés que moi. Elle représente la chance incarnée, alors que moi je ne fais que aditionner gaff sur gaff à cause de ma maladresse. Il ne faut absolument pas qu'Alya remarque la différence, et vu son instinct de journaliste ça ne va pas être facile. Si Alya me trouve changer elle ne va pas me lâcher, ou plutôt ne pas lâcher Tikki pour savoir ce qui se passe. Ma kwami cherche à changer de sujet:

-Et euh...tu as réussi les exercices de maths?

-Oui c'était assez facile. Au faite, tu as vu ce que j'ai posté hier sur le Ladyblog?

-Non

Alya part dans un récit sans fin sur les coccinelles. Hier en rentrant chez elle, elle avait trouvé un article sur les coccinelles asiatiques qu'elle avait dévoré. Elle nous raconte tous dans les moindre détails quand la sonnerie retenti. Elles se dirigent vers la classe en continuant à parler, mais je n'écoute plus leur conversation.

Je n'ai qu'une envie c'est d'échanger nos place. Je ne sais pas comment Tikki peut tenir toute la journée enfermée dans mon sac à attendre sans rien faire. Surtout avec cette chaleur. Tikki s'installe en classe et le cour d'histoire commence. Le temps s'écoule lentement. J'essaie d'écouter, mais je n'y arrive pas. D'autant plus qu'il fait toujours aussi chaud. Le sac semble garder la chaleur malgré les courants d'air dû à la clime.
Je ne tient plus en place. J'ai des fourmis dans les jambes, je suis à moitié morte de soif et la chaleur me fait fondre, il faut que je sorte. Si je me dépêche Tikki ne se rendra même pas compte que je me suis éclipsée pendant le cour. J'approche ma main te la pose sur le tissus. Il va falloir que je passe à travers. Je ne sais pas comment Tikki fait habituellement mais ça ne dois pas être beaucoup plus difficile que d'utiliser le LuckyCharm. Je respire un bon coup et pousse le tissus. Je vois ma main passer doucement au travers, puis le reste de mon corps. C'est une sensation vraiment étrange. Ce n'est pas douloureux, j'ai plutôt l'impression d'être traversée par un essaim de papillons.

J'ai enfin traversé et me glisse sous la table pour ne pas être vu. Je respire à grandes goulet. DE L'AIR! Je revis! Reste à savoir par ou me glisser pour ne pas me faire prendre. Je fais le tour de la classe du regard. Hors mit le professeur, tout le monde semble à moitié dormir. Je m'approche du mûr qui donne sur le couloir quand je m'aperçois que quelque chose cloche dans cette classe. Non pas quelque chose mais quelqu'un.
Adrien. Lui qui d'habitude est si sérieux, est avachi sur sa chaise et joue avec ses crayons. Je n'arrive pas à y croire. Je tente de m'approcher doucement quand le pied d'Alya passe tout près de ma tête et me rappelle la situation. Plus je reste ici plus j'ai de chance que quelqu'un me remarque. J'attends le moment propice, mon professeur se retourne pour écrire au tableau. Je cours vers le mur espérant ne pas rebondir dessus. Lorsque j'ouvre les yeux je me retrouve dans le couloir. Je suis seule. A ce moment là je me sens vraiment petite. Le couloir semble s'étendre sur plusieurs dizaines de kilomètre, et dire que je le parcours tous les jours en seulement quelques pas.

Une vie de KwamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant