Une vie de Kwami

Chapitre 3: Chimiqua

Point de vue de Marinette:

Je dévale les escaliers, et me précipite là où les cris proviennent. Ce que je decouvre me glace sur place. Plusieurs tubes à essai géants sont placés en ligne droite. Chaque tube est bouché par un bouchon mesurant dans les soixante centimètres. Ceux-ci sont percés de part en part à leurs extrémités, sur tous le tour. Sans doute pour laisser entrer un peu d'air dans chacun des tubes. Je n'arrive pas à distinguer ce qu'ils contiennent car ils sont recouverts d'une épaisse couche de buée. Néanmoins, j'aperçois des silhouettes humaines à l'intérieur. Je m'approche doucement avec précaution. Je pose ma main sur la paroi. Elle est glacé, je sens le froid me piquer les droits. Ma main forme des petits cercles pour enlever la buée. Je me fige, mes yeux s'écarquillent. J'ai déjà vu de nombreux film où des scientifiques fous faisaient des expériences sur les humains. Mais ce n'est rien comparé à quand on peut le voir pour de vrai, là, juste devant soi. Une élève, que je ne connait pas, se trouve devant moi le regard vide. Elle est plus jeune que moi, sans doute une sixième. Son corps fluet flotte mollement dans un liquide transparent, mauve. Je distingue deux grandes ailes de papillon roses pales qui dépasse de son dos. Sur son nez et sa bouche est posé un masque en plastique, relié par un long tuyaux. Au dessus de sa tête celui-ci se divise en plusieurs petits tuyaux enfoncés dans les trous du bouchon. Au moins, elle peut respirer. Je l'observe de plus près. Son visage est serein. Elle semble dormir paisiblement. Ses ailes battent lentement. Je soupire. Elle semble aller parfaitement bien malgré ce qui lui arrive. Je m'approche d'un autre tube à essai. Cette fois-ci je découvre un garçon du même âge. Comme la fille papillon, il porte un masque, mais lui flotte dans un liquide bleu ciel. Deux oreilles blanches et grises se dressent sur sa tête. Une queue de loup touffu est entouré autour de son corps. Je regarde dans les autres tubes à essai pour vérifier si tous vont bien, mais un bruit strident interrompt mon inspection.

C'est cri. Je reconnais immédiatement la voix. Alya. Je me précipite vers l'origine du cri. Je franchis l'entrée de ma salle d'histoire géographie et me trouve face à la victime du papillon. C'est une femme. Ses cheveux ambre sont attaché en une petite couette dressée sur le haut de sa tête. Sa robe couvert de tâches de toutes les couleurs, qui contrastent avec sa longue blouse noir. Elle aussi est couverte de tâches, mais celles-ci restent beaucoup trop petites, et moins nombreuses pour pouvoir rivaliser avec le panel de couleur qu'offre sa robe.J'aperçois plusieurs petites fioles dépasser d'une de ses poches. Une paire de lunette noir, similaire à celle que l'on utilise lors de certaines expériences en classe lui cache partiellement le visage. J'arrive cependant très bien à voir la couleur de ses yeux. Il sont bleus glaces. Je comprends tout de suite. La victime du papillon n'est autre que mon professeure de physique chimie! Elle me regarde et s'adresse à moi d'un ton supérieur:

-Tiens te voila enfin ladybug. Je me demande à quoi ressemble une humaine à moitié coccinelle? Ça te plairait de voir?

-Je te laisserai pas continuer tes expériences.

Je saisis mon yoyo et le lance dans sa direction, mais une violente explosion me plaque contre un mur. Je reprends mes esprit au bout de quelques secondes. Je suis couchée par terre. Je m'aperçois qu'elle à disparut ne laissant derrière elle qu'un nuage de fumé et un autre tube à essai géant dans lequel, je suppose, est retenu ma meilleur amie. Je me relève et avance en titubant. Il faut la retrouver et purifier son akuma pour libérer Alya et les autres. J'entre dans le hall d'entrée. Elle est là, au centre de la pièce les bras croisés. Elle esquisse un sourire narquois dès qu'elle me voit arriver:

-Fini de jouer maintenant Mme.la fan des cobayes, Lucky Char...

Je n'ai pas le temps de finir que quelque chose me percute de plein fouet. Je me retrouve pour la troisième fois de la journée étalé par terre. La chose en question me tend la mains pour m'aider à me relever: