Chapitre 15: Fais comme des rats

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Il arrive. Nous sommes tous paralysés par la peur. L'atmosphère humide me glace le sang ou peut être est-ce également la peur? Aucun bruit ne vient troubler ce moment fatidique. Mon estomac se noue. Qu'est ce que nous allons faire maintenant? Soudain la lumière cesse de progresser vers nous. Plagg commence à avancer vers celle-ci parfaitement décontracté sous les gémissements de Chloé. J'ai envie de me cacher au fond de la veste de mon ami, mais la curiosité me retient. Cette lumière à quelque chose d'étrange. Elle est plutôt faible mais se distingue tout de même très bien malgré les dix bon mètres nous séparant de celle-ci. Soudain je comprend ce qui me gênait avec cette source lumineuse, au lieu d'être jaune, blanche ou même rouge, elle se rapproche plus du vert pâle. J'ai déjà vu cette couleur se sont... :

-Vous pouvez venir, s'écrit Plagg, ce ne sont que des pierres fluorescentes encastrées dans la roche.

Tous les trois stupéfaits Alya, Chloé et Nino se rapprochent pour observer ces fameuses pierres:

-Et mais ouais, j'ai déjà vu des pierres comme ça, s'exclamme Nino. Mais elles ont besoins de voir de la lumière pour briller dans le noir, non?

-Peut être que les lumières extérieures et celle de mon portable ont suffit pour les faire réagir?

-C'est ridicule, et horriblement moche.

-Pour toi peut être mais c'est tout ce qui nous empêche d'être dans le noir complet, fait observer Alya. Tu fais quoi Adrien?

Mon partenaire s'est un peu plus enfoncé dans la caverne pour se saisir d'un bâton dont l'embout est enroulé dans un morceau de tissu jauni par le temps. Plagg se tourne vers Nino:

-Tu aurais un briquet?

-Ah non désolé mec je pensais pas qu'aujourd'hui j'aurais besoin de retourner à la préhistoire.

Alya secoue négativement la tête, tandis que Chloé les insulte les traitant d'incapables. Alors que la dispute semble cette fois réellement sur le point d'éclater, Plagg prend le devant:

- Tu pourrais me prêter ton portable Chloé?

-Hein... euh... oui mais il ne marche pas.

-Pas grave.

Après l'avoir récupéré Plagg ouvrit le ventre de l'objet, devenu inutile, pour en sortir la batterie. Il se tourne ensuite vers Alya et Nino:

-Et du chewing gum vous en avez?

Les deux le regardent surpris ne voyant pas où Plagg veut en venir. Moi je pense avoir compris. Nino tend un chewing gum sans pour autant répondre. Le bonbon est emballé dans un papier du type aluminium. Plagg déballe la sucrerie puis la jette par terre. Si il avait été au camembert peut être l'aurait-il mangé? Il aplatit l'emballage pour ensuite le déchirer de sorte à former un noeud papillon plat, les extrémités larges et le centre fin. La luminosité commence à s'afaiblir de plus en plus, ce n'est plus qu'une question de minutes avant que nous ne soyons dans le noir complet. Chloé commence à paniquer et s'accroche au bras de mon ami qui s'en retrouve ralentit dans ses actions. Plagg prend sa bande de papier d'aluminium et pose les deux extrémités de celle-ci sur les bornes positives et négative de la batterie du portable. En une fraction de seconde le papier s'enflamme. Plagg se sert de cette petite flamme pour allumer la torche. Il prends ensuite trois autres toujours accrochées au mur qu'il enflamme avant d'en tendre une à Nino stupéfait:

-Dit donc mec t'as appris ça quand?

-Il y a quelques décennies j'ai ...

Je ne lui laisse pas le temps de finir et lui donne un coup de pied dans les côtes. Mon coéquipier s'écroule par terre, plus par surprise que par douleur. Il se relève comme si rien ne s'était passé. Heureusement il n'a lâché aucune torches. Il en tendit une à Alya puis à Chloé qui se plaignit que ses cheveux allait sentir la fumée. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit tout le long du trajet. Au bout d'une bonne demi heure de marche nous arrivons devant une porte en bois. N'ayant aucun verrou nous pénétrons sans difficultés dans une sorte de salon. La pièce est incroyablement poussiéreuse ce qui me fait monter les larmes au yeux. Sur ma droite j'aperçois deux canapés autour d'une table basse sur laquelle sont posés plusieurs verres ainsi qu'une carafe. À gauche se dresse une grande armoire remplit de vieux ouvrage jaunis par le temps et l'humidité ambiante. Plagg qui mène notre petit expédition, si on peut appeler ça comme cela, fait quelques pas vers le fond de la pièce avant de se figer. Un grand bureau occupe toute la largeur du mur, sept chaises placées les unes à la suite des autres le délimite en sept parties. Mais ce n'est pas cela le plus impressionnant, en effet le mur est couvert d'article de journaux et de petites notes, tout est en rapport avec les exploits passés des propriétaires de ce QG. Je repère très vite l'ancienne ladybug sur une photo en noir et blanc. Elle est plutôt jolie je le reconnait mais je suis sûre qu'elle n'arrive pas à la cheville de ma lady. Je souris à cette pensée. Connait-elle, elle aussi cet endroit? Un hurlement me fait revenir brutalement à la réalité.

Une vie de KwamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant