Une vie de Kwami

Chapitre 25: Le sacrifice de Marinette

Point de vu de Tikki :

Je suis en train de a liguoter mes amis contre ma volonté. J'ai l'impression de n'être plus qu'une simple poupée. Une voix résonne dans mes oreilles m'obligeant à obéir aux ordres du Papillon. J'essaie de l'ignorer, mais rien n'y fait, plus je résiste plus elle m'entrave telle des sables mouvants dans lesquels je m'enfonce. Ça me rend folle de n'être plus maître de moi-même mais entièrement dévoué à suivre la volonté du papillon. Soudain, une douleur aiguë au niveau de mon oreille droite m'arrache un cri de douleur. Je me tourne pour faire volte face à mon agresseur et découvre avec horreur Marinette sous mon apparence de kwami sur le sol près du miraculous en mille morceaux. L'akuma s'échappe de la boucle d'oreille et je retrouve mon libre-arbitre.

Tremblante, je m'agenouille devant le corps de mon amie et la prends délicatement au creux de mes mains. Une boule se forme dans ma gorge. L'esprit embué, je n'ai qu'un mot en tête tournant en boucle tel un cris de détresse : Marinette. Marinette. Marinette !!!

Le corps de ma meilleure amie devient de plus en plus transparent pour finir par s'évaporer complètement. Marinette... Le temps semble suspendu et j'en oublie de respirer. Elle... Elle est mor... Je pousse un hurlement de douleur. Ça ne peut pas être possible. Comment peut-elle ne plus être là ? Pourquoi est-ce qu'elle a fait ça ? Marinette !!!
Je ne cesse de pleurer et crier, cherchant un moyen de me vider de ce flux de douleurs qui me parcourt le corps. J'ai l'impression d'avoir assisté à la mort d'une part de moi-même. Ça ne peut pas être réel. Ça ne DOIT pas être réel !!! Au bout de plusieurs minutes, épuisée et vidée par le flot d'émotions, je relève la tête. Mes amis sont anéantis. J'ai l'impression d'être tombée tellement bas qu'aucun retour en arrière est possible. Je suis complètement impuissante.

Soudain, une idée me heurte de plein fouet. Je ne peux rien faire, mais LUI le peut. Sans plus réfléchir, je ramasse les morceaux de la boucle d'oreille et sors de la pièce, bousculant tout le monde au passage. J'escalade, dévale, cours, fonce sans prêter attention à ce qui m'entoure. Je bouscule les personnes, manque de me faire renverser par des voitures pour arriver à la maison du maître. Je frappe à sa porte aussi fort que je peux. Impatiente, je m'apprête à l'enfoncer lorsque le vieil homme m'ouvre, surpris. La respiration sifflante, je ne réussi pas à prononcer un traître mot. Je lui tend les restes du miraculous, tremblante. Il pâlit, mais ne dit rien, il me fait entrer et assoir sur un tatami.

Assis devant moi, le maître regarde l'objet brisé sans prononcer un mot. Plusieurs longues minutes s'écoulent sans que l'un de nous n'esquisse un mouvement. Son mutisme met mes nerfs à rude épreuve. Qu'est ce qu'il attend pour sauver Marinette ? Peut être en est-il incapable ? Non, impossible. Je secoue la tête et commence à perdre mon calme. S'apercevant de mon manque de sang froid le maître tend une main vers moi m'informant de me taire. Il se lève et se mit à danser. S'en suivit une suite de gestes plus étrangers les uns que les autres, et il se mit à chanter. En une autre occasion, j'aurai sûrement rit, mais à ce moment précis, aussi ridicule qu'à l'air ce rituel, je ne souhaite qu'une chose : "pourvu que ça marche !"

Les minutes passent sans que je quitte le miraculous des yeux. Marinette est morte à ma place, voilà ce que je ne cesse de ressasser. De nouvelles larmes dévalent mes joues. Le maître arrête sa danse suspecte, plus livide qu'il ne l'a commencé. Il s'assoit, épuisé. Se frottant la barbe, sceptique, il me lance un regard voulant tout dire. Il ne sait pas quoi faire de plus. La nouvelle me fait l'effet d'un coup de poignard en plein coeur. Sautant sur mes jambes, j'explose :

"Vous êtes tout de même le maître ! Comment pouvez-vous baisser les bras aussi vite ! Regardez dans le livre que nous vous avions apporté, il doit forcément avoir une solution à ce problème !!!

- Tikki, dit-il tout en essayant de me calmer, je sais beaucoup de choses sur les miraculous, mais les réparer... et bien... Pour créer un tel objet, il faut sans doute quelque chose d'une puissance équivalente, voire supérieure."

La pièce se met soudain à tanguer. Il n'y a donc aucune solution ! Ma tête me tourne au point que j'en perd l'équilibre. Je m'écroule sur le sol en pleurant. La tête vide mais bouillonnante, je cherche une idée en vain. Ma poitrine me brûle de plus en plus. Je secoue la tête pour reprendre mes esprits. Ce n'est pas en pleurant et gémissant que je vais trouver une solution. Alors que je commence à me calmer sous le regard plein de compassion du maître, je sens la sensation de brûlure sur ma poitrine devenir de plus en plus vive. Je porte la main à mon cou et saisis le collier de Marinette aussi brulant qu'une braise. Je l'arrache d'un geste sec et y découvre le kwagatama que j'avais offert à ma meilleure amie. À peine l'objet entre-t-il en contact avec ma paume, une puissante lumière rouge vive remplit toute la pièce.

Je lâche l'objet et recule de quelques pas. Mais qu'est-ce qui se passe ? Des rayons semblables à ceux utilisés lors de mon Luckycharm circulent dans toute la pièce pour venir se concentrer autour de moi. Le médaillon, dont se dégage de plus en plus de lumière, se met alors à vibrer. Une chaleur douceureuse et consolante m'enveloppe. Je me laisse porter et ferme les yeux. Une voix, que je reconnaîtrais entre mille et qui se veut rassurante, résonne tout autour de moi :

"N'ais pas peur Tikki, tout va s'arranger."

Me livrant dans la confiance la plus totale à cette voix, je me laisse emporter laissant le corps de Marinette s'écrouler sur le sol avec fracas.

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Point de vu d'Adrien :

Nous sommes complètement perdus, cela fait quelques minutes que Tikki est partie en courant. J'ai une folle envie de la suivre, mais pour une raison inconnue, je suis cloué au sol. Ma coéquipière, ma meilleure amie, ma ladybug vient de rendre son dernier soupir, et pas une larme ne me monte aux yeux, rien. Je n'ai plus aucune sensation, aussi bien physique que psychologique. Mon corps semble s'être mit sur pause.

Soudain, un violent mal de ventre me plaque au sol. J'enserre mon ventre de mes mains, comme pour le protéger. Alors que je serre les dents me demandant ce qui m'arrive, je remarque que mes amis, aussi bien humains que kwamis, et même le Papillon sont dans une situation similaire à la mienne. Ils se tordent de douleur au sol et laissent échapper gémissements et cris plaintifs. Le sol se met alors à trembler sous nos pieds. Mais qu'est-ce qui se passe ?

La douleur s'estompe après de très longues minutes, tout comme les secousses. Je me relève, tremblant, non pas de douleur mais d'émotion. Alors que je me relève, le sol me paraît drôlement bas. Je réalise seulement que je viens de retrouver mon corps d'origine. Exultant de joie, je me tourne vers mes amis et me fige. Une sensation étrange me paralyse. Mes poils se redressent, je suis sur le qui-vive. Il vient de se passer quelque chose, je le sens. Je jette un coup d'oeil à mes amis. Sans un mot, je sais que eux aussi l'ont ressenti. Une puissance phénoménale vient d'être libérée dans les rues de Paris, pour le meilleur ou pour le pire...

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Salut
J'espère que je vous ai manquée 😉
Désolée pour la longue (très longue) attente. J'ai passé des exams (que j'ai réussis!!!) et après j'ai enchaînée avec un travail. Après tous ça j'avoue ne pas avoir trouver l'envie de poursuivre, mais rassurez vous la suite arrive 😊.
Je vous dis à bientôt !!