«oo, prologue.

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*

Plusieures années plus tard,

L'adolescence m'a métamorphosée, me voilà une jeune femme, toujours à la recherche de mes parents respectifs.



L'orphelinat ne m'a jamais tiré un mot sur eux, je suis prête à faire le grand pas et à me diriger au commissariat pour m'adresser à des associations qui ont pour but de donner l'identité des parents aux orphelins.

Je suis prête à devenir une grande dame, mon enfance et mon adolescence m'ont réellement forgés mon caractère.
Maintenant livrée à moi même, dans un appartement d'étudiante, il faut que je me reconstruise aussi bien dans le plan études que physique et psychologique.


C'est les soldes, je vais au centre commercial de ma ville, pour dévaliser les magasins.

Je m'arrête au MacDo, pour y prendre un MacFleury, une dame assez âgée me regarde avec compassion, comme si elle me connaissait.
Puis, ses yeux se remplissent d'énormes larmes, elle met sa main devant sa bouche, elle avait l'air choquée, et s'approche de moi.



« Tu..tu es Neya ? dit-elle

- Oui...

Neya est mon prénom d'usage, c'est la seule trace que mes parents ont acceptés de me laisser.

- Ta cicatrice... Je l'a reconnais ! dit-elle en pleurant

Je touche ma cicatrice avec mon index, oui, c'est vrai, j'ai une énorme cicatrice dans le cou, où y est inséré "2L".
J'ai fais d'énormes recherches pour en connaître la signification mais malheureusement ça n'a été que des échecs.
Cette cicatrice est à la fois une plaie mais aussi un tatouage, les écritures sont en relief où on y perçoit de la peau brûlée.


- Tes..tes parents, reprend-elle

- Je suis orpheline.

- Justement, je les connais, suis moi s'il te plait je ne te veux pas de mal, j'ai la trace de tes parents sur cette Terre, dit-elle »

Je l'ai alors suivie, je n'avais rien à perdre, plutôt à gagner, si cette femme dit vrai, j'allais retrouver la trace de mes parents.
Sont-ils vivant ? Morts ? Je n'en savais rien.
Quand à cette femme, elle est vraiment jolie, même si elle a un âge avancé, elle est typé africaine, grande, avec de jolies traits fins, et surtout très charismatique.
Elle porte un voile noire, sûrement un signe religieux, car elle porte des vêtements amples de la même couleur.

On arrive chez elle, c'est un grand appartement, spacieux et surtout très organisé, tout est propre.

« Installe-toi, je t'en prie, dit-elle

- [...]

Elle quitte le salon et revient avec un espèce de livre ou de carnet, assez abîmé.

- Tiens, c'est pour toi, lis le, quand tu sera seule.

- Qu'est ce que c'est ?

- Ta mère avait écrit toute sa vie sur ce carnet, puis quand tu es née elle voulait que tu le lises, pour que tu comprennes certaines choses.
Je l'ai récupéré à mon tour.

- Mais où est-elle ?

- Elle..elle est morte, dit-elle les larmes aux yeux

- Et mon père ?

- Je n'ai pas de nouvelles, je ne sais pas ce qu'il fait... C'est compliqué, lis ce carnet, s'il te plait et quand tu auras fini, appelle moi, on en parlera à deux, tiens mon numéro, dit elle en l'écrivant sur un bout de papier
Tu as faim ? Tu as ou dormir ? Qu'est ce que tu fais de ta vie depuis ?

- Non, merci ça ira, oui j'ai un petit appartement d'étudiante. J'ai vécue de famille en famille, parfois dans différents orphelinats, j'ai même quitté le pays plusieurs fois, c'est la raison pour laquelle je parles 4 langues.

- MachaAllah... Comme tu es belle, tu ressembles beaucoup à ta maman tu sais ?
Dans tout les cas, la porte de ma maison est grande ouverte, je suis là pour toi maintenant.

- Merci c'est gentil »

J'avais beaucoup de questions en tête, mais par pudeur je n'ai rien dit, j'attend de lire le contenu de ce livre pour revenir vers cette dame.
Après avoir discuté, je me lève pour retourner à mon domicile.


« Moi c'est Aïcha » déclare-t-elle

On se fait la bise et je quitte son appartement, parée à retrouver le mien au plus vite, pour lire le carnet.
Je cours, chargée par mes sacs, pour rentrer.
Une fois arrivée, je me déchausse à peine que je sautes sur mon lit et ouvre le carnet.


En tout premier, il y avait une photo, sûrement ma mère, je reconnais quelques traits de son visage, semblables au mien.

En tout premier, il y avait une photo, sûrement ma mère, je reconnais quelques traits de son visage, semblables au mien

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Je l'a regarde longuement et l'accroche au mur, puis je décide de vraiment m'installer pour lire.

Je me douche, mange, me met en pyjama et m'installe confortablement, prête à connaître l'histoire de ma vie...
Du moins celle de mes géniteurs...





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Tous droits réservés©


Avertissement : Cette histoire risque de contenir des passages choquants, vous êtes maintenant mis(es) au courant et cela n'engage que vous, alors tous commentaires déplacés sera supprimés.

De plus,
ceci est le prologue, la réelle histoire commencera dans la partie suivante.
Nous entrerons dans le point de vue de Maya, le personnage principal et surtout la mère de Neya, qui racontera une partie de son vécue.
Les réactions et les notes de Neya seront maintenant écrites en italiques entre parenthèses car nous plongerons dans la lecture du carnet.

Merci de bien vouloir patienter, un peu, le temps que je prennes de l'avance dans l'écriture.

Merci, à vous.
Bonne lecture, on se retrouve à la fin.
Love.

[1] « À L'ENCRE DE NOS MÉMOIRES »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant