«dix-neuf

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Aïcha en multimédia.

*

Quelques heures après le départ de Larby, 2L avait déjà envoyé des hommes dans le loft pour qu'ils s'y installent.
Il était hors de question pour lui que je dormes seule avec Hakim, il soupçonnait un rapprochement.



Deux semaines après,
2L m'avait remise au détail, je faisais de simples transactions à quelques drogués de la ville, ce qui était à mon avantage car ce n'était pas des missions difficiles.
Après avoir servi mon dernier client de la matinée d'un 30€ de shit, je rejoins la cabane, notre QG à Hakim et moi.


Je ne sais pas si c'est parce que je suis paranoïaque ou pas mais j'avais l'impression que quelqu'un me suivait, je sentais une présence puis quand je me retournais il n'y avait personne.

Je finis par arrivée devant le petit portail, aucunes traces d'Hakim, peux être s'était-il assoupis à l'intérieur.
Mais rien, Hakim n'était pas là. Alors j'ai attendue peux être avait-il un imprévu.

Je finis par m'endormir, cependant une grosse voix masculine me réveille, ce n'était pas sa voix, à mon plus grand étonnement...

« Qu'est ce que tu fais ici ? dit l'homme

- Euh rien

- Ça tombe bien nous aussi, dit-il en se décalant pour me montrer qu'il est accompagné »


Il prend ma tête en un geste et la plaque contre la ferraille qui servait de mur.
Je les reconnais ! Ce sont les hommes de 2L, parmi eux, il y en avait un qui avait emménagé dans le loft.

Ils commencent tous à me ruer de coup, l'un s'occupe du haut de mon corps, l'autre du bas.
Ils crient des paroles incompréhensibles, ils se déchaînent tous un à un sur moi.

« Une meuf de chez nous ne baise pas avec un autre »
« Il a eu raison de te trouer le boss, grosse pute »
« Toute pareille t'facon, une copie d'Aïcha »

Ce sont les seuls paroles que j'ai réussis à déchiffrer.

J'avais mal à la tête, je commençais à voir flou.

Ils arrêtent de me frapper et l'un d'entre eux baisse son pantalon ainsi que son caleçon et laisse apparaître son atout masculin. Un autre saisit mes bras et les coincent en dessous de ses genoux. Je me débat, je hurle mais rien n'y fait.

Il avait pénétrer son sexe dans mon corps...
Un, puis deux, puis trois, puis quatre.

Ils étaient tous passés sur moi.

Je n'avais plus la force de batailler, ma tête tournait à une allure fulgurante, j'avais la nausée. Je ne sentais plus leurs coups de hanches, car mon entre-jambe était devenu anesthésié par la force de leurs mouvements.

Je commençais à fermer les yeux avec le peu de force que j'avais, mais une douleur me fit surgir et gémir d'un coup.

J'abaisse ma tête vers mes cuisses et aperçois un fer chauffé au feu, ma peau s'enlève, elle brûle, le fer est posé sur ma peau depuis quelques minutes maintenant, j'hurle de douleur. Puis l'un d'entre eux finit par l'enlever, ils venaient de me graver un " 2L" sur ma cuisse près de mon appareil génital, au fer, comme un vulgaire animal.

[1] « À L'ENCRE DE NOS MÉMOIRES »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant