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Je m'installe confortablement, et commence la lecture.




" Maya, c'est mon prénom.
Sprinta c'est mon surnom.

C'est comme ça qu'on me nomme depuis que je fais partie des Z, groupe de malfaiteurs.
Sûrement pour mes capacités athlétiques, je cours extrêmement vite et j'en épate plus d'un.
J'appartiens à 2L depuis maintenant un an.
Mon corps lui appartient totalement et il exerce n'importe quel droits sur moi excepté la mort.

(2L ?! C'est l'écriture de ma cicatrice!)

Mon âge importe peu, je suis jeune, même très jeune pour ce milieu.
J'ai décidé de troqué ma vie pour celle ci, remplie de risques et de codes.



La mort de ma mère m'a énormément affecté, elle est morte du cancer du sein, mon père est alors devenu un veuf affaibli. Il brouillait du noir à longueur de journée ce qui avait le don de m'énerver.
Il ne travaillait plus, nous avons tout perdu, on vivait des aides de certaines associations, on dormait dans des gymnases pour sans-abris car nous étions devenues de réels pauvres.

Des tâches dans la société.


Je n'avais jamais eu cette vie auparavant et je l'ai très mal vécue, alors je cherchais de l'argent comme je pouvais.
Que des échecs... J'avais arrêté l'école très jeune, je regrettais, mais il fallait que j'assume à présent mes choix de gamine.
Je n'avais pas d'amies non plus, l'amitié et l'amour pour moi n'existaient que dans les films.




Chaque soir, je me baladais seule, j'avais en tête de voler, de me procurer ce dont j'avais envie.
Alors je volais.
J'avais l'habitude et j'étais devenue professionnelle.

Je volais, dans différents lieux, puis un jour lorsque je rentrais au gymnase pour y poursuivre ma nuit, un homme vint me parler.


« T'es professionnelle à ce que je vois.

- [...]

- Épatante, et surtout très rapide !

- [....]

- J'aime bien, j'aime bien

- Bouge de mon passage, dis-je

- Et surtout avec du caractère, dit-il en souriant

- Laisse moi tranquille, je ne le répéterais pas

- Écoute, ça fait plusieurs semaines que je t'observe

- Ravie de le savoir

- La vie de SDF, c'est pas ça que tu souhaites

- Elle me convient parfaitement

- Comme tu veux ! En tout cas, j'ai un sérieux deal à te proposer

- [...]

- Rendez vous demain à la même heure, je vois ce que je peux faire pour toi. »

L'homme part, son regard était vraiment perturbant, il avait des yeux d'un bleu très clair, ils semblaient même blanc parfois. Il était très grand et surtout imposant.

[1] « À L'ENCRE DE NOS MÉMOIRES »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant