«trois.

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« Sprinta! Allez debout, on a cinq heures de route devant nous prépare ta valise »


Je me réveille, assez difficilement, la soirée d'hier m'a vraiment éteinte.
Je me lève du lit et regroupe mes affaires, j'en avait beaucoup, je faisais du shopping tous les jours, je me suis retrouvée avec 3 énormes valises dont une remplie de chaussures.

Je croise dans le loft, Aïcha, elle avait l'air de mauvaise humeur et ne m'a pas calculé.
Je n'y prête pas attention elle doit être fatiguée, elle est rentré très tard.

On charge notre voiture et on démarre pour cinq heures de route, je m'installe et me rendors.




Je sens la voiture qui s'est arrêtée, je me redresse et contemple le paysage.
Nous sommes devant une énorme villa, autour il n'y avait que de la verdure.
Elle était gigantesque et surtout très isolée.



On sors de la voiture et on franchit le pas de la porte.
Je suis derrière Aïcha, toute gênée.
On va dans le salon, je reconnais 2L, mais il y a aussi d'autres hommes, inconnus pour ma part.



« Sprinta, viens me voir ma belle, dit 2L

Je regarde Aïcha paniquée, c'était mon seul repère ici, elle me regarde et hoche la tête, puis me chuchote un « vas-y », j'écoute Aïcha et m'avance vers 2L.


- Fini le détail*, on va passer aux choses sérieuses. LARBY ! dit-il en criant, Appelle la bonne pour qu'elle prépare la chambre de Sprinta, il tire sur son gros cigare
Aïcha ! La belle Aïcha ! Pas réveillée à ce que je vois, il recrache la fumée

- Je suis rentrée tard hier soir, dit-elle

- Ah bon ? Pourquoi faire ?

- C'était les 10 ans du Fipilano(boîte où nous sommes allées hier) Il y avait beaucoup de monde

- Tu es partie avec ta troupe ?

- Non, avec Sprinta

- Je dois te le dire en quel langue ? dit-il en serrant son poing

- Rien de mal, je voulais l'intégrer au milieu

- Ne l'a ramène plus jamais dans tes saloperies, c'est la dernière fois que je te le dis, Aïcha

- Entendu, chef, dit-elle en baissant le regard


C'était bien la première fois que je voyais Aïcha soumise, baissant les armes. Elle avait toujours la tête haute et tenait tête à chaque homme.

La bonne vient vers nous : « La chambre est prête »

2L me fait signe de la suivre, je monte les escaliers, et entre au départ dans une grande chambre, elle était immense, rangée à l'œil, tout était parfaitement à sa place. Cependant, il y régnait une odeur masculine, certainement du parfum ou du déodorant. La bonne ne s'arrête pas là, elle ouvre une porte qui donne sur une seconde chambre.
Celle ci était beaucoup plus conviviale et surtout beaucoup plus féminine, j'ai eu un réel coup de coeur.

[1] « À L'ENCRE DE NOS MÉMOIRES »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant