17.

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Les jours ne se sont pas améliorés depuis qu'Isabelle avait parlé à Mickaël. Même si ce dernier était revenu auprès de son ami. Isabelle, sut par Antoine, qu'ils avaient eu une brève discussion et que comme promis, il n'avait rien révélé à Micka. Tout allait bien entre eux.

Contrairement à eux, l'entente avec Isabelle était glaciale. Quand le chef de la garde la voyait en compagnie de son ami David, il lui lançait des piques désagréables, ou des œillades noires à vous glacer le sang. Isabelle, ne comprenait pas cette attitude. De plus, cela la mettait dans une rage folle. Essayait-il de lui faire peur ? Si c'était le cas, cela fonctionnait, mais surtout elle ne lui en voulait que plus de son attitude. Il savait qu'elle était terrifiée des vampires, même si elle avait confiance en lui. Cependant son attitude la faisait douter, pourrait-il lui faire du mal ?

A l'inverse, quand elle l'apercevait discuté avec une femme, il lui renvoyait un sourire narquois. Elle ne laissait pas paraître sa jalousie, faisait comme si de rien était et poursuivait sa route d'un pas tranquille. Au moins, espérait-elle, que sa passivité l'irriterait.

Cette situation, la ramenait à son point de départ et l'agaçait au plus haut point. Elle était partagé entre vivre sa passion pour lui, quitte à ce qu'il ne se serve d'elle que pour le plaisir de la chair sans lui donner la moindre once d'amour en retour, et son allégeance pour son mari à qui elle portait beaucoup d'affection et dont la situation le ferait souffrir le jour ou la question de la descendance se poserait.

Elle devait se détourner soit de l'un, soit de l'autre. Elle aurait déjà dû prendre sa décision au lieu d'être prise entre deux feux. Surtout que Mickael, ne faisait rien pour l'encourager à aller vers lui, il devenait détestable. Mais quelque chose en lui l'appelait à l'aimer. Peut-être était-ce cette carrure imposante, ses bras puissants prêt à la protéger, ses yeux mystérieux, ses rares sourires qu'il lui réservait trop rarement, cette douceur dont il avait fait preuve en l'aimant, cette façon qu'il avait d'accourir pour la sortir de situation fâcheuse.

- Peut-être est-ce cela en vérité, se confiait isabelle à David, il m'a tellement sauvé la vie, que je le vois comme un héros, qu'il n'est pas en réalité. Alors je n'arrive plus à me l'enlevé de la tête, croyant que je l'aime. Mais en réalité, je lui suis juste reconnaissante !

- Je ne sais définitivement pas Isa, je ne suis pas dans ton cœur, ria gentiment David.

- Je t'embête avec mes suppliques, je suis désolé, dit Isabelle en baissant la tête.

- ne t'en fais pas, je suis ton ami, s'est normal que tu cherches des réponses auprès de moi !

- tu es bien trop gentil pour ne pas oser me dire à quel point je suis pathétique.

- Jamais de la vie ! Cria David en la prenant par les épaules

- Et comment va ta guérisseuse ?

- Heu... bien, dit-il en rougissant.

- Tu ne m'as toujours pas dit son nom...

David qui étalait de la paille au pied des animaux ne s'arrêta pas, et redoubla d'effort bien au contraire.

- Pourquoi veux-tu savoir cela ?

- Parce qu'elle plait à mon ami, et que je confie tout à mon ami et que lui ne me dit rien sur celle qui fait battre son cœur.

David la regarda un instant sourire à grande dent.

- Elle s'appelle Evangeline.

- C'est un très joli prénom ! Je ne l'ai jamais vu, s'est étrange.

IsabelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant