11.

1.2K 108 5
                                    


Isabelle se réveilla en plein milieu de la nuit avec un mal de crane affreux. Elle se passa une main dans les cheveux en grognant. Elle n'avait rien oublié de ce qu'elle avait fait. Et la honte s'empara d'elle ainsi que d'une vive colère. Elle s'habilla d'un peignoir et ouvrit doucement la porte. Une servante se matérialisa devant elle.

- Madame?

Surprise, elle se souvint qu'elle était seule dans sa chambre, ce qui n'était pas normal pour une nuit de noce. Elle ordonna qu'on lui prépare une infusion et qu'on lui dépose devant sa porte. Une fois débarrassé d'elle, Isabelle se dirigea à pas de loup jusqu'à une porte et y entra sans prendre la peine de frappé. Elle la claqua légèrement pour obliger sa mère à se réveiller. Cette dernière se retourna d'un bond, la main déjà enflammé.

- Ce n'est que toi! Souffla Elisabeth. Mais que fais-tu ici à cette heure de la nuit?

- Comment avez-vous osé, mère! Gronda Isabelle. Je n'ai jamais eu aussi honte de toute ma vie!

Comprenant immédiatement à quoi elle faisait référence, Elisabeth une un sourire sarcastique.

- J'ai fait en sorte que tu ne te détourne pas de ton devoir! Maintenant laisse-moi me rendormir.

Isabelle tira sauvagement la couverture à elle, pour contrarier sa mère.

- Malheureusement pour vous, il ne sait absolument rien passé! Dit-elle victorieuse.

- Comment cela! Cette potion devait pourtant te donner la fièvre tout en donnant mauvais gout à ton sang! Je ne comprend pas comment cela à pu échoué, à moins que tu ne me mentes!

- Tout à parfaitement fonctionné de ce point de vue là. J'étais tellement mortifié par mon comportement, que j'ai failli versé des larmes, vous rendez-vous compte. Je serai morte à l'heure qu'il ai, si une seule avait coulé hors de mes yeux!! Elle souffla et s'assit près d'elle.

Elle se calma peu à peu. Sa mère ne bougeait pas d'un pouce cherchant comment cela n'avait pas pu marcher.

- Le comte s'est refusé à moi. Il avait trop peur de me tuer. Pourtant je l'ai supplié, lui affirmant qu'il n'y aurait aucun risque.

Elles échangèrent un regard complice avant de rire à gorge déployé pour Elisabeth et plus modérément pour sa fille. La situation avait franchement de quoi rire.

- Je vais devoir trouver une bonne excuse désormais. Surtout que je me suis jeté au cou de Mickaël!

Sa mère à présent pleurait de rire, mais ce calma très vite en se prenant compte que la situation aurait pu virer d'une mauvaise façon.

- Tu dois te donner au comte, Isabelle. Une fois qu'il aura pris ta virginité, tu pourras faire ce que bon te semble, mais ta virginité tu la dois à Antoine et uniquement à lui!!

- Je le sais, mais c'est vous qui m'avez mise dans une telle situation!

Elle soupira de mécontentement, que cette femme pouvait être agaçante quand elle se mettait à lui faire la leçon. Décidément, quand elle était énervé elle avait réellement son mauvais coté qui ressortait. Si cela continuait, elle commettrait un impair un de ses jours. Non c'est impossible, elle avait une plus grande puissance et une meilleure maitrise de soi que sa mère et sa sœur. Jamais elle ne lui ferais quoique se soit malgré qu'elle soit agaçante.

- Il est temps que je regagne ma chambre.

- Je suppose que ton mari à fui ...

- En effet, il souhaitait surement échappé à sa folle furieuse de femme.

IsabelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant