21 Juillet
On se demande toujours comment notre vie va se terminer, ici. Est ce qu'on finira seul et vieux ou jeune et riche ? Ou alors est-ce qu'on aura une mort douloureuse et lente ou rapide et indolore ? Des questions existentielles que se posent tout les patients de cette hôpital. Moi aussi, enfin... Depuis deux mois je me les pose. Depuis qu'on m'a diagnostiqué un cancer de la thyroïde stade quatre. Ma mere vient me rendre visite de temps en temps quand son travail n'est pas très éprouvant. Je m'ennuie un peu dans ma chambre. Les infirmières sont sympas mais ça ne suffit pas.24 Juillet
Il y a deux jours, on m'a dit que j'allais avoir un compagnon de chambre. Ça peut être une bonne idée après tout... Je pourrais peut-être penser à autre chose...25 Juillet
Mon compagnon de chambre arrive dans 5 minutes. Sandra, l'infirmière, est venue mettre des draps dans son lit.
Je l'attends, assise sur mon lit en croisant les droits pour qu'il ai le même âge que moi. La porte s'ouvre. Je me lève, aussitôt. Sandra entre suivie de d'un beau garçon aux yeux bleus."- Je vous laisse entre jeunes, dit Sandra en souriant et en refermant la porte. "
Je souris amusé de son comportement et me tourne vers mon colocataire.
" - Je m'appelle Meryem et toi ? Lancé-je.
- Moi c'est Louis. "30 Juillet
5 jours que Louis est arrivé. En 5 jours, on eu le temps de bien discuter. Il a un cancer du pancréas stade 1, il a plus de chances que moi pour s'en sortir c'est certain. Il a 17 ans, j'aurais les miens dans quelques mois donc je considère qu'on le même âge. Il aime la musique et le foot. Il a un faible pour le club de Doncaster. Personnellement, je m'intéresse au foot dans les grandes lignes, les derbys ne montent que très rarement en première ligue.
On a beaucoup discuté pendant 5 jours. Tout les soirs, on se couche sur mon lit et on regarde le plafond en se posant des questions existentielles. Parfois on essaie d'y répondre et c'est très bruyant mais quelques fois c'est silencieux, même un peut trop. On termine souvent ces soirées dans une atmosphère glauque et pessimiste. Cette atmosphère qui ne donne pas goût à la vie et qui nous empêche de sourire. Je déteste ça.31 Juillet
"- Meryem ?
- Oui ?
- Si je te demandais tu voudrais bien être ma copine ? me demande un Louis pensif.
- Pourquoi cette question, Louis ?
- J'aimerais juste connaitre l'amour avant de mourir.
- Tu parles comme si tu allais mourir demain...
- Tu sais que c'est possible, annonce Louis en baissant la tête. "Je le regarde, sans dire un mot. Je ne m'étais jamais rendu compte, q'un jour je pourrais m'endormir sans me réveiller... Je regarde à nouveau Louis et lui embrasse la joue.
"Je dirais oui."
01 août
Louis m'a demandé pour sortir avec lui. J'ai dit oui, évidemment. On a décidé de partager le même lit, on a assez de place malgré les perfusions de chacun et les couvertures. On a décidé de passer à l'acte, on le fera demain.02 août
"- T'es sur de vouloir faire ça ? me questionne Louis.
- Pourquoi ? Tu n'en as pas envie ?
- Si... Mais je sais pas c'est bizarre...
- A cause de la chambre d'hôpital, dis-je tout en soufflant d'exaspération.
- Ouai... C'est légèrement glauque... Mais bon... En faisant l'amour on voyage non ?
- Il paraît...
- Alors essayons... "Il passe alors ses mains dans mon dos. Il me caresse la colonne vertébrale sous mon t-shirt. Ses doigts effleure la peau de mon dos, d'une façon douce et délicate. Je souris et l'embrasse. Un baiser, bien plus passionné que tout les autres. Un baiser bien moins chaste. Un baiser avec beaucoup d'amour et d'espoir. L'espoir de s'en sortir un jour, de trouver la porte au bout de ce couloir de la mort. J'ai oublié pendant une fraction de seconde où j'étais... Nos habits tapissent le sol rapidement. Un éclat de gémissements et de cri de plaisir jaillissent dans toute la chambre. L'amour a pris le dessus sur le désespoir et l'ennui de l'hôpital. Pour une fois, depuis mon arrivée ici, je me suis sentie femme. Une femme parmi tant d'autres, qui goûte au plaisir de la vie.
17 août
Aujourd'hui... Louis est décédé... J'ai étais triste, d'abord. Puis heureuse pour lui, heureuse qu'il n'est plus à souffrir de cette affreuse maladie. Sa mort, a été longue et douloureuse pour lui. Je me porte encore bien pour l'instant même si mes jours sont comptés. Les jours passent et le temps semblent filer aussi lentement qu'un escargot. Peut-être est-ce ce parce que Louis n'est plus la ? Son absence se fait ressentir de la sorte... Ou alors est-ce le désespoir qui vient pointer le bout de son nez ? Qui sait ? Personne ne peut savoir... Le destin n'en fait qu'à sa tête. La vie est tout de même un sacré bordel.
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Imagine One Direction
FanfictionImagine One Direction personnalisés ou non avec ou sans lemon.