Unstoppable ☾ Antoine Griezmann

Chapitre 13 : "Why me ?!"

Lisez en écoutant River Flows In You de Yiruma ! Bonne lecture ! (Média)

PDV Omniscient :

Lundi 13 juin 2016

Le jour se lève sur Clairefontaine et chaque personne se lève petit à petit, après une fin de soirée mouvementée. En effet, après le départ précipité d'Erika les questions étaient plus que présentes dans toutes les têtes, mais aucunes ne s'est échapper des lèvres de nos joueurs.
La plupart étaient inquiets pour Antoine qui c'était enfermé à double tour depuis la fin de l'entraînement. Mais la majorité, et surtout June, s'inquiétait pour Hope, qui elle s'est enfuie en pleurant dans sa chambre.
Les joueurs les plus proches des deux personnes en question sont donc allés toquer plusieurs fois à leurs portes, mais à chaque fois ils se faisaient refuser l'entrée.

De son côté Antoine, ne pleurait pas, il était soulager d'avoir quitté Erika. Ça fait longtemps qu'il ne l'aimait plus comme avant alors pourquoi continuer ? Il voulait maintenant se concentrée sur Hope. Malgré son jeune âge elle avait réussi à entrer dans la tête du footballeur et semblait pas vouloir en sortir. 

Mais le problème était la jeune femme elle-même. Sa réaction lors de la dispute avec Erika avait été plus que surprenante. Personne ne comprenait pourquoi elle pleurait au lieu de venir manger dans la joie et la bonne humeur, comme à son habitude. Mais ils ne pouvaient pas la comprendre. Elle était trop brisée à l'intérieur d'elle-même. Sa carapace cache trop bien cette partie d'elle depuis cette tragique semaine, qui lui as valu plus de peine et de larmes que la souffrance de toute une vie...

PDV Hope :

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis avachi sur mon lit à me dire que je ne suis qu'une pauvre fille qui n'a rien compris à la vie. Je ne cesse de repenser à cette semaine...

*Flashback*

Aujourd'hui nous sommes le lundi 9 janvier 2012. Je suis en seconde depuis maintenant cinq mois. La journée de reprise a été un peu dure après toutes ces fêtes en famille. Mais bon je ne vais pas me plaindre, je me suis plutôt bien amusée pour une fois.

Je me dépêche de sortir du lycée pour rejoindre la voiture de ma mère garée un peu plus loin dans la rue. Mais une main me stoppe dans mon élan. Jaylen, mon copain m'embrasse avant de me souhaiter une bonne soirée. On est ensemble depuis trois mois maintenant, il a un an de plus que moi mais je me suis vraiment attachée à lui. Je continue ma cours et traverse la route avant de m'installer dans l'habitacle de ma voiture, où la température est beaucoup plus appropriée pour mes mains découvertes.

Moi : Salut Mam's ça va ?

Maman : Oui tu as passé une bonne journée ?

Ma mère a toujours été une femme pleine de vie, malgré son air timide. Mais aujourd'hui quelque chose cloche. J'espère que ce n'est pas à cause de mon père. Même depuis le Brésil il continue à nous poser problème.

Moi : Maman qu'est-qui se passe ?

Elle se tourne vers moi les yeux larmoyants.

Maman : Hope je suis désolé...

Moi : De quoi ? Mais pourquoi ? Maman parle-moi. Je t'en prie tu commences à me faire peur...

Maman : Tes... tes grands-pères sont morts...dans...dans un accident de voiture... Dit-elle en éclatant en sanglots.

Non...Pas eux... Mes grands-pères... les personnes qui me sont le plus chers au monde sont... décédés.

Je sors précipitamment et cours sans savoir où je vais. Mes larmes me brouillent la vue. Je crie jusqu'à en perdre haleine. Mes jambes lâches, mes genoux tombent sur l'herbe gelée du parc où je me trouve. Les gens me regardent avec pitié. D'autres sont terrifiés par mes cris. Mes larmes sont incontrôlables, ma peine est au maximum. Mon coeur c'est éteint et la tristesse m'a submergée. J'ai déjà perdu mon père, sentimentalement parlant, et là je perds deux de mes piliers à cause d'un stupide tas de ferraille ! Je hais ma vie plus que toute au monde !

*Fin du Flashback*

Tragique, n'est-ce pas ? Oh je vous en prie je ne veux pas de votre pitié. Je suis plus forte que ça. Tout le monde à ses moments de faiblesse, non ? Ils me manquent tellement...

*Flashback*

Nous sommes le mardi 10 janvier 2012. Pas besoin de vous préciser que mon état est le même qu'hier... Je n'ai pas mangé, pas dormi, pas parler, j'ai juste fixé le mur de ma chambre. Les spécialistes appellent ça « être en état de choc ». Ce serait la première étape d'une dépression chez les enfants. Moi je définirai cela plus par un moment commémoration pour les personnes disparues. On se remémore le maximum de souvenirs peut-être dans l'espoir qu'elles soient toujours en vie... Je ne sais pas. Je ne compte pas aller à l'enterrement qui se déroulera ce jeudi. Ce serait trop dur. Je préfère rester ici, avec eux. JEm's me sens en sécurité en me disant qu'ils veillent sur moi d'en haut.

*Fin du Flashback*

"Merci pour notre petite infinité". 

*Flashback*

On est jeudi. Je suis à ce fichu enterrement. Ma mère ne cesse de pleurer avec mes grands-mères. Mon père n'est même pas là, je le déteste encore plus qu'avant. Mon frère manque également à l'appel. J'espère qu'il pense à moi au milieu du champ de bataille en Irak. J'aurais tellement aimé pouvoir le serrer dans mes bras, là, maintenant. Malgré ça je ne pleure plus. J'ai juste envie de m'enfuir ailleurs, sur une autre planète. 

Cet enterrement n'a aucun sens. Un nombre incalculable de personnes viennent me prendre dans leurs bras en me souhaitant toutes leurs condoléances. Ironique, n'est-ce pas ? Après tout, ce n'est pas ça qui les ramènera à nos côtés. Et puis est-ce que tous ces gens connaissaient mes grands-pères aussi bien que moi ? Est-ce qu'ils méritent vraiment d'être ici et de transformer ce triste moment en une occasion de sortir sa plus belle robe noire, son plus beau chapeau qui sera assorti à son rouge à lèvres ? Oui j'ai la rage contre le monde, contre moi-même, contre cette fichue voiture, contre le chien du voisin qui n'arrête pas d'aboyer.

*Fin du flashback*

"Pour moi, les enterrements sont plus pour combler la peine des vivants, que pour honorer les morts"... Mon coeur n'est plus que néant depuis que vous m'avez quittés. 

*Flashback*

On est vendredi. Ma mère m'a dit que revenir au lycée me changerai les idées. Que retrouver Jaylen me redonnerai goût à la vie. Foutaise. Je viens de me fais larguer comme une merde devant un quart du lycée. En plus j'ai appris qu'il m'a trompé avec cette pouf de Sarah. Quel bouffon ! Alors c'est ça l'amour ? S'attacher pour ce faire lâcher au moment où on a le plus besoin de soutient... Peut-être que c'est moi le problème après tout. Je suis grosse, mes joues sont énormes, mon nez ressembles à une patate, et mes boutons d'acné ne m'aident pas vraiment...

J'ai envie de quitter ce monde pour aller les rejoindre là-haut, avec les étoiles. Ça à l'air si beau et tellement simple... Mais je ne le ferai pas. Je ne franchirais pas ce cap de la dépression. Pour eux, pour leur montrer qu'ils peuvent être fiers de moi. Parce que même après une épreuve comme celle-ci, je saurais me relever plus forte, je contrôlerai ma vie et mes sentiments et ce ne sera certainement pas un petit con comme Jaylen qui me fera pleurer.

Le samedi suivant ma mère ma expliqué que mon prénom reflète ce que je suis. Elle avait raison. Grâce à l'espoir  je saurais me relever dans l'espoir d'une vie meilleure. Parce que sans espoir, il n'y a pas de vie.

*Fin du flashback*

Je m'étais juré de ne plus pleurer pour un homme. Mais aujourd'hui c'est différent et c'est bien ça qui me fait peur...

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Beaucoup trop d'émotions dans ce chapitre. J'ai vraiment pleuré en l'écrivant. J'espère vraiment que vous l'avez aimé parce que j'ai passé beaucoup de temps dessus. Je voulais qu'il soit vraiment parfait et, pour être honnête, je suis assez contente du résultat.

Dites-moi vos impressions dans les commentaires. Ju ♡