On sonna à la porte. J'entendai du bruit en bas, et ma mère m'appela :
-Eden ! Tu viens ?
-Yep j'arrive !
Je descendai et vis les Martin dans la hall d'entrée. Je vis la figure familière d'Alexia et je souris. Elle était comme ma deuxième sœur.
-Hey Eden !
-Hello toi, répondis-je, eh t'es super dans cette robe !
-Merci t'es trop gentil, rougit-elle.
Je descendis les marches et allai faire la bise. Je dis bonjour à tout le monde, puis on alla tous prendre le fameux "apéro dînatoire" - que mes parents avaient du mettre des heures à préparer - dans le séjour. Avec Alexia, on se trouvait dans le canapé. Je discutai avec, mais le bruit ambiant des grosses voix de nos pères respectifs se trouvant comme par hasard de chaque côté de nous me dérangeait un peu. Je lui dis alors :
-On monte pour causer ?
-D'acc, répondit-elle en souriant.
Je fis signe à ma mère que je montais, et elle acquiesça d'un signe de tête. On grimpa les escaliers. Alexia n'avait pas vu ma chambre depuis longtemps ! On y entra et elle s'exclama :
-Oh ça a changé !
-Ouep ! On a viré mon bureau car il faisait trop bisounours, pouffai-je.
-T'as vraiment un soucis avec les bisounours, rit-elle.
-Faux. J'aime beaucoup les bisounours !
-Pourquoi t'as viré le bureau alors ! m'accusa-t-elle.
-Trop de bisounours tue les bisounours, me défendai-je.
-J'ai toujours dit que cette expression voulait rien dire, se moqua-t-elle.
-Moi j'aime bien, rigolai-je.
On s'assit sur mon lit. J'allai me caler au fond, contre le mur. On discuta du lycée, de nos amis, et je sortai :
-Et côté amour ?
-Rien de spécial, répondit-elle.
-Sûre ? insistai-je en plissant les yeux.
-Bah... Y a ce mec que j'aime beaucoup... Mais je pense pas qu'il ressente quoi que ce soit pour moi.
-Ah bon, c'est qui ? m'enquis-je.
-Tu connais pas, mais je ça fait un petit moment que je le connais, il est vraiment sympa et on rigole bien, et je me suis vraiment attaché à lui tu vois ?
-Oui oui je vois, et qu'est-ce que tu attends pour lui dire ? lui demandai-je.
-C'est pas si simple Eden, j'ai pas envie de détruire l'amitié, s'expliqua-t-elle.
-Je comprend que t'ai peur, mais si c'est un mec bien il va pas s'éloigner de toi tu sais, la rassurai-je. Donc si tu lui dis pas tu auras sûrement des regrets.
-Tu as raison mais bon, c'est plus facile à dire qu'à faire, dit-elle attristée.
Je me redressai, m'avançai, passai un bras autour d'elle et dit :
-Au pire, tu sais que tu peux compter sur moi, d'accord ?
-D'accord... Merci Eden, dit-elle en souriant.
-T'inquiète.
Je me levai et pris mon téléphone sur mon bureau, lorsqu'elle ajouta :
-Et toi ?
-Quoi ? demandai-je.
-Côté amour, ajouta-t-elle.
-Euh... Je sais pas trop en fait. J'ai un peu peur de tout ça quand je vois à quel point les couples sont souvent casse-gueule de nos jours, lui avouai-je, donc je sais pas je verrai avec le temps je pense.
-Tu as sûrement raison.
-T'es sûre que ça va ? m'enquis-je.
-Oui oui t'en fais pas.
Alexia était soucieuse, je la connaissais. Je préférais ne pas insister, mais je savais que quelque chose la tracassait. C'était sûrement le fait d'avoir parlé de ce gars. Il fallait que je lui remonte le moral !
-Un Mario Kart ? Je veux te mettre la pâtée ! m'exclamai-je.
-Le jour où tu me mettras la pâtée à Mario Kart n'est pas arrivé Eden !
-On va voir ça, fronçai-je les sourcils.
Je démarrai la vieille Game Cube que je gardais depuis des années en rappel de toutes les parties jouées étant enfant, et je lançai le jeu. On s'asseya sur le sol comme par le passé. Alexia m'avait toujours battu sur ce jeu, et je ne comprenais jamais pourquoi.
23h50
Toujours pas gagné une partie. Je m'énervai.
-Mais c'est la manette purée sans dec' je rigole pas regarde ! dis-je en agitant celle-ci devant les yeux d'Alexia.
-Mais j'ai la même vieille manette pourrie, sale mauvais perdant, rit-elle.
-C'est même pas faux.
-Si ! Euh... Attend nan t'as raison, pouffa-t-elle.
-T'as failli te faire avoir, pouffai-je à mon tour, j'adore cette réplique !
-Elle est nulle !
-Et alors ? dis-je sérieusement.
Elle rit puis ajouta :
-Bon, revanche ?
-Non mais c'est bon t'as gagné toutes les courses du jeu là, tu veux que je fasse quoi, j'abandonne moi, dis-je en m'éfondrant en arrière sur le sol.
-Oui t'as raison c'est trop ennuyant de gagner de toute façon, ajouta-t-elle sérieusement.
-Tu m'énerves.
-Merci.
-Pourquoi j'ai proposé un Mario Kart avec toi ? demandai-je en riant.
-Je sais pas, tu voulais te faire du mal sûrement, pouffa-t-elle.
Je ris à mon tour, toujours allongé sur le parquet froid de ma chambre.
-J'en ai sérieusement marre de toi, blaguai-je alors.
-C'est réciproque !
Soudain, j'entendis du bruit en bas. Tous devaient se trouver dans le hall d'entrée.
-Ah, je crois que tu vas partir, commentai-je.
-Je pense bien oui, affirma-t-elle.
On descendit les escaliers et vit les membres de sa famille qui étaient déjà en train de remettre leurs manteaux.
-Ah bah tiens Alexia, pile à temps ! lâcha sa mère.
-Oui, on a entendu du bruit on s'en doutait, répondit l'intéressée.
Alexia remit sa veste et ses talons - elle n'en avait jamais mit auparavant ! ils dirent tous au revoir, et celle-ci me lança :
-Bye Eden, à la prochaine.
-Oui à bientôt !
Je remontai en haut, passai par la salle de bain et retournai dans ma chambre. Je regardai mon téléphone avant de me coucher, j'avais un message. je l'ouvrai alors :
Leah : On fait la route à deux demain ? 😝
Moi : Ui pas de soucis 😉Elle mit quelques minutes à répondre car j'avais moi même répondu tard.
Leah : Nice, à d'main alors 😊
Je fermai mon téléphone et le mis en charge, puis me couchai pour ne pas trop être fatigué le lendemain.
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EDEN - Defying Gravity
DragostePour ce roman je fus inspiré par la musique Gravity de l'artiste EDEN. C'est un roman d'amour, mais j'en suis peu fier, alors oui, je ne vends pas très bien mon petit livre mais j'ai clairement fait mieux avec 20 Lunes, et mon livre en cours d'écrit...