Pour ce roman je fus inspiré par la musique Gravity de l'artiste EDEN. C'est un roman d'amour, mais j'en suis peu fier, alors oui, je ne vends pas très bien mon petit livre mais j'ai clairement fait mieux avec 20 Lunes, et mon livre en cours d'écrit...
Je restai bloqué. J'avais peur de l'avoir perdu, qu'elle n'ait plus confiance en moi, alors qu'il n'y avait aucune raison... J'étais en train de me demander ce que j'avais fait de mal. Rien d'après moi... Si ?
-Mais qu'est-ce que tu attends ? fit une voix derrière moi.
Je me retournai. Alexia était de retour. Elle me regardait.
-Eh oh ! m'appela-t-elle, qu'est-ce que tu attends ?
-Pour ? demandai-je bêtement.
-Mais pour courir la rejoindre ! s'exclama-t-elle.
-Je sais p...
-Tais toi et fonce ! me coupa-t-elle.
Elle avait raison. J'allai mieux, physiquement parlant. Je me mis à courir, comme à chaque fois que je suis en retard. Courir, ça je savais faire. Je courus alors vers chez Alexia pour tenter de la rattraper. Rapidement, j'arrivai dans notre rue, et, avant d'arriver au niveau de nos maisons, j'eu un présentiment. Je pensais savoir où elle était allée. Je tournai à droite, dans le petit chemin menant vers le parc. Soudain, je la vis, dans l'herbe, à l'endroit où je l'avais amené hier soir. Elle était de dos, assise, genoux pliés, ses bras les entourant et sa tête reposant dessus. Je m'approchai doucement et murmurai :
-Ne pars pas Leah.
Elle sursauta et se retourna. Lorsqu'elle me vit, elle ne répondit rien et se remit dans sa position précédente. Je m'assis à côté d'elle, passant un bras par dessus ses épaules. Elle se redressa, sans me regarder cependant, et se contenta de poser sa tête sur mon épaule. Elle était calme. Je ne comprenais vraiment rien. Elle me dit alors :
-Eden... Je sais que j'ai des réactions abusées... Je me sens changée.... Quelque chose a changée...
Je ne repondis rien. Elle continua :
-Tout est brouillon dans ma tête, je n'arrive pas à définir ce qu'il y a entre nous... Parfois, on s'embrasse comme si c'était naturel, sans finalement vraiment être en couple... Et puis j'ai peur de tout ça, ça va vraiment vite et ça me fait perdre les pédales...
-Mais n'est-ce justement pas ça "aimer" ? lui dis-je instinctivement.
Elle me regarda, me montrant enfin ses pupilles sombres - plus encore que d'ordinaire. Je comprenais ce qui n'allait pas avec Leah. Elle était perdue, elle ne suivait plus les événements. Elle se posait sûrement des centaines de questions auxquelles elle n'arrivait pas à répondre... Je continuai :
-Tu me demandais si on était en couple ?
-Oui... hésita-t-elle comme si elle avait peur de la réponse.
-Je pense qu'on l'est, et je veux le rester.
Elle sourit. Soudain, elle me poussa en arrière pour m'allonger. Elle vint sur moi, je voyais son visage à quelques centimètres. J'attrapai son bras droit et la basculai de force. Elle roula sur la droite et ce fut moi qui arrivai au dessus d'elle. Je bloquai ses mains.
-Eh ! fit-elle mine de bouder, t'es pas drôle.
-Je sais, lui souris-je.
Je me raprochai de son cou et l'embrassai, le mordant ensuite pour voir sa réaction.
-Eh ! N'en profite pas non plus, s'exclama-t-elle.
Je quittai la zone de son cou, et fixai son visage. Elle me fixa elle aussi. J'observai chacun de ses traits, de sa bouche à ses yeux. Surtout ses yeux... Je me baissai, m'approchai d'elle, et délicatement je l'embrassai. Et j'eus de nouveau cette émotion, ce sentiment. Il n'y avait qu'elle et moi. Il n'y avait qu'elle, moi, et les étoiles. Je me sentais léger, comme dans un rêve. Je me sentais vivant, non pas que je ne l'étais pas auparavant, mais que je l'étais devenu encore plus présent. On passa la nuit ensemble, sous le ciel illuminé. Elle dormit sur moi, tête reposée sur mon torse...
Dès cet instant, j'avais décidé que je ne voulais plus marcher, mais que je souhaitais voler... Défiant la gravité avec elle pour l'éternité...
Les gens se contentent de marcher, alors qu'il est possible de voler. En fait, tout dépend de votre envie et de votre peur de tomber. Plus vous volerez haut, plus la chute pourrait vous blesser... Mais voulez-vous réellement passer votre vie à marcher ? Telle est la question qu'il faut vous poser : prendrez-vous le risque de défier la gravité ?
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Quatrième de couverture :
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