Shéhérazade.

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- Rentre dans ta cellule, traînée ! Grinça une voix avec un fort accent allemand.

- Madame, je vous pris, cher Monsieur.  Rétorqua la sublime prisonnière en regardant l'homme droit dans les prunelles avec charme.

L'armoire à glace referma lourdement la porte en acier avant de faire trois tours avec son trousseau de clés. Sur ce il quitta la pièce des geôles.

Dans le coin de la cellule, un jeune homme était assis à même le sol, les avant-bras contre ses genoux, observant la prisonnière avec un sourire malicieux sur les lèvres.

- Alors, quel temps fait-il aujourd'hui m'man ? 

- Le temps de partir Aslan. annonça-t-elle.

- Comment ç...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une nouvelle cervelle d'asperge entra en trombe dans la pièce.

- Toi ! fit l'homme avec animosité en pointant le jeune homme du doigt. Tu viens avec moi.

- Où est-ce que vous l'amenez ?! S'interposa Shéhérazade.

- Faire le cobaye. ricana l'homme.

A ces mots, le geôlier ouvrit la porte de la cellule et entra tandis que deux autres hommes étaient postés devant la cellule au cas où il prendrait l'envie à Shéhérazade d'abandonner son fils afin de s'enfuir.

- Laissez-le tranquille ! Ordonna la prisonnière.

- Écoute poupée, si vous êtes encore en vie tous les deux, c'est seulement grâce aux liens psychiques entre tes deux gosses. Alors tu nous laisses faire notre boulot. Déclara-t-il en la poussant violemment sur le sol.

Shéhérazade attrapa un tas de poussière et de cailloux sur le sol, et, alors qu'elle se relevait d'un bon, lui lança dans les yeux.

- Aaah ! Hurla-t-il en portant les mains à ses yeux.

- Aslan ! Cria-t-elle en donnant un magnifique coup de pied retourné dans la figure de "cervelle d'asperge" qui s'effondra sur le sol.

Les deux gardes sortirent leurs armes.... Trop tard.

"Aby ! Maintenant !" Pensa Aslan de toutes ses forces en levant avec vivacité les bras au ciel.

Soudain la terre se mit à trembler violemment, tous les gardes valdinguèrent telles de vulgaires feuilles de papiers.

Il attrapa la main de sa mère et se mit à courir.

- Maman, suis moi !

Les deux prisonniers profitèrent de la cohue pour se frayer un chemin vers la sortie.

Les gardes affluaient de tous les côtés alors des ordres étaient crachés en allemand dans les haut-parleurs.

"Montez !" Entendit Alan dans son esprit.

Alors que sa mère l'attirait vers le rez-de-chaussée, le jeune adolescent changea de direction, laissant sa mère perplexe.

- Mais qu'est-ce que tu fais ?! Cria-t-elle en le suivant malgré tout. La haut la seule issue mène au vide et à un océan déchaîné !

- Aby est avec moi en ce moment ! Elle m'a dit de monter. Et je lui fais assez confiance pour le faire. Fit-il avec une voix limite solennelle.

"Aby..." Pensa Shéhérazade avec tristesse.

Sans arrêter leur course, Aslan et sa mère prirent les escaliers sous les lourds pas de leur poursuivants lourdement armés.

La porte était enfin visible. Ils n'en pouvait plus.

" Mais où est Jacob ?!" Pensa Shéhérazade de plus en plus inquiète.

Elle avait à nouveau embobiné un petit nouveau afin de joindre Jacob. Il lui avait promis de venir. Mais d'après lui, il était en Russie. Jamais il n'aurait le temps de venir !

Alors qu'il allait ouvrir la porte, Aslan entendit quelqu'un faire le bruit de langue.

- Je te le déconseille mon garçon. Ou j'abats ta mère sur le champ.

Le jeune homme stoppa net son action.

- Bien. Maintenant, éloigne-toi de cette porte et dirige-toi vers moi lentement.

Aslan s'exécuta, alors qu'il se retourna, il vit sa mère violemment maintenuet par deux hommes, le canon d'un revolver sur la tempe.

- Mon patron ne va pas être content lorsqu'il va savoir que vous avez osé croire que vous pouviez vous échapper, c'est un cruel manque de respect. Déclara-t-il a Shéhérazade en lui caressant le visage.

Cette dernière lui cracha au visage.

- Je vous interdit de me toucher, j'en connaît deux qui vont m'aider à vous le faire regretter sinon ! Menaça-t-elle

La rage dans les veines, le sous-chef s'essuya le visage en partant.

- Emmenez le monstre dans le labo, conduisez s'y sa mère aussi. Ajouta-t-il avec un sourire très discutable. On va s'amuser un peu.

James Buchanan Barnes : The Winter SaviorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant