- Écoutez monsieur, sauf votre respect notre soldat risque de bientôt commencer à retrouver sa mémoire... Déclara le scientifique dans le bureau du directeur du KGB.
- Eh bien effacez-la lui, ce n'est quand même pas bien compliqué !
- Ce genre de procédure provoque chez le patient une douleur quasiment insurmontable. Il pourrait ne pas y survivre...
- J'ai dépensé 3 milliards de dollars pour la création de cette arme. Il a intérêt d'y survivre, ou vous n'y survivrez pas non plus croyez moi ! Rétorqua froidement Volkov.
- Oui, monsieur. Pour l'instant, il semble encore totalement docile, il vaut mieux attendre que l'effacement de ses souvenirs soit utile avant de faire cette procédure.
- Très bien. Sortez.
Le scientifique sorti du bureau sans broncher. La vie du soldat ne l'importait aucunement, mais il savait que sa mort provoquerait la sienne.
Volkov attrapa son téléphone fixe et composa une suite de quatre numéros correspondant à l'un de ses agents.
- Alkovyk, dans mon bureau. Maintenant.
- A vos ordres.
Quelques instants plus tards, quelqu'un toquait à la porte.
- Entrez.
- Quelle est votre requête monsieur ?
- Vous avez une nouvelle mission Alkovyk. Allez chercher Barnes et rendez vous à la salle des opérations, je vous expliquerai vos objectifs.
- Très bien.
Droit comme un I, l'homme sorti, récupéra ses armes et alla chercher son coéquipier.
***
Les deux hommes, côte à côte, sans échanger un mot, entrèrent dans la salle des opérations.
Ils s'arretèrent devant un grand écran. Volkov apparu.
- Alkovyk. Barnes. Vous avez une nouvelle mission. Vous devez récupérer un déserteur. Et abattre sa famille.
Au même moment, des images apparurent à côté du visage de Volkov : Une femme, d'environ soixante ans, et un petit garçon, environ six ans.
- Voici sa famille. Et voici votre cible. Elle vit en ce moment à Varsovie.
L'écran entier changea. Une jeune femme apparue. Une longue frange effilée auburn cachait légèrement son regard noisette mystérieux. Elle semblait regarder l'objectif avec défi et haine.
Alkovyk fronça les sourcils.
- Mais qui est-elle ? Et qu'on avoir cette vielle femme et ce petit garçon dans cette affaire ?
Le regard de Volkov devint encore plus dur, ce qui paraissait pourtant impossible quelques secondes auparavant.
- Vous êtes là pour exécuter les ordres Alkovyk. Pas pour les discuter. Votre job est d'obéir pas de réfléchir.
- Mais... On peut au moins laisser en vie le gosse... Plaida Alkovyk.
- Dimitri, il me semble que vous êtes en mauvaise posture pour discuter. Rappelez-moi qui a votre soeur ?
- Vous...
- Bien. Déclara le chef du KGB avec un sourire machiavélique.
Pendant toute la discussion, le soldat n'avait pas prononcé un mot. Il avait seulement fixé la photo de sa cible, d'un air vide et absent.
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James Buchanan Barnes : The Winter Savior
Fanfic"Ne fais confiance à personne. Surtout pas à moi."