Essais • XI

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N.d.a : Bonjour, je suis responsable de ce que j'écris, mais pas de ce que vous lisez. De ce fait, vous voyez où je veux en venir. Et, je vous expliquerais pourquoi c'est aussi étrange dans la lecture à la fin. Merci de votre attention !

Flashback • Un an auparavant

Son souffle s'écrasait sur ma peau et je succombe peu à peu à ce désir malséant. Sa main glisse comme pour apprécier la douceur d'un pan de soie, et elle me fait chavirer. Mon cœur tambourine, mais je ne me fait sourd. Personne ne parle, pourtant rien n'est silencieux. C'est un monde de bruit, alors pourquoi n'entends-je plus rien ? Tout semble si, calme. Seul ses murmures dans le creux de mon oreille me parviennent. Ils me font frisonner, ils m'envahissent, tout comme lui.

Ce sont des images qui défilent et elles ne font que me rendre un peu plus fou à chaque instant. Le fantasme devient désir, le désir réalité et la réalité n'est alors que plaisir. Un souffle entrecoupé, une respiration forte. Ça me faisait définitivement tourner la tête.

Je viens chercher ses lippes à plusieurs reprises, tout comme il venait chercher les miennes. C'était comme une drogue dont ni lui, ni moi pouvions nous passer. Nos pensées étaient extraites de nos corps, la raison n'était plus. Elle s'était dissipée dans l'air comme la fumée émanant d'une cigarette un soir d'automne. Et tout comme cette dite cigarette, il me consumait. Elle me délivrait de ma pudeur. Elle brisait les tabous, réduisant à néant toute forme d'innocence.

C'est un tourbillon d'émotion. La douleur envahit mon corps, mais c'est une douleur libératrice. Elle se fait comme salvatrice, pourtant elle est bien loin d'être purificatrice. Non, elle m'engage dans une valse de décadence et plus je sombre, plus j'y prends goût.

Est-ce honteux que d'assumer que je ne faisais que le désirer tout entier ? Qu'importe, il était là. Nous nous unissions dans une symbiose des plus absolue et personne ne pouvait y redire quelque chose. Pendant quelques instants, nous ne fîmes qu'un.

Les sons deviennent alors plus lourd, déformé par deux sentiments opposés. Un paradoxe se crée entre plaisir et supplice. C'est le feu et la glace, pourtant les flammes consument le froid et finissent par l'emporter, tout comme lui le fait avec moi. Toutes formes de douleur s'évaporent, elles disparaissent. Il ne reste alors plus que ce qui fait mon bonheur.

Puis vient ce moment, où on perd tout contrôle, où on se laisse simplement envahir par une sensation de plénitude pesante. Incapable de penser, on se laisse envahir par nos sens, par cette sensation de touché, par le contact. C'est le moment où finalement ; l'un accepte l'autre et reçoit son présent.

Une fois la représentation terminée, le rideau tombe, et pourtant on se remémore encore quelques instants ces scènes aussi mystique que magique. On est encore dans le flot de l'émotion et la transe qui nous abritait demeure plus que quelques minutes avant de se mourir.

Je me tourne alors vers Taehyung, le prenant dans le creux de mes bras pour lui souffler ces quelques mots à l'oreille ;

« Je t'aime. »

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COUCOU BONJOUR DONC,

1) J'ai menti au chapitre avant en disant que vous alliez pourquoi Tae fuit JK comme la peste, désolé.
2) Mdr, c'est la première fois que j'écris une telle scène, du coup je voulais genre rester SUPER ÉQUIVOQUE. J'ai donc décidé de passer que par des formes métaphoriques, etc... Pour faire comprendre ce qu'il se passe. Je sais pas si c'était une bonne idée....Je sais pas si ça va plaire non plus, j'appréhende beaucoup.
3) La lectrice qui est passé sur mon curious cat, via mon twitter, je voulais te dire un grand merci et oui, c'était donc bien moi !

Essais • v.jkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant