Le début de la fin.

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Le sang coulait sur mon visage, doucement, tout doucement. Trop lentement pour moi.

Je venais de le faire. Je venais de tuer quelqu'un, un membre de ma famille. Je venais de tuer mon frère. La seule famille qu'il me restait.

9 mois, 9 mois que cela avait commencé. Ces choses qui tuent des gens pour les bouffer étaient là depuis 9 mois. Avec mes parents et mon frère on avait tentés de survivre. Mais je me retrouvais là, seule avec les restes de mon frère à mes pieds et son sang sur mon visage.

Une goutte tomba sur le plancher et laissa une tache rouge sur le sol.

Pourquoi ce monde? Qu'est il arrivé au monde? Pourquoi dieu nous inflige une telle corvée ?

Toutes ces questions trottaient dans ma tête alors que mes genoux tombaient à terre et que mes larmes dévalaient sur mes joues en se mélangeant avec le sang.

Je ne savais pas ce que j'allais faire mes j'étais paniquée, comment allais-je survivre? Je n'en savais rien.

J'étais dans un chalet au milieu de nul part avec mon frère zombie mort à mes pieds et je ne savais pas comment j'allais m'en sortir. Mon frère a été mordu il y a 1 semaine de cela, j'ai abattu le mordeur sauf que Tom y est resté.

Je prend mes deux longs couteaux de chasse et les glissent dans la ceinture accroché à mon jean's. J'essuie mes larmes et le sang et ouvre une boite de conserve remplis de maïs. Je bois le jus et commence à la manger avec les doigts. Pas très hygiénique.

Mes mains me faisaient mal à cause du froid, décembre arrivait à grand pas et la température baissait de plus en plus. Je devais aller en ville pour prendre des choses à manger, je n'avais presque plus de réserve. J'avais énormément maigris depuis le début, peut être à cause du stress.

J'attrapai mon revolver, le glissant dans mon pantalon, et je pris le sniper de mon frère et le mis dans mon dos.
Je devais être à 30min à pied environ.

Je sifflai pour appeler la seule famille qu'il me restai, Moro mon loup. Je l'ai recueillis alors qu'il était tout bébé il y a 4 mois, sa mère l'avait abandonné. Il a donc vécu la même chose que nous.
Bien sûr il m'aidais à tuer les rôdeurs, un bon coup de croc dans le crâne et ils étaient mort... Une deuxième fois.

Je n'avais plus que lui alors je vérifiais tout le temps si il était près de moi.

-Aller viens mon grand, on vas aller faire des course.

Il aboya rapidement et nous nous mettions en marche. Les feuilles crissaient sous nos pas lorsque nous traversâmes le bois. Moro était sur ses gardes comme je lui avais appris. Le revolver en main j'avançais à grand pas entre les branches, les arbres et les buissons pour arriver sur la route.

Une épave de voiture était éventrée et des rôdeurs trainaient autour à la recherche d'un quel qu'on que repas.

Je m'approchai d'eux et je commençai à dégainer mes couteaux, Moro à mes talons. Un coup dans le crâne de chacun et le tour était joué, il n'y en avait que 5 de toutes façons.

Nous reprîmes le chemin, je me mis même à chanter. J'aimais bien chanter, cela m'apaisais et me redonnais un peu le sourire. Les mélodies traversaient ma bouche pour s'envoler loin dans les airs et Moro me suivait remuant vivement de la queue.

Au bout d'une trentaine de minutes nous découvrîmes un village et des boutiques. J'entrai dans une pharmacie et pris ce dont j'avais besoin. Des pansement, du désinfectant, de l'antiseptique, toute sortes de médicaments et des produit à hygiène féminine.

Puis je sortis de la pharmacie pour aller dans le magasin de nourriture. Il était endommagé et quelques rayons étaient tombés, je me dirigeai dans les allées. Je pris l'essentiel que je fourrais dans un sac, à boire, des gâteaux, chips, des conserves et surtout... Des chewing-gums. Cette merde m'avait putain de manquée, je pris tout ceux que je vis et de n'importe quelle goût.

Contente de ce que j'avais pris je commençai à me diriger vers la sortie, jusqu'à ce que j'entends mon loup aboyer, presque hurler à la mort, à l'extérieur.

Je courus comme une dératé jusqu'à la sortie et la je le vis. Moro était encerclait par une dizaine, voir une vingtaine de mordeurs. Je passais mon sac sur mon dos et pris mon revolver en main. Je tirais, je tirais comme une folle sur eux. J'en avais abattus sept lorsque je vis qu'ils se précipitaient vers moi, mains tendus voulant ma peau.

Je pris mes couteaux les enfonçant dans leurs crânes dépouillés, le sang jaillissant sur mes vêtements. Alertés par le bruit d'autres beaucoup plus nombreux arrivèrent de tous les côtés. Moro essayait de leurs sauter à la gorge pour ensuite leurs transpercer le cerveau, mais un loup de 4 mois ne peux pas grand chose. Au fur et à mesure où je les abattaient ils s'approchaient de moi. Ils me firent tomber et là... Je me suis sentis perdus. Je regardai Moro impuissante, il se fit courir après par plus de six rôdeurs, il devait s'enfuir. Tous, sd rapprochèrent de moi, je fit un mouvement pour attraper mon revolver mais je le fit tomber.

J'acceptai donc mon sort en fermant les yeux, j'entendais toujours mon loup grogner, mordre, aboyer en vain.

-Moro vas t'en enfuis toi!! Laisse moi seule! Hurlais-je. Je t'aime. Soufflais-je.

Mes dernières pensées allèrent vers ma famille, me disant que j'avais eu une belle vie et puis plus rien.

(Le personnage principal en média)

Au Bout De La Mort, La Vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant