Encore une fois on me sauva la vie et je remerciais dieu de sa gratitude. Je fixai la personne, voulant savoir qui était mon sauveur. Une femme d'environ 40ans se tenait devant moi un couteau à la main.
-Aidez moi s'il vous plait... Soufflais-je désespérément.
-Silence, c'est moi qui t'ai attaché. Dit-elle d'une voix dure.
-Mais...
-J'ai dis Silence!
Elle leva son couteau et le planta dans mon épaule gauche avant de le ressortir couvert de sang. Un hurlement strident s'échappa de ma bouche et un flot de sang jaillit de mon épaule. Mes larmes en firent autant et je maudissais cette femme intérieurement. Elle leva son couteau une deuxième fois me faisant signe de me taire. Je fermais la bouche, les gouttes salées pénétrant dans celle-ci.
Des bruits de pas se firent entendre et la femme me dit signe de ne faire aucun bruit. Elle arma un revolver et le pointa vers le bruit. Elle posa son index sur la gâchette et attendit le moindre mouvement. Les sons s'emplifièrent jusqu'à ce qu'une ombre se fit percevoir. Une lame précisément, puis une tête draidées apparut. La femme braqua son arme sur l'autre personne que je connaissais bien.
-Pose ton arme. Dit Michonne.
-Tu n'es pas en mesure de discuter. Dit la femme.
-Laisse la partir. Dit mon amie d'un ton froid.
La quadragénaire se plaça face à moi et plaça son couteau sous ma gorge.
-Un seul mouvement, elle meurt, un seul cris, elle meurt. Tu essayes de me tuer d'une quelconque manière et sa tête finit hors de son corp. Dit-elle menaçante.
Michonne baissa son arme et me lança un regard perdue. Elle recula brièvement.
-Maintenant vas-t'en, reviens ce soir à la tombée de la nuit avec toutes vos provisions et vos armes. Et je vous donnerez la fille. Reviens sans et elle mourra sous tes yeux.
Michonne me lança un dernier regard rempli de compassion et tourna les talons avant de s'enfoncer dans la forêt. Mes yeux se perdirent dans le fond sauvage de la forêt profonde. Des larmes parlèrent de mes yeux et j'écoutais le lourd son de ses pas s'en aller doucement.
La femme me pris par le col et m'emmena dans un chemin. Le trajet fut silencieux elle me tenait fermement et me faisait mal. Mais je ne voulais en aucun cas aggraver mon mal d'épaule qui ne saignait presque plus mais qui me faisait un mal de chien. On marcha une bonne trentaine de minutes, mes jambes engourdies essayaient de suivre le rythmes le mieux qu'elles pouvaient. Une batisse en béton se tenait devant nous, elle était entourée de plusieurs ouvertures, à l'intérieur je pouvais distinguer des canons de mitrailleuses. Cette femme était bien protégée. Sans un mot elle me traina jusqu'à l'entrée et me jeta à l'intérieur. Mes genoux heurtèrent le sol en un bruit sourd et mon visage se tordit de douleur. Elle se joignit à moi en prenant soin de fermer la porte derrière, avant de s'approcher de moi. Elle plaça un poignard à deux centimètres de mon visage et pris un air sévère presque terrifiant.
-Écoute moi bien, si tu tente la moindre chose je te fais sauter la tête du cou. Si tu fais trop de bruit et qu'un rôdeur se pointe je le laisse te bouffer. Compris? Dit-elle le plus sérieusement possible.
Je fit un misérable hochement de tête et elle sortit du bâtiment pour je ne sais quelle raison, me laissant seule entre ces quatre murs. Je soufflai et je me tortillai jusqu'à un des murs pour me caler contre lui. Mon épaule me brûlait horriblement comme tout le reste de mes membres en fait, mes mains devait saigner à cause des liens qui me serraient durement. L'odeur de la pièce était tout simplement infecte elle dégageait un parfum de renfermé et de moisis qui vous donnez des nausées pour trois jours. J'avais une énorme envie de vomir mais je me retenus difficilement. D'après moi cette bâtisse devait se faire aérée. Je fermai les yeux voulant oublier tout ce qu'il venait de se passer, je plongeait rapidement dans l'obscurité profonde.
VOUS LISEZ
Au Bout De La Mort, La Vie.
FanfictionLe monde que nous connaissons a disparu. Certains disent que c'est une maladie, d'autres une malédiction de dieu. Personnes ne le sait vraiment. Les morts reviennent à la vie. On appelle ça des rôdeurs, des zombies ou des cervelles pourries. Le but:...