Chapitre quatre: La gêne de Gimli

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Legolas serra l'étau autour de ma main et il prit la parole tranquillement:

- Tu aurais dû venir m'en parler au lieu d'affronter tout cela seule, même si je sais que j'aurai agit de la même manière que toi dans ta situation... Quand nous aurons terminé tout ceci, nous retournerons à Fondcombe pour que tu puisses raconter tout cela à ton père, ensuite, nous irons chez moi, ou je te présenterai à mon père et pour te faire goûter nos vins et ensuite nous nous installerons pour former notre famille, expliqua Legolas.

Je restai médusé devant le discours de Legolas. D'une il n'était pas en colère et deuxièmement, il voulait me présenter à son père? était-ce une proposition ou n'avais-je rien compris?



Je regardai Legolas ne sachant pas si je devais prendre ces propos aux sérieux vu le sourire qu'il avait au visage. Si c'était une plaisanterie, elle ne me ferait pas rire du tout... Après, il faut bien avouer que Legolas a un sens de l'humour très particulier. Je ne le saurait jamais si je continuais à le regarder comme le dernier ivrogne de la cité:

- Legolas es-tu ivre à ce point-là pour me faire une telle proposition? Ou bien est-ce ton sens de l'humour qui ne fait rire que toi? demandai-je méfiante.

" A mon humble avis de dragon, je pense que l'elfe des cavernes penses faire la blague du siècle, commenta Thalion."

" Elle est vraiment pas drôle celle-là, grognai-je."

Legolas éclata de rire voyant mon air méfiant. Contente, que ma méfiance le fasse rire, c'est décidé, il se payait ma tête avec cette proposition et moi je fonce tête baissé dedans. Je tournai les talons pour rentrer à l'intérieur, mais Legolas me retint par le poignet et il caressa mon visage du revers de sa main:

- Ne te vexe pas Dolthriel. Ce que je te disais était très sérieux. Il n'y a qu'avec toi que j'envisage d'être et de former une famille, dit Legolas.

- Je serai la plus heureuse d'être avec le toi et de te donner des enfants, répondis-je sur un ton ému.

Un large sourire rayonnant de bonheur se fendit sur nos deux visages. Legolas me serra tout contre lui et m'embrassa. Nous nous glissâmes à l'intérieur du château pour nous rendre dans ma chambre et nous fêtâmes tout ça à notre manière.

En plein milieu de la nuit, je sentis l'air de la pièce m'oppresser et à la limite de m'étouffer. Je me glissai hors du lit en faisant attention à ne pas réveiller Legolas qui dormit à point fermer. J'enfilai une robe et ma cape verte que m'avait offert Galadrielle. Dehors, l'air frais ne dissipa pas du tout, cette oppression que je ressentis. Je sentis une main se glisser dans mon dos. Je me tournai brusquement et je vis Legolas se tenir près de moi l'air soucieux:

- Tu as sentis cette air oppressante toi aussi.

- Oui... chuchotai-je.

Nous regardâmes tout les deux les étoiles jusqu'à ce qu'Aragorn vint nous rejoindre:

- Les étoiles sont voilées... Quelque chose s'agite à l'Est... Une malveillance à l'affût, murmura Legolas.

- L'oeil de l'ennemi avance, soufflai-je.

Aragorn nous regardâmes et son regard en disait beaucoup. Je sentis l'air changé et devenir menaçant. Je sentis les ténèbres empoignés mon cœur:

Le seigneur des Anneaux: The Witch Elven IIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant