Chapitre dix-neuf: Les portes noires

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Soudain, je vis dans la bassine arrivé Sauron dans toute sa splendeur. La lame de son épée rougeoyais. Sa lame tournoya au dessus de sa tête et il trancha la gorge de Legolas. Un hurlement strident rempli de désespoir franchit mes lèvres. Je m'écartais brutalement de la bassine. Je m'écroulais à genou, mes joues inondés de larmes.

Un sentiment de rage et une profonde douleur m'envahit. C'est pour ça qu'elle m'avait fait venir, pour me sauver la vie et regarder l'amour de ma vie mourir. Soudain je sentis une force prodigieuse m'envahir. Mon regard embué de larme fut attiré par une lumière blanche tout autour de mon corps...




L'armée du Rohan et du Gondor arrivèrent devant les immenses portes en fer du Mordor. Chacun des hommes n'avaient pas imaginés que la porte soit si grande. Legolas sentait la malveillance provenir de ses portes. Son esprit se tourna quelques instant vers Dolthriel.

Il savait qu'elle lui en voudrait d'avoir mit dans son thé quelques plantes pour favoriser le sommeil... Mais, Legolas sentait qu'il n'avait pas d'autre choix. Il savait que cette bataille serait un combat perdu d'avance et qu'il allait mourir. Legolas avait voulut donner une chance de survit à celle qui l'aimait et leur enfant à naître. La tension qui émanait de tous, fit sortir brusquement Legolas de ses pensées.

La porte noire était close depuis bien trop longtemps. Tout le monde guetta le moindre signe d'une quelconque ouverture de porte.

- Où sont-ils? demanda Pippin.

- Derrière ses portes, à préparer leur force pour cette bataille, répondit Glorfindel.

Aragorn lança son cheval au galop suivit de Gandalf, Legolas, Eomer ainsi que les fils d'Elrond. Ils s'approchèrent à bonne distance de la porte et ils levèrent la tête vers le sommet des remparts.

- Que le Seigneur de la Terre Noire s'avance. Justice lui sera faite! s'exclama Aragorn.

Le silence fut son unique réponse. Les soldats derrière échangèrent des regards nerveux entre eux. Pendant plusieurs longues minutes il ne se passa rien et au moment ou Aragorn alla faire demi tour, la porte noire s'ouvrit enfin dans un bruit métallique.

L'ouverture laissa apparaître un seul cavalier. La créature avait mit son cheval noir au pas. Les hobbits frissonnèrent de peur en le voyant... Aucun des deux ne pourraient vous dire avec de bon moment, le sentiment de frayeur que cette créature au heaume en acier massif, lui recouvrant la tête, mais laissant seulement aperçevoir une bouche aux lèvres noires, avec des dents que nous ne pourrions plus seulement qualifié de jaunâtres, ni même seulement de crasseuses.

- Mon Maître, Sauron le Grand, vous souhaite la bienvenue. Y a-t-il quelqu'un qui ait autorité pour traiter avec moi? accueillit-il sournoisement avec un sourire.

Pippin aurait voulut prendre ses jambes à son cou en voyant cette bouche effrayante.

- Nous ne sommes pas venus pour traiter avec Sauron. Perfide et maudit. Dites à votre Maître ceci : les armées du Mordor doivent se disperser, il doit quitter ses terres et ne jamais y revenir, répliqua Gandalf.

- Oh... vieille barbe grise... J'ai là un souvenir que j'ai été chargé de te montrer, gloussa la bouche de Sauron.

La créature de Sauron tira de l'intérieur de sa cape, une cotte de maille en Mithril... mais ce n'était pas n'importe laquelle... Il s'agissait de celle de Frodon. Le monstre jeta la cotte de maille à Gandalf, pendant que Pippin encaissa mal le coup.

Le seigneur des Anneaux: The Witch Elven IIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant