Année 2099 : Une douleur perforante

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La peur les avaient envahis, immobilisés par ce qu'ils avaient vus, de nombreuses questions passaient par leur tête. Connaissaient-ils le proviseur ? Étaient-ils des alliés de Tom ? Qui était cet homme ? La sécurité n'existait plus à présent.

- Arvin ! Qu'est-ce que tu fou ! On avait dit aucun blessé ! Tu imagines si tu l'avais tué ??

Un membre du groupe sortit du lot, il n'était pas bien musclé et pas plus grand que les autres. Arvin le poussa légèrement et reprit :

- Calme-toi tu veux ? Tu vois bien qu'il n'est pas mort le gentil petit Kedy.

Il se pencha sur le superviseur en souriant, son pistolet toujours pointé sur lui. Il le prit par le col et le souleva de terre avant de le plaquer contre le mur.

- Bon, maintenant on va parler. Ça fait plaisir de te revoir, tu n'as pas trop l'air en forme hein.

- Ferme le sale enflure... Qu'est-ce que tu fais ici.

Le superviseur plaqua sa main contre la plaie, son visage se tordit de douleur et le sang coulait le long de son bras. Arvin eu un sourire et tapa gentiment le bras blessé du superviseur qui hurla de douleur.

- Ce que je fais ? Je viens récupérer quelques affaires, un peu d'argent et faire du ménage. Je viens pour te faire payer Kedy.

Le groupe se mit à rire, tous sauf un qui resta de marbre. Arvin se retourna vers celui-ci :

- Alors, tu ne rigoles pas ? Tu n'es pas venu pour récupérer ce qui t'appartenait ?

L'inconnu ne répondit pas, il s'approcha du superviseur, et le regarda droit dans les yeux.

- Écoute moi bien Kedy, on n'est pas ici pour foutre la merde, mais s'il faut, on le fera. On veut juste t'arrêter avant que tu fasses quoi que ce soit avec le gouvernement. Depuis le début tu nous manipules, alors on est là pour se venger. Vendre des habitants aux pillards du coin ça rapporte pas mal hein ?

- Alors quoi, qu'est-ce que vous allez faire, me tuer ?

Le superviseur le regarda niaisement en souriant. Dan et Baker n'étaient que des spectateurs, ils regardaient ce petit monde bouger devant eux sans réagir. Baker bloqua son regard un des membres du groupe, cette personne lui rappelait quelqu'un. Il regarda le proviseur et s'avança vers lui.

- Eh ! Lâchez-le !

Arvin le regarda et leva le bras. Deux grosses armoires se mirent devant lui mais Baker étaient déterminé à passer, il en poussa de l'épaule mais celui-ci riposta d'un coup dans le ventre. Dan couru en ma direction et le frappa en plein visage mais son acolyte en fit de même et les deux jeunes étaient à terre. L'inconnu se mit entre nous et les 2 agresseurs et leur cria dessus.

- Stop, bordel ! On avait dit pas de violence !

- Calme-toi, c'est juste pour qu'ils restent là sans bouger. Tu comprends ? Et puis ils apprendront les bonnes manières comme ça.

Pendant qu'il se mettait à rire, les gardes de sécurités arrivèrent en nombre dans l'antre du réacteur. Armés de pistolet 10 mm et d'armure renforcée, il avait fermé le sas derrière pour éviter toute fuite des opposants.

- Relâchés-les ou nous tirons !

Karl fit un simple geste de la tête à son groupe, un des membres se démarqua et marcha les mains derrière la tête jusqu'à eux. Mais il avait quelque chose dans les mais, Baker l'avait remarqué, il voulut les prévenir mais c'était déjà trop tard. Il dégoupilla une grenade et la lança dans le groupe de gardes. La panique prit le dessus, en voulant sortir de ce pétrin, quelques-uns tombèrent sur le sol. Quelques instants avant l'explosion, l'individu ferma la porte et se boucha les oreilles. L'explosion déclencha un bruit sourd et strident dans toute la pièce, des cris de douleurs résonnèrent dans le sas et la chambre du réacteur. Baker baissa la tête et frappa le sol.

Une route différenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant