Année 2099 : Maison et Trahison

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Baker se réveilla agité de sa nuit, ses rêves n'étaient que des images de Radcafards qu'il avait explosé à mains nues. Il s'assied sur le bord de son lit et se frotta le visage. Il regarda sa main et secoua la tête. Après s'être levé, il fit quelques pas dans sa chambre en tournant en rond, il parlait dans sa chambre en se demandant qui avait bien pu faire ça. Soudain, une idée lui vint en tête, celle-ci était peut-être farfelu mais il si tint. Tom, le seul qui lui voulait du mal. Il fronça les sourcils, déterminé. Il mit sa combinaison et sortit de la chambre. Mais une annonce du superviseur passa :

- À tous les résidents, une invasion de radcafards a été signalée dans la salle du réacteur. Merci de rester dans vos locaux jusqu'à nouvel ordre. Je veux que tous les gardes règlent ce problème le plus rapidement possible !

Baker eu un large sourire et retourna dans sa chambre afin de récupérer sa carabine à plombs. Il courut dans les couloirs afin d'aider les gardes comme d'habitude. Mais ce n'était pas comme d'habitude, des dizaines de Radcafards étaient rentrés et commençaient déjà à manger les câbles électriques.

Des gardes étaient déjà sur les lieux et essayaient tant bien que mal de repousser l'invasion. Mais leur nombre était trop important, en groupe ils devenaient une menace. Baker prit un peu de distance et tira à vue sur ses immondes créatures. Les plombs perforaient leur carapace et leur chair dans un concert de cri et de giclée de sang. Il souriait de nouveau. Les mêmes symptômes que la veille refaisait surface.

Vas-y, amuse-toi...

Il se mit à rire en continuant de tirer mais il reprit ses esprits instantanément lorsqu'il vit le corps d'un garde sans vie par terre. Celui-ci c'était fait bouffé jusqu'au cou, à terre et sans défense, le nombre avait eu raison de lui. C'était un jeune qui venait de rentrer dans la sécurité et qui ne voulait que protéger l'abri. Baker se rapprocha de lui et remarqua son équipement, un pistolet 10 mm était accroché à sa ceinture tandis qu'une matraque télescopique était encore tenu par sa main. Il prit les deux armes et posa machinalement le pistolet sur le générateur. La matraque, quasiment neuve, n'avait aucun n'impact, elle brillait. Il la déplia et la contempla.

- Plus que quelques-uns ! Cria un garde.

Tout le monde se lança dans l'extermination des derniers Radcafards, Baker lança son bras de toute ses forces sur l'un d'eux, la matraque le traversa de part en part. Un simple bruit étouffé et mouillé en ressortit. Certains gardes le regardèrent avec stupéfaction, et après quelques minutes seulement, le mal était parti. Il fit un signe à deux gardes près du corps sans vie du jeune homme afin de vérifier l'étendu des dégâts. Quelques câbles étaient endommagés mais sans grande gravité, de nombreux outils avaient été étalés sur le sol et un trou assez large était visible dans l'un des murs. Baker approcha sa main et ramassa un peu de terre dans sa main, c'était la première fois qu'il voyait quelque chose du monde extérieur. Son visage émerveillé se froissa en quelques instants. Comment se trou avait-il pu être fait par des Radcafards ? Ceux-ci ne pouvaient pas faire un trou aussi gros aussi facilement dans de l'acier. Quelqu'un l'avait fait. Baker se dirigea vers le chef des gardes et lui expliqua son hypothèse. Ni une, ni deux, ils se dirigèrent jusqu'au bureau du Superviseur.

- Attendez, attendez... Sur quoi vous fondez-vous pour me sortir des choses pareils ? Cet abri est un sanctuaire de vie, pas une prison. C'est ridicule.

Le superviseur se retourna et reprit son travail en pianotant sur son terminal.

- Superviseur, serait-il possible que la personne veuille sortir de l'abri ? Et ce, par tous les moyens ? Le trou que nous avons vu dans la salle du réacteur n'a pas été fait par de simples cafards. Alors pour sortir il faudrait juste...

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