Witch with raven wings

Black Wings

-Tu l'aimais ? demande soudainement Jehina.

Ils discutaient depuis plusieurs minutes dans cette forêt sur leurs vie passées. Ils parlaient de la femme d'Axelus, Juliette de Becdelièvre de la Bunelaye. Il expliquait qu'il était ministre de la guerre à cette époque, pas encore vampire, aimé de son père car il était montée en grade. Et cette question de Jehina qui venait soudainement, le bouleversa.

-Non je n'aimais pas Juliette, commença-t-il, j'en aimais une autre bien plus souriante et vivante. Pour Juliette, seul l'argent et le pouvoir l'intéressait. Elle était dure et froide avec moi mais lorsqu'on sortait quelque part, j'étais l'amour de sa vie. Pour te dire, je la détestais. C'est pour cela aussi que je suis allé voir ailleurs. Et je l'ai trouvée. Elle était dans les cartiers pauvres, balayant le devant d'une taverne couverte de crasses. Je m'avais alors approché et elle m'avait dit: "Bienvenue à la taverne du loup, il vous faut une table ?". Je m'étais alors installé ne regardant que cette jeune fille qui souriait, elle avait la joie de vivre, tellement que j'en eu le sourire. Chaque jour je revenais et elle me servait toujours, on a commencé à se connaître de mieux en mieux puis on est tombé amoureux. Mais puisque j'étais marié, nous devions nous voir en cachette pour l'honneur de ma famille. Et puis, elle n'avait que 16ans, et j'en avait 33. Elle était pauvre, et moi riche. Tout nous séparait l'un de l'autre, seul l'amour nous poussait à aller jusqu'au bout.

30 Juin 1817.

Il était comme à son habitude assis au fond de la pièce sur cette table reculée. Il n'avait encore jamais osé lui avouer son amour qui grandissait de jours en jours. Il n'y avait presque plus personne car il faisait nuit. Seul un groupe de jeunes hommes ivres riaient, dévorant du regard la jeune femme qui leur demandait de partir.

-Relaxe princesse, commençait l'un en se levant et s'approchant d'elle. On ne te veut pas de mal, on va justement te faire du bien.

Les autres garçons riaient, observant la fille qui se faisait toucher par les sales mains d'un des membres du groupe. Axelus intervint alors les poussant hors de la taverne sans oublier de donner un coup de pieds à l'homme qui avait touché Ibéria. Il s'approcha d'elle lentement, celle-ci toujours sous le choque.

-Ibéria, dit-il en la prenant dans ses bras, c'est fini je suis la.

Elle pleurait, dans les bras de cet homme si réconfortant et protecteur. Il l'avait ramener dans sa chambre, enfin dans son lit, lui caressant les cheveux pour la calmer. Elle le regardait dans les yeux, ne les quittant pas. Sans prévenir, Axelus se jeta sur les lèvres de la jeune fille tout en lui donnant un baiser doux et passionné. Celle-ci répondit directement à sa demande. Elle avait tellement aimé, mais elle se retira quand même.

-Je suis désolé je n'aurai pas du, s'excuse Louis Auguste (Axelus), c'est que j'en ai envie depuis le jour où mes yeux se sont posés sur vous.

-J'ai aimé votre baisé, plus que tout. Mais vous êtes marié et vous avez le double de mon âge, ce n'est pas saint.

-Je vous en prie Ibéria, je vous aimes. Et oui je suis marié mais je n'éprouve aucun sentiment pour cette femme, elle n'est rien pour moi, elle n'est pas vous. Continuons ensemble, ne me dites pas que vous ne le voulez pas je ne vous croirais pas. Alors je vous en supplie, accordez moi votre amour, jamais je ne vous ferez de mal mais ne me laissez pas dans la souffrance. Je vous aime tellement.

Pour seul réponse, elle s'était jetée dans les bras tout en l'embrassant amoureusement. Ainsi débutait une histoire secrète entre les deux amants. Seulement deux ans après, elle fut tuée, assassinée par Juliette de Becdelièvre de la Bunelaye pendant que le cher époux était parti pour la guerre.

-Cette fille, c'était Silvana ?

-Oui, et Juliette était une semi-vampire et une semi-sorcière. Et toi, tu l'as connue comment Silvana ?

-Cela remonte à bien des siècle mon cher. J'ai connus la vrai Silvana, en personne. A vrai dire, elle est tombée du ciel. Elle avait des ailes dans le dos et des bleus partout sur le corps. Je venais d'être un vampire donc je ne savais pas encore bien me contrôler. Dans le village, j'avais tuée tout les humains et me retrouvais donc seul. Quand je l'ai mordue, elle a posée une main sur mon dos et à dit: "Tue-moi, je n'ai plus la force de vivre alors je te donne la ma vie pour que tu en fasse bon usage". Je m'en souviendrai toute ma vie car cette phrases m'avait fait réfléchir. Je ne l'avait pas tuée, je l'avais même soignée. Nous sommes devenue très proche toutes les deux et on organisait un plan pour tuer le roi. Elle me nourrissait, elle était très gentilles. Elle ne voulait pas que les autres souffre à sa place. Mais tout les plans voulaient dire, donner sa vie au roi, et c'est se qu'elle a fait.

-Quoi ?! crie Axelus hors de lui. C'est pas vrai elle l'a fait ?

-Oui pour que chaque Silvana qui renait soient plus fortes. Minerva est la plus puissante, c'est elle qui tuera le roi, tout est prévus. Elle m'a même promis de me donner ma liberté.

-Ca veut dire que tu vas mourir, elle va te tuer ? Tu es sur que c'est ça que tu veux vraiment ?

-Oui, et je crois que tu voudras la même chose quand elle fera le choix de qui elle voudrait comme roi.

Axelus ne pouvait pas le croire, il voulait l'avoir, rien que pour lui, la prendre dans ses bras et l'embrasser passionnément, il voulait la retrouver et crier son amour à tout le monde car maintenant, plus personne ne pourrait l'en empêcher.

11 aout 1819.

Elle avait encore perdue du poids, il le voyait. Pourtant chaque fois qu'elle le voyait elle souriait, allant dans sa chambre pour qu'il l'y rejoigne. En entrant dans celle-ci elle sauta sur l'homme en riant, l'embrassant tirant ses cheveux gris, soufflant d'excitation. Louis Auguste la repoussait délicatement, faisant froncer les sourcils d'Ibéria d'incompréhension.

-Tu as maigris, encore. souffle l'homme.

-J'ai plus les moyens Louis, la taverne n'est plus comme elle l'était autrefois. Ma mère est toujours malade et elle doit manger, je n'en ai pas besoins moi.

-Si tu ne mange pas c'est toi qui tombera malade et combien de fois je t'ai dit d'accepter mon aide ? Je ne veux pas te voir dans cet état et tu le sais.

Elle avait encore une fois refusé. Mais le lendemain Louis était revenu avec de quoi manger et un médicament pour sa mère. Il lui avait dit de prendre un jour de repos comme ça il pouvait aménager l'étable. Il avait réussis en une journée et lorsque le jeune fille vu les changements elle s'était mise à pleurer. D'une part car elle était heureuse et de l'autre car elle s'en voulait de profité de l'homme.

-C'est un cadeau, avait-il dit.

Mais ils étaient loin de se douter qui était derrière la porte à les écouter.

-Tu veux aller la voir, demande Jehina, elle s'ait réveillée.

Pour simple réponse il hocha la tête, partant sur le champs au domaine de leurs alliés. Il voulait la retrouver, sa bien aimée, son âme. Il ne pouvait supporter son absence, et il espérait reconquérir son cœur perdu dans les années.