Le jour où tout a changé. (Relation prof/eleve)

Chapitre 22

Chapitre 22
Au moment où elle se recule pour se rapprocher de moi...
Amélie : ZOÉ ? DESCENDS S'IL TE PLAIT.
Elle se retourne avec un air sadique, puis sort de la chambre, dans son si beau peignoir. Je la suis et on descend. J'aperçois un homme dans le couloir, à ce moment précis, Zoé me prend la main et la sert fort. Je ne sais pas qui est cet homme; mais elle n'a pas l'air de l'aimer. Je vois qu'il y a Max et Thibaut dans la pièce; Zoé se retourne vers moi et me dit :
-C'est mon géniteur.
L'homme : Tu peux m'appeler ton père !
Zoé : Non, tu n'as plus rien d'un père, tu n'es que le géniteur qui nous a abandonnés.
L'homme : Voyons Zoé, si je suis revenu c'est pour vous trois ! *Il s'approche d'elle mais elle recule et se cogne contre mon dos. Je la prends dans mes bras en posant les mains sur son ventre.*
Zoé : Tu n'as jamais été la pour nous voir grandir alors je ne vois pas ce que tu fais ici.
Maxime : Zoé, calme toi.
Zoé : Ça y est, tu prends sa défense Max ?!
Maxime : Non, c'est juste que c'est pas bon pour toi de t'énerver, on retourne plus a l'hôpital !
Zoé : Mais t'inquiète !
Son père : Quoi ? Tu étais à l'hôpital ?!
Zoé : Oui !
Son père : Pourquoi tu ne me l'as pas dis ?
Zoé : Parce que tu n'as pas à connaître la vie. Tu ne sais rien de moi, rien de nous, rien de nos vies !
Son père : Je vous connais.
Zoé : Non, tu ne sais rien. Tu ne sais pas ce qu'on a vécu ! Tu ne sais pas qu'il y a encore deux mois j'étais dans le coma, tu ne sais pas ce que Thibaut a reçu comme cadeaux à son anniversaire, tu ne sais pas dans quelle option est Max, tu ne sais pas si il a une copine, tu ne sais pas ce qui nous arrive en ce moment ! Alors non, tu ne nous connais pas.
Son père : S'il te plait, laisse moi une chance me rattraper Zoé.
Zoé : Non. Maintenant, j'ai des choses à faire, je vous laisse.

*Elle part en me tirant le bras, je la suis. On entre dans sa chambre, elle s'assoit sur son lit et des larmes roulent sur ses joues. Je la prends immédiatement dans mes bras. Je ne connais pas l'histoire avec son père, mais de ce que j'ai compris, il les as abandonnés et n'a jamais pris de nouvelles. Elle se calme peu à peu et finit par me dire :
-Emmène moi manger loin d'ici.
Moi : Et Yann et Gaëlle ?
Zoé : Je les préviendrais que je les rejoins à 15h00 au ciné.
Moi : Comme tu voudras, allez va t'habiller et on part mon amour.
Zoé : Oui...
On se relève tout les deux, et on se dirige vers l'armoire, mais je retourne Zoé et plonge son regard dans le mien. Mais je remarque que ses larmes n'étaient pas de la tristesse mais plus de la colère. Alors je tente de la calmer comme je peux, je pose ma main sur sa joue et ne savant quoi faire je dépose mes lèvres sur les siennes. Elle m'adresse un petit sourire puis choisit ses vêtements. Elle prend un pull noir avec des écritures blanches qui disent "Fuck off", ce qui s'adapte plutôt bien à la situation et un jeans clair. Moi je prends un jean foncé et un pull blanc Superdry.
Zoé : Oh je t'avais encore jamais vu habillé comme ça.
Moi : Et ça te plais ?
Zoé : Oui j'aime plutôt bien !
Moi : C'est parfait alors !
Zoé : Miguel ?
Moi : Oui mi princesa ?
Zoé : Merci d'être la... J'aurais pas su lui parler si t'avais pas été la.
Moi : Mais t'es pas toute seule, y a ta mère et tes frères, et puis y a Enzo aussi.
Zoé : Oui mais c'est de toi dont j'ai besoin.
Je la regarde dans les yeux puis je l'embrasse.
Moi : Je serais toujours la mon amour.
Elle se contente de me sourire et de me prendre la main pour sortir de la chambre. On descend, en passant devant le salon, le père de Zoé l'appelle.

Zoé : Quoi ?! *Elle me tient toujours la main.*
Son père : Tu ne me présenterais pas ton copain ?
Zoé : C'est plus que mon copain, c'est le père de mon enfant, qui lui assumera ses responsabilités !
Son père : Quoi ?! Tu es enceinte ?? Tu as mis ma fille en cloque ?! *En se tournant vers moi.*
Zoé : Oui et j'en suis bien contente ! Tu n'as aucun mot à dire la dessus, car tu as perdu toute emprise sur moi le jour où tu nous as abandonnés ! Sur ce au revoir ! Et que tu ne sois pas là quand je rentre !
On se dirige vers l'entrée, ignorant les commentaires de son père, on prend nos vestes, je prends les clés et on embarque dans ma voiture.