Partie 20 - Aime moi.

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Mardi 1 juillet 2014
Au Brésil,
Kaly Giroud

"- Et c'est la bombe !"

Paul, Pat et Olivier sautent en même temps dans la piscine, ces imbéciles m'ont toute mouillé ! Antoine passe près de moi, ses muscles roulent sous sa peau et son torse nu me fait baver. Je ne vous parle même pas de ses fesses dans ce maillot de bain très serré.

"- Tu as vraiment un cul de femme en fait !"

Antoine écarquille les yeux et il se tourne vers moi un rictus collé sur les lèvres. Nous sommes toujours sur le bord de la piscine et pourtant je n'ai pas froid, j'ai même plutôt chaud en le voyant s'approcher dangereusement de moi.

"- Ça veut dire que tu mates !"

Merde, j'avais pas vu ça comme ça. Je crois que je me suis faite prendre à mon propre piège.

Idiote !

"- Elle n'a pas tort, tu sais."

Pardon ?!

L'infirmière, nommée Silvie à ce qu'on m'a dit, glousse en prononçant ses mots. Je vois rouge. Mon sang ne fait qu'un tour et mes poings se serrent. La seule satisfaction que mon corp pourrait resentir est celle de serrer mes mains autour de son frêle coup et de retirer toute vie à l'intérieur. Et non, ce n'est pas extrême.

Sur la vie du chien de mon voisin que je vais la tuer.

Antoine fronce les sourciles sans répondre quoi que ce soit. Silvie saute dans l'eau pour rejoindre les garçons qui, eux, cherchent simplement à l'éviter. Antoine pose son bras dans le creux de mon rein droit et je dirige mon regard vers lui. Sa bouille d'enfant me supplit de parler.

"- C'est une pute.
- Tu es jalouse.
- Non, c'est une pute.
- Toutes les filles jalouses disent ça.
- Non parce qu'elle ne peut pas faire ça. "

Au lieu de m'énerver contre le monde entier, je décide de défendre ma croûte comme on dit. Pour appuyez mes mots, je me penche vers lui et dirige ma main vers ses jolies fesses. Il ne comprend pas jusqu'à ce que je pince légèrement celle ci. Il fronce une nouvelle fois les sourciles en riant. Je suis gênante un peu.

"- Et qui t'as dis que toi, tu pouvais le faire ?
- Moi.
- Ah oui ? Alors moi aussi je peux te le faire ?
- Même pas en rêve !
- Pas juste."

Il fait une mine boudeuse, je craque en le voyant si attendrissant. Quand tout à coup, deux corps nous poussent tout les deux à l'eau. Je remonte difficilement à la surface et je croise le regarde d'un Antoine aussi surpris que moi. Des rires se font entendre.

"- Pogba, Giroud je vais vous tuez !"

Je gueule et ils s'écroulent encore plus de rire. Bande de petits cons sans cervelles. Antoine attrape mes hanches et il me tire vers lui. Instinctivement, je passe mes mains derrière son coup pour me maintenir et mes jambes s'accrochent autour de sa taille. Il tourne la tête vers Olivier et Paul qui rient encore de leur connerie avant de dire :

When my turn will come - GriziOù les histoires vivent. Découvrez maintenant