US Army (terminée)

Chapitre 19

«-Vous êtes arrivée mademoiselle. Dit le chauffeur en arrêtant la voiture

-Merci. Dis-je en sortant»

Je sors du véhicule et sors ma valise, contenant toute ma vie, du coffre non sans mal et bien évidement personne ne va m'aider.

«-Skyler, je suis si content que tu ais accepté! Dit un Achille en arrivant

-J'en ais besoins.

-Viens, laisse ta valise ici quelqu'un va s'en occupé.»

Je laisse avec regret ma valise au pied des escaliers et suis avec hâte le grand chef. Nous traversons de nombreux couloirs, ressemblant les uns des autres, pour déboucher sur un espace avec de nombreuses pilles de dossiers. L'homme basané se trouvant derrière le comptoir me fait un léger salut de la tête avant de repartir à son activité précédente sans un mot. Sympa l'ambiance ici!

Je continue ma route avec Achille parcourant un grand espace vert pour enfin arriver dans la partie des logements. Cette chambre est simple, sans artifices, il y a assez d'espaces pour contenir un lit, une penderie et un bureau. Le lit est collé au mur en face de la fenêtre, le bureau en dessous de celle-ci et la penderie est juste à côté du lit. Ma valise grise est au centre de la pièce et je m'empresse de la poser sur le lit pour pouvoir la défaire, je range d'abord mes habits et commence à égailler mon petit espace de vie en positionnant quelques photos sur les murs et le cadre photo de ma famille sur mon bureau.

Après m'être assuré que tout est en place je décide de passer un coup de fil à ma mère pour la rassuré, j'appuie donc sur le petit téléphone vert à côté de son nom et porte mon portable à mon oreille tout en faisant les cents pas dans ma chambre. Les bips sonores laisse rapidement place à une petite voie fatigué que je devine être celle de ma mère.

«-Salut maman. Dis-je en souriant

-Salut ma puce, ton vol c'est bien passé?

-Oui très bien, il fait très chaud ici.

-Je n'en doute pas.Dit-elle en riant»

Alors que je continue de parler avec ma mère, un couple de soldat allant vers ce qui me semble être la cantine retient mon attention, ils ressemblent tellement à... Non mais c'est une blague  ? Qu'est-ce qu'ils font là?

«-Maman je vais devoir te laisser, je te rappellerais dans la semaine. Dis-je pressée

-D'accord, j'attends ton appel alors. Bisous!»

A peine raccroché, je mets mon téléphone dans ma poche et dévale les escaliers pour arriver dans l'entrée du bâtiment. Je ne sais plus où se trouve la cantine et je les ai perdu de vue.

«-Excusez-moi, seriez-vous où se trouve la cantine s'il vous plaît? Je demande à une femme

-Oui c'est le bâtiment juste en face, il est fait de baie vitré, vous ne pouvez pas le rater.

-Merci! Dis-je avant de courir vers le bâtiment indiqué»

Je passe les portes de la cantine, prends un plateau et me laisse servir tout en recherchant mon ancienne meilleure amie et son mari du regard. Bingo, ils sont assis à l'écart des regards! Je presse donc le pas vers leur table sous certains regards interrogateurs, je pose délicatement mon plateau et m'assoie sur une chaise aussi silencieusement possible. Il ne faudrait pas les déranger!

«-Bonjour, je viens juste d'arriver, ça ne vous dérange pas si je mange avec vous?Dis-je d'un ton sec»

Les deux tourtereaux tournent la tête dans ma direction et ont presque un mouvement de recul en me voyant.

«- Quoi, tu ne reconnais pas celle que tu as lâchement laissé seule alors qu'elle avait besoin de toi? Je demande ironiquement

-Skyler, écoute... Commence Halley

-Non c'est toi qui vas m'écouter. Je t'aie toujours soutenue, quoi qu'il arrive, pour ton mariage, ton retours dans l'armée, pour tout. Je commence en me retenant de crier. Et quand moi j'avais besoin de soutiens tu n'étais pas là, le jour où tu es partie est le même jour où mon monde c'est effondré. Tu étais l'une des seules personnes à qui je pouvais faire confiance mais apparemment je suis conne pour croire que la confiance existe dans ce vaste monde. Dis-je avant de partir»

Depuis la table où je suis maintenant installé je peux la voir, ruminer certainement des insultes pour elle-même ou pour son mari essayé de la calmer. J'en ai assez vue de la petite Skyler, fille à papa, maintenant c'est décidé je vais changer!

Après avoir dîner je suis partit rapidement prendre une douche et suis monté dans ma chambre pour «travailler». En étant ici pour venir chercher les affaires à mon père, je n'ai pas de travail à la maison mais avant que je vienne j'ai commencé à rechercher la cause du départ de ma meilleure amie et j'avoue avoir trouvé plus de chose que je n'aurais crue, comme par exemple avant qu'elle revienne dans l'armée elle travaillait pour une banque et qu'elle en profitait pour faire des détournements de fonds. Je sais que ce que je fais n'est pas très correcte mais il faut vraiment que je sache pourquoi elle est partit et avec les contacts que mon père avait au FBI il est facile d'avoir les antécédents de quelqu'un. Je pars me coucher alors qu'il n'est même pas dix heure du soir mais j'ai besoin de forces pour demain.

14 décembre

Mon radio réveil retentit dans la petite chambre indiquant qu'il est déjà six heure du matin, je me lève péniblement et enfile ce qui me passe par sous la main. Après ma rapide préparation je me dirige vers le bâtiment indiqué par mon voisin de palier sans regarder devant moi percutant par la même occasion quelqu'un, je m'excuse et continue ma route comme si de rien était.

Achille m'attend devant la porte du bureau à mon père, clé dans une main et mallette dans l'autre. En me voyant arriver il ouvre le bureau et y entre. La pièce que je croyais petite est en fait tout le contraire. Un grand espace s'offre à moi, le bureau est en face de la fenêtre, le siège dos à celle-ci, de grande armoires servent de rangement et beaucoup d'autre meubles sont positionné de pars et d'autre dans la vaste pièce. Achille se poste à côté du bureau en tapotant la mallette noir.

«Cette arme appartenait à ton père et c'est sous serment qu'il te la lègue. Je te laisse, bon courage! Dit-il en souriant»

Après son départ je commence à ranger les affaires à mon père dans les cartons dédier à ceci. Je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil aux quelques dossiers me paraissant étrange. Alors que j'ouvre le tiroir où se trouve tout les dossiers des soldats dont s'est occupé mon père, ici ou ailleurs, mon regard se pose sur un nom que je connais que trop bien, Evans. Zachary David Evans.