je t'aime, mais ne le dis pas

chapitre 23

Pdv Neymar

Je ne la laisse pas le temps de finir sa phrase s'en est trop pour moi. J'entre dans la chambre, ne me demandez pas comment j'ai eu la clé vous seriez déçues !

Moi : Maïa je...

Maïa : Sors s'il te plaît.

Moi : Non. Non je vais pas sortir on doit discuter !

Rafael : Je vais aller faire un tour... a tout à l'heure.

Il l'embrasse sur le front et je la vois le supplier du regard pour pas qu'il nous laisse seul. On en est donc la..  au point où elle ne veut pas se retrouver seule avec moi. Ça m'énerve mais c'est de ma faute je l'ai bien cherché.

Il s'en va rapidement après m'avoir chuchoter un " n'abandonne pas ou c'est moi qui vais la rendre heureuse". Super j'ai pas de pression la !

Je m'approche d'elle en tatant le terrain. Je cherche à croiser son regard mais elle dévie toujours les yeux à l'opposé des miens. Je bafouille quelques "je suis désolé" et "je regrette" mais elle se contente de fixer un point dans le vide. Quand elle est vraiment en colère c'est simple elle ne parle pas. Elle plonge dans un mutisme horrible pour moi car il m'est impossible de déchiffrer la moindre expression faciale.

Moi : Je me suis emporté tout à l'heure j'aurais jamais du te demander de partir...

Toujours aucune réponse elle a juste tourné la tête vers moi en la penchant légèrement sur le côté.

Moi : Je ne veux pas que tu disparaisses de ma vie, encore moins après avoir entendu votre conversation.

Ses yeux s'ecarquillent et je lis un peu de panique en elle. Je la comprend à la base elle voulait pas que je sois au courant...

Moi : J'ai les même projets que toi... et pour ce que ça vaut, savoir que maintenant tu n'es pas sûre de vouloir cet enfant avec moi, me fait encore plus mal que si tu étais partie avec.

Elle se lève doucement de son lit et s'approche de moi avec un léger sourire en coin. Ça n'annonce rien de bon tout ça.

Maïa : Mais qui te dit qu'il est de toi et pas de Rafael ?

J'ai pas le temps d'assimiler l'information, je suis comme déconnecté de la réalité et l'entend rire à côté de moi.

Maïa : Haha tu es tellement naïf t'as vraiment cru que je voulais une vie avec toi ? Sincèrement tu crois que j'ai que ça a faire de tomber amoureuse d'un coureur de jupons, incapable de tenir sa bite dans ton pantalon ?

Je comprend rien et je sens les larmes me monter aux yeux. Je dois pas pleurer devant elle ni même devant personne. Elle dit ça pour me blesser pour me faire du mal. Comme je lui en ai fait si souvent.

Maïa : Mon pauvre tout ça était juste un pari que j'ai fait avec mon agent. Il m'a dit que si je réussissais à te séduire j'aurais une prime parce que c'était bien vu d'être en couple avec la petite pépite du Brésil ! Haha j'y crois pas !

C'est faux. C'est ce que je me tue à me répéter depuis qu'elle a ouvert la bouche.

Maïa : Tu n'as jamais rien représenté pour moi. Tu n'étais qu'un moyen de gagner plus d'argent. T'es tombé amoureux du coup ma prime vient d'augmenter !

Ni une ni deux je la pousse et la fait tomber sur le lit. Je suis au dessus d'elle et bloque ses poignets. C'est à cet instant précis que je remarque un dixième de seconde, de la tristesse et de la colère dans son regard avant qu'elle ne détourne les yeux une fois de plus.